Critique(s)/Commentaire(s) de Jean-Claude (Administrateur Cinefiches)

Voir ses 34 films notés

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  • ELEPHANT MAN (1980)
    Note : 17/20
    Etonnant petit chef-d'oeuvre d'humanisme et de sensibilité où la vraie monstruosité se cache et se révèle dans le comportement nauséeux et barbare de la foule. Un merveilleux plaidoyer pour le respect et le droit à la différence.
  • RESTE AVEC NOUS ON S'TIRE (1981)
    Crasseux, ringard et médiocre au possible, une production franco-italienne d'une balourdise phénoménale aux confins de la nullité cinématographique.
  • DUNE (1984)
    Note : 6/20
    L'oeuvre reste inabordable au cinéma, même pour un David Lynch.
  • LE GRAND PARDON (1981)
    Alexandre Arcady n'est pas, loin s'en faut, Francis Ford Coppola et les "parrains" français font plutôt tristes figures et fadeurs permanentes, face à leurs homologues américains. Hélas leur prestation se révèle tout aussi conventionnelle, du moins dans le traitement cinématographique présent, d'une constante médiocrité.
  • LE GAGNANT (1979)
    C'est d'une fadeur cinématographique désespérante, d'une indigence dans la réalisation catastrophique et d'une médiocrité aberrante dans son propos. Prenez une bonne dose de bêtise, une épaisse tranche de démagogie roublarde et quelques rasades de comique frelaté : Ingurgitez... vomissez.
  • MORTS SUSPECTES (1977)
    Note : 14/20
    Le metteur en scène Michael Crichton (grand écrivain de science-fiction par ailleurs) réalise à nouveau une oeuvre captivante et sympathique.
  • LES HOMMES PREFERENT LES BLONDES (1953)
    Note : 14/20
    L'art, le doigté, la magie de Hawks dans une "musicale" comédie fort entraînante.
  • MA FEMME S'APPELLE REVIENS (1982)
    Note : 12/20
    Un film honnête, quelquefois drôle, avec d'intéressantes notations sur le couple, mais qui reste fort éphémère dans sa réalité et son discours. Une mention particulière aux dialogues quelquefois savoureux, concoctés par un Michel Blanc en verve.
  • OTHELLO (1952)
    Note : 18/20
    Un incontestable chef-d'oeuvre fastueux, débordant d'un sens inné de la dramaturgie et ponctué par quelques plans inoubliables proches de l'anthologie.
  • PORTIER DE NUIT (1973)
    Note : 16/20
    Une oeuvre hautement dérangeante qui insinue un malaise tenace et permanent, non pas tellement à cause du traumatisant récit des violences et abominations nazies commises durant cette époque abhorrée, mais surtout quant à son étourdissante et troublante affirmation sur notre part d'ombres, cette prégnante ambivalence humaine, entre perversion somnolente, absolutisme passionnel et pulsions mortifères.
  • PAISA (1946)
    Note : 16/20
    Une oeuvre essentielle !
  • LES DEUX MISSIONNAIRES (1974)
    Xième retour de l'éternel duo !
  • PARTIR REVENIR (1984)
    Du pain (azyme) béni, pour le simplisme de Lelouch qui, malgré une honnêteté indiscutable dans son discours, mélange maladroitement les genres et les propos dans l'espoir avorté de viser à l'universalité de son propos, n'arrivant qu'à une regrettable confusion où la réflexion et la rigueur politico-historiques sont bâclées avec candeur.
  • ET VIVE LA LIBERTÉ (1977)
    Réalisation insignifiante, pour un comique troupier insipide dont le reproche le plus grave est l'existence de gags potentiellement intéressants, mais jamais aboutis.
  • LE VOYEUR (1960)
    Note : 18/20
    Un étrange et fascinant chef-d'oeuvre, parmi les plus beaux fleurons du cinéma "fantastique" élargi, qui mérite amplement sa place dans une vidéothèque idéale.
  • SOIS BELLE ET TAIS-TOI (1957)
    Entre comédie et drame, cette oeuvre rocambolesque aux moult rebondissements, est surtout intéressante par la bonne humeur et la décontraction des principaux acteurs présents. Sans prétention, le film reste aussi le témoignage d'une époque bien révolue.
  • LA PROMISE (1985)
    Note : 13/20
    Une version de "La fiancée de Frankenstein" dépoussiérée de son ancestral mythologie qui sans éveiller chez le spectateur une totale adéquation, mérite tout de même notre considération. Et puis Roddam a toujours su nous plaire !
  • FAUT PAS POUSSER (1980)
    Film pour enfants, petits et grands, sans prétention ni intérêt !
  • LE PÈRE NOËL EST UNE ORDURE (1982)
    Note : 11/20
    Un épiphénomène générationnel.
  • SUPER 7 APPELLE LE SPHINX (1965)
    Production de série en forme de sous-produit indigeste, qui ne se gêne pas pour accumuler les invraisemblances et les contradictions les plus flagrantes.
  • LES CAVALIERS ROUGES (1964)
    Note : 11/20
    Ce n'est pas un western des plus réussis et la "couleur locale" n'est pas toujours respectée. Néanmoins, c'est un film honorable qui comporte des morceaux de bravoure, et à le mérite d'être antiraciste.
  • LES CHARLOTS CONTRE DRACULA (1980)
    Note : 6/20
    Quelques rares gags intéressants perdus dans un océan de platitude, pour un ensemble somme toute sans aucune surprise notoire ni bienvenue morsure.
  • ÉCHAPPEMENT LIBRE (1963)
    Note : 9/20
    Un certain suspens, de l'humour et des extérieurs tournés à Genève, Beyrouth, Athènes apportent un peu d'exotisme à cette histoire finalement fort quelconque. L'interprétation des deux principaux acteurs sauve une mise en scène qui manque de souffle. On perçoit très bien l'entente entre Jean-Paul Belmondo, d'une désinvolture parfaite, et Jean Seberg, attachante et séduisante.
  • LES HEROS N'ONT PAS FROID AUX OREILLES (1977)
    Une excellente comédie de moeurs, correctement ficelée, qui reste un vrai petit régal d'observation et de lucidité.
  • CHÂTEAU EN SUÈDE (1963)
    La pièce de Françoise Sagan, pleine d'humour, d'espièglerie et d'amertume, disparaît ici sous les appuyés effets recherchés par un Roger Vadim sans intérêt et sans âme. Esthétique mais vide, cette oeuvre devient un monument d'ennui et d'artifice. Même les acteurs sont souvent en porte-à-faux avec leurs rôles.
  • PAULINA S'EN VA (1969)
    Note : 5/20
    Une image ocre délavée, un sujet maltraitée à force de prétention et de naïveté, de longues plages d'ennui et de désolation. Pour un premier film, une lourde rature.
  • LE DÉFI DE TARZAN (1963)
    Tourné en Thaïlande, ce film allie la beauté exceptionnelle des paysages locaux au charme évidents d'un exotisme bon enfant. Avec en prime de nombreuses actions spectaculaires menées à un rythme très rapide et la musculature de Jack Mahoney.
  • LES DISTRACTIONS (1960)
    Seule oeuvre de fiction réalisée par un spécialiste du documentaire. Le film fut, à l'époque, attaqué avec virulence par la critique qui lui reprochait des emprunts opportunistes aux cinéastes de la Nouvelle Vague. Le spectateur peut y risquer un oeil.
  • LA CHUTE D'UN CAID (1960)
    Note : 11/20
    Le style noir et blanc des fameux "films policiers américains" a été restitué parfaitement dans cette oeuvre concise et efficace, au rythme efficacement nerveux. Le personnage obnubilé par la volonté de puissance est très bien cerné. Toutefois, le mélange d'humour avec une histoire hautement dramatique, nous semble préjudiciable à l'efficacité de l'oeuvre et à son impact véritable.
  • LE GENERAL CASSE-COU (1958)
    Note : 8/20
    Une comédie languissante interprétée sans conviction par Glenn Ford. A éviter !
  • LA NUIT DU CHASSEUR (1955)
    Réponse à inconnu(e)
    Il est classé dans les 10 meilleurs de l'histoire du cinéma. Je tiens à votre disposition une excellente paire de lunettes. Voir rubrique : "Les incontournables" .
    inconnu(e)
    Je n'ai pas eu le cœur d'aller vérifier qu'il se trouvait au moins dans la troisième catégorie... prenez-vous volontairement le contre-pied de la critique mondiale en ne citant pas ce film dans les, allez, je dirai, 20 meilleurs films???? Si vous ne l'avez pas visionné, je tiens une cassette à votre disposition !
  • L'EMPIRE DU SOLEIL (1987)
    Note : 14/20
    Certes, du grand spectacle, avec quelques rares moments de bravoure et d'émotion remarquables, mais l'ennui est loin d'être absente de cette longue saga adolescente.
  • LES DÉGOURDIS DE LA ONZIÈME (1937)
    Note : 6/20
    C'est parfaitement stupide et d'une bêtise phénoménale signé par le metteur en scène Christian-Jaque, complètement défaillant dans sa saumâtre réalisation.
  • SAMMY ET ROSIE S'ENVOIENT EN L'AIR (1987)
    Note : 15/20
    Une oeuvre chaleureuse, étonnante et une profonde réflexion sur la vie.
  • MACISTE DANS LES MINES DU ROI SALOMON (1964)
    Note : 8/20
    Un échantillon fort décevant d'une longue série avec le célèbre héros antique, qui possède toutefois quelques rares oeuvres intéressantes.
  • LE MALIN (1979)
    Note : 16/20
    Une oeuvre étonnante et plutôt juvénile, d'une texture ardue et complexe sous des apparences formelles et linéaires, d'une tranchante écriture à la fois riche et touffue, monastique et glaciale, qui se revoit plusieurs fois, pour en apprécier toute la folie dévastatrice, celle d'un être ébranlé, celle d'une société en doute, en quête d'apaisement et de stabilité. Pour l'extraordinaire comédien Brad Dourif, certainement le rôle de sa vie, inoubliable, d'une inquiétante et plutôt atroce crédibilité.
  • LES YEUX SANS VISAGE (1959)
    Note : 18/20
    Héritier d'une tradition de l'épouvante qui remonte au temps du cinéma muet, Georges Franju va jusqu'au bout de l'horreur et de la folie (avec talent) parsemant de séquences poétiques et symboliques, sa plongée dans la noirceur et l'épouvante. Un incontestable chef-d'oeuvre d'angoisse, de tension et de frissons. A noter l'exceptionnelle prestation d'Edith Scob, une actrice à redécouvrir !
  • LA TROISIEME GENERATION (1978)
    Note : 13/20
    Oeuvre de dénonciation parfois agaçante dans ses propos qui fustigent les petits révolutionnaires de "papa / maman", et la manipulation systématique du pouvoir en place qui dirige ou incite à l'agitation pour mieux réprimer.
  • LE ZINZIN D'HOLLYWOOD (1961)
    Note : 14/20
    Film sans scénario, composé d'une suite de gags, pour les fans de Jerry Lewis.
  • AUX PORTES DE L'ENFER (1987)
    Note : 14/20
    Une oeuvre intéressante, entre polar féroce et fantastique machiavélique qui aurait pu devenir un splendide chef-d'oeuvre en laissant ouverte l'explication finale.
  • LA VIE DE CHÂTEAU (1965)
    Note : 13/20
    Sur fond de Seconde Guerre Mondiale, cette comédie est insouciante, rafraîchissante, pleine de trouvailles savoureuses, de tendresse et de nuances. L'avènement d'un grand cinéaste. On notera avec plaisir l'excellente prestation de Philippe Noiret, décidément un acteur étonnant.
  • PRINCESS BRIDE (1987)
    Note : 14/20
    Un sympathique petit conte de fées, pimenté d'un bonne dose d'humour avec chevalier félon aux six doigts, méchants et sanguinaires RTI (Rongeurs Très Immenses), géant borné et véloce, pirates par substitution, marécages de feu et autres sables aspirants et aussi un délassant divertissement "royal" d'une splendide photographie et d'une romantique irréalité.
  • LA VIE DE THOMAS EDISON (1940)
    Une leçon d'humilité et une émouvante interprétation de Spencer Tracy.
  • LA LUNA (1979)
    Note : 15/20
    L'éternel sujet freudien des amours incestueuses, abordé avec brio et maîtrise.
  • LA VIPÈRE (1941)
    Note : 16/20
    Une œuvre solide, d'un grand réalisateur, fort soignée, dans laquelle règne une constante atmosphère de tension exacerbée.
    Talentueuse comme à son habitude, Bette Davis sort du lot par la force et la qualité de son interprétation.
  • LA DERNIÈRE MAISON SUR LA GAUCHE (1972)
    Note : 16/20
    Oeuvre d'une tension insoutenable où la brutalité atteint certains paroxysmes et la violence soutenue de certaines scènes frise l'insupportable et le malaise.
  • VIVA MARIA (1965)
    Note : 12/20
    Un mélange de comédie américaine et de western bon enfant. Véritable cocktail où sont mêlés des éléments finalement très hétérogènes. Un film controversé mais surprenant. Cette oeuvre fort distrayante fut un énorme succès commercial qui ne démérite nullement dans le flot de péripéties extravagantes et cocasses qui arrivent à nos deux folles héroïnes au pays des gringos.
  • LA COLLINE A DES YEUX (1977)
    Note : 14/20
    Dans la digne lignée du classique "Massacre à la tronçonneuse", une oeuvre en tous points intéressante par la qualité de son suspense, un certain humour au second degré de son scénario et sa remarquable cruauté.
  • UN DE LA LÉGION (1936)
    La première partie est franchement comique voire hilarante et la seconde est plus sentimentale, presque émouvante. Un Fernandel que l'on reverra avec plaisir, ainsi que Le Vigan qui fut souvent son partenaire et dont la personnalité ne se laisse pas éclipser.
  • LES GRIFFES DE LA NUIT (1984)
    Note : 13/20
    Un film fort intelligemment primé, étonnant et surprenant par l'originalité de son scénario, qui fut le point de départ d'un nouveau personnage mythique à l'écran : Freddy. Hélas, les séquels furent décevantes à plus d'un titre.