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LA TROISIEME GENERATION-1978-
Nationalité : Allemagne
Titre VO : Die dritte Generation
Durée : 1h40
Date de sortie en France : 30/05/1979
Genre : DRAME
Distributeur : MK2 Diffusion
Visa d'exp. : 51177
Résumé
Quelque part en Allemagne Fédérale, fin des mythiques années 1970. Une sanglante action terroriste est projetée par un remuant groupe d'extrémistes. Dans ce groupuscule révolutionnaire, le propre fils d'un commissaire de police qui est chargé de surveiller leur activisme et la propre fille du directeur général de la police. Quant à leur chef, théoricien et militant convaincu, il joue double jeu.
Critiques et Commentaires
Critique de Jean-Claude pour Cinéfiches
Note Cinéfiches : 13/20
Oeuvre de dénonciation parfois agaçante dans ses propos qui fustigent les petits révolutionnaires de "papa / maman", et la manipulation systématique du pouvoir en place qui dirige ou incite à l'agitation pour mieux réprimer.
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Critique/Commentaire
Critiques - Commentaires Public
"La troisième génération" est un film fassbinderien pur jus. Clairement engagé, ce film dénonce à tours de bras. La révolution des petits bourgeois d’abord, illustrée par l’imposante tignasse de Cohn-Bendit que Fassbinder filme passant à la télé lors d’un débat. Ces furtives boucles rousses (enfin vertes, c’était là le génie de la télé allemande des années 70) suffisent à en résumer le propos principal. Il démontre aussi que toute manœuvre plus ou moins révolutionnaire est nécessairement dominée et manipulée par le pouvoir incarné ici par Eddie Constantine en grand patron. Les graffitis que reprend le réalisateur n’illustrent finalement que les réelles aspirations de nos pseudos rebelles : baiser et se shooter. Tout n’est que contradiction et absurdité dans "La troisième génération". Une femme tombe amoureuse de son violeur, un homme couche avec sa bru, le chef d’une cellule est un indicateur, un flic héberge son fils et sa bru, tous deux terroristes, un aristocrate lit Bakounine, un grand patron aime (et comprend) Tarkovski… Sur ce point, il me semble que Fassbinder appuie un peu fort sur son feutre. Sa démonstration n’en devient que plus laborieuse alors que par ailleurs pertinente. Ceci étant dit, j’aime Fassbinder. Il y a chez lui une hyperactivité folle qu’illustre à merveille ce film.