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PORTIER DE NUIT-1973-
Nationalité : Italie
Titre VO : Il portiere di notte
Durée : 1h55
Date de sortie en France : 03/04/1974
Themes
Hôtels
- cinéma italien -
Juifs
- cinéma italien -
Nazisme
- cinéma italien -
Danse
- cinéma italien -
Homosexualité masculine
- cinéma italien -
Taxis
- cinéma italien -
Pêche et pêcheurs
- cinéma italien -
Affiche du film d'origine espagnole
Distributeur : Solaris Distribution
Visa d'exp. : 42613
Résumé
Nous sommes en 1957, dans un quartier viennois à l'opulence architecturale et au mémorable passé artistique où abondent les bâtiments officiels et les hôtels de luxe. C'est dans l'un d'eux qu'officie le dénommé Max, un ancien gradé SS, que des camarades de l'époque veulent définitivement dédouaner de tous soupçons d'exactions commises durant la guerre, en lui demandant une totale franchise sur son passé, afin de pouvoir faire disparaître traces et témoins gênants. Et ce passé, sordide et poignant à la fois, va ressurgir brutalement, un soir de présence sur son lieu de travail, avec l'arrivée inopinée, parmi un groupe de clients de Lucia Atherton, l'épouse d'un éminent chef d'orchestre américain en tournée européenne. Il reconnaît en effet en cette jeune femme, une des nombreuses prisonnières d'un camp d'extermination dont il était un des officiants et avec laquelle il eut d'étranges et déchirants rapports amoureux à connotation nettement sadomasochiste. D'abord fortement choquée de ses douloureuses et perturbantes retrouvailles, elle va finalement décider de ne pas accompagner son époux à Francfort, dans la continuité de ses prestations musicales, et de rester afin de se confronter à nouveau à ce traumatisant et magnétique passé.
Critique
Critique de Jean-Claude pour Cinéfiches
Note Cinéfiches : 16/20
Une oeuvre hautement dérangeante qui insinue un malaise tenace et permanent, non pas tellement à cause du traumatisant récit des violences et abominations nazies commises durant cette époque abhorrée, mais surtout quant à son étourdissante et troublante affirmation sur notre part d'ombres, cette prégnante ambivalence humaine, entre perversion somnolente, absolutisme passionnel et pulsions mortifères.
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