Critique(s)/Commentaire(s) de Jean-Claude (Administrateur Cinefiches)

Voir ses 36 films notés

Page 285 sur 332 (16566 critiques au total)

  • L'INCOMPRIS (1966)
    Note : 15/20
    Il a fallu onze ans pour que ce film, boudé par la critique italienne, nous parvienne. Les personnages sont étudiés avec précision et finesse. C'est un mélodrame traité avec une pudeur extrême et une grande élégance. Comencini s'est depuis longtemps penché sur le problème de l'enfance. Il fait de ce film une étude impitoyable du phénomène social qu'est la famille et des malaises qu'il peut durablement engendrer.
  • LITAN (1981)
    Note : 12/20
    Dans les superbes décors naturels de la ville d'Annonay, la course-poursuite du couple Nora / Jock face à un irrationnel inquiétant ne manque ni de panache ni d'attrait. Et pourtant, malgré certaines scènes remarquables, on perçoit l'absence de ce déclic vers le rêve, la folie et l'imaginaire. Une bonne surprise, toutefois.
  • GRAND HOTEL (1959)
    Note : 11/20
    Adapté du célèbre roman de Vicki Baum, le film est un remake d'une excellente version précédente réalisée par Edmund Goulding. Michèle Morgan interprète le rôle tenu par Greta Garbo dans la première version. La mise en scène reste soignée, les prestations de Michèle Morgan et du distingué O.W.Fischer font de cette adaptation une oeuvre parfois séduisante, concoctée par un metteur en scène plutôt quelconque.
  • CHARLOTS CONNECTION (1983)
    Film parfaitement navrant qui baigne dans une médiocrité totale, d'où émerge l'un ou l'autre gag se voulant drôle, mais qui est en définitif qu'un pâle et laborieux artifice.
  • LE BAL DU COMTE D'ORGEL (1969)
    Le metteur en scène Marc Allegret a voulu faire une adaptation fidèle du roman et restituer le luxe des décors et des costumes, l'ambiance psychologique et la mentalité des personnages. Mais le tout est trop travaillé, complaisant au point d'en devenir quelquefois bienartificiel. Il reste de l'oeuvre une peinture légère où le faste des décors fait oublier les acerbes propos de l'écrivain sur son époque.
  • LA FAIM (1966)
    Note : 15/20
    Splendide adaptation d'un roman autobiographique de Knut Hamsun, prix Nobel de littérature, qui arrive merveilleusement bien à retraduire l'obsession et le drame d'un homme qui puise dans le jeûne une nouvelle force créative.
  • LE BATEAU PHARE (1985)
    Note : 17/20
    Huis clos saisissant entre les principaux protagonistes (un capitaine d'origine allemande, son fils en mal de communication, un cuisinier noir, quelques hommes d'équipage) et les dangereux malfaiteurs. Une oeuvre puissante et superbe, d'une intense densité émotionnelle, dominée par l'exceptionnelle prestation de Robert Duvall et l'étonnante présence de Michael Lyndon, efficace et sobre.
  • LE SEUIL (1981)
    Note : 7/20
    Un fastidieux film canadien fort ennuyeux qui nous promène de salles d'opération en congrès médicaux, de dîners mondains en laboratoires de recherches.
  • APPLAUSE (1929)
    Note : 16/20
    Film étonnant par l'originalité et la richesse de ses prises de vues, l'extraordinaire mobilité de la caméra, une optique filmique délibérément novatrice. Superbe !
  • LES ROIS DU GAG (1984)
    Oeuvrette bien terne malgré une accumulation de nombreux gags guère bienvenus qui donne à cette pochade une dimension quelconque et un comique discutable. Les vrais rois du gag (Keaton, Chaplin, Lloyd, Laurel, etc...) peuvent dormir tranquilles.
  • LA PETITE BOUTIQUE DES HORREURS (1961)
    Note : 15/20
    De l'horreur sur le mode burlesque, avec une courte apparition de Jack Nicholson chez un dentiste fort peu avenant, pour un plutôt appétissant petit film de série B.
  • RUMMELPLATZ DER LIEBE (1954)
    Note : 4/20
    Mélodrame fort médiocre et d'une cruelle lourdeur qui ne mérite qu'un instant de curiosité pour le rôle d'anti-héros et de mauvais garçon incarné par Curd Jürgens.
  • Y'A UN OS DANS LA MOULINETTE (1974)
    L'habituel médiocrite d'un Raoul André finissant qui de film en film tombe dans l'insondable débilité.
  • LA BOULANGERE DE MONCEAU (1962)
    Note : 13/20
    Dans l'esprit des fameux "Contes Moraux", un court métrage rarement distribué sur nos écrans que le cinéphile attentif ou curieux ne devra rater sous aucun prétexte.
  • VIOLETTE ET FRANCOIS (1976)
    Note : 13/20
    Oeuvre inspirée où perce déjà l'étonnante présence de Jacques Dutronc.
  • NETTOYAGE À SEC (1997)
    Note : 15/20
    Une oeuvre d'un intérêt évident.
  • SACRILÈGE (1983)
    Note : 7/20
    Une oeuvre mégalomaniaque d'un metteur en scène qui fit jadis illusion et s'enlise maintenant dans la vaine esbroufe.
  • DIABOLIQUEMENT VOTRE (1967)
    Une histoire "diaboliquement" terne et fort inintéressante qu'un suspense rapidement désamorcé, rend, après les vingt premières minutes, banalement ennuyeux. Mais où s'est donc égaré le Duvivier d'antan ?
  • CAFE EXPRESS (1979)
    Note : 13/20
    Un rôle superbe pour Nino Manfredi, génial dans sa composition d'un personnage pathétique et débrouillard, pour un film fort sympathique, d'un cinéaste de qualité.
  • BOULEVARD DES ASSASSINS (1981)
    Un polar pseudo-politique sans aucune dimension véritable. Seul élément intéressant : un splendide jeu des principaux acteurs.
  • TARZAN L'HOMME SINGE (1932)
    Note : 15/20
    Un classique de l'imposante série où le légendaire acteur Johnny Weissmuller incarne avec efficacité et brio le premier "Tarzan" parlant.
  • FORT SAGANNE (1983)
    Note : 6/20
    Saganne est loin de valoir Lawrence, les passions décrites manquent de souffle et de folie, le film ne mérite qu'une attention discrète. Il est vrai que l'étoile "Corneau" a bien pâli au firmament du (bon) cinéma, devenant presque un astre mort.
  • BRANNIGAN (1975)
    Le cinéaste anglais Douglas Hickox, habituellement mieux inspiré, semble s'être laissé impressionner par la présence devant sa caméra du "dernier des géants".
  • LA SYMPHONIE PASTORALE (1946)
    Une oeuvre excellente en tous points !
  • ALLONSANFAN (1974)
    Note : 15/20
    Une superbe et pertinente réflexion politique ayant pour cadre l'époque de la Restauration, mais qui, par son intemporalité et la rigueur de sa réflexion, reste toujours violemment contemporaine et souvent d'une actualité récurrente.
  • BRÈVE RENCONTRE (1946)
    Note : 17/20
    David Lean a su restituer les différentes atmosphères dans lesquelles évoluent les personnages, en quelques images précises et fort sensibles. Le metteur en scène a traité cette intrigue avec simplicité et humanité. Cette oeuvre tres émouvante l'a placé parmi les réalisateurs les plus doués du cinéma britannique. La constante notion de culpabilité place le film dans une riche mélodramaturgie.
  • QUE LES GROS SALAIRES LÈVENT LE DOIGT (1982)
    Légèrement décevant malgré certaines situations fort drôles, le film laisse sur sa faim. Dans le même registre, on peut préférer l'admirable film de Claude Goretta : "L'invitation" d'une fraîcheur et d'un humour désopilants.
  • MARIAGE ROYAL (1951)
    Note : 14/20
    Une sympathique comédie musicale fort virevoltante, pour passionné(e)s du genre, sous la griffe experte de Stanley Donen qui reste un maître exemplaire.
  • AUSTERLITZ (1959)
    Des décors splendides, une foule impressionnante de figurants et un respect scrupuleux des principaux personnages historiques incarnés par des acteurs de talent : Abel Gance a su faire revivre, pour notre plus grand plaisir, une page glorieuse de l'Histoire de notre pays, dans une splendide fresque historique de près de 170 minutes.
  • LE DISTRAIT (1970)
    Note : 12/20
    Pour sa première réalisation, Pierre Richard a produit un film agréable et d'un humour constant, traversé par une foule d'acteurs convaincants.
  • TETE À CLAQUES (1982)
    Note : 9/20
    Les situations comiques sont fort bien amenées et la drôlerie de certains gags efficace et bienvenu. Une histoire tranquille, lénifiante qui s'oublie très vite.
  • LES PHALLOCRATES (1979)
    Encore une oeuvre d'une lourde indigence où la médiocrité la plus totale atteint parfois des profondeurs insondables, à l'instar de l'ensemble des films du cinéaste.
  • LA PUCE ET LE GRINCHEUX (1980)
    Note : 14/20
    Un superbe Walter Matthau !
  • LE CHOC DES TITANS (1980)
    Note : 11/20
    Malgré les effets spéciaux du toujours génial Ray Harryhausen, le film n'arrive jamais à cette dimension magique qui provoque émerveillement et enchantement.
  • LES AVEUX LES PLUS DOUX (1971)
    Un film qui voudrait dénoncer certaines méthodes crapuleuses employées par des éléments marginaux de la police, mais qui ne pose ni les vraies questions, ni les vrais problèmes. De ce fait, cette réalisation est fort décevante, éloignée des ambitions premières du scénario.
  • LES DEUX ANGLAISES ET LE CONTINENT (1971)
    Note : 9/20
    Encore un "Truffaut" des plus passables ! L'ennui récurrent se partage avec une constante fadeur, pour le plus grand déplaisir du spectateur déçu et plutôt malmené.
  • L'HOMME AU BRAS D'OR (1955)
    Note : 16/20
    Excellente interprétation de Frank Sinatra qui tient ici, son meilleur rôle.
  • POUPÉE DE CHAIR (1956)
    Note : 16/20
    Toute la puissance et l'intelligence d'Elia Kazan, dans ce superbe drame "sudiste". Le trio Malden / Baker / Wallach est incomparable. Une inamovible réussite du 7e Art.
  • PULSIONS (1980)
    Note : 8/20
    Une oeuvre insupportable de prétention, aux références cinématographiques éculées, dont la résolution finale de l'intrigue se devine très rapidement et dans laquelle Michael Caine est relativement (et inhabituellement) médiocre.
  • LA RUEE VERS L'OR (1925)
    Note : 17/20
    Autre chef-d'oeuvre de Chaplin avec quelques scènes mémorables, anthologiques !
  • BAÏONNETTE AU CANON (1951)
    Note : 14/20
    Une des premières réalisations du futur metteur en scène de "Forty guns" et "The big red one". Un travail de qualité, solidement charpenté. A noter une très brève apparition de James Dean peu avant la fin du film. A voir.
  • DESTINEES (1978)
    Note : 15/20
    Malgré une distribution parcimonieuse et timorée sur notre territoire, le cinéma yougoslave a tout de même percé en France grâce à des metteurs en scène tels que Petrovic, Makavejev, Pavlovic, Mimica et Kusturica, avec sa palme d'or au festival de Cannes 1986 pour "Papa est en voyage d'affaires".
  • LE COMMANDO DE SA MAJESTE (1980)
    Note : 10/20
    Seul intérêt du film, de l'action, encore de l'action, mais sans aucune réflexion ou surprise quelconque. Du travail de série, bien filmé, sans âme et sans grandeur par un réalisateur conventionnel plus à l'aise dans le western.
  • LES PETITES FUGUES (1979)
    Note : 18/20
    Un indéniable petit chef-d'oeuvre d'humour, de tendresse et d'émotion, propre à un certain cinéma suisse intimiste dont les meilleurs représentants, Alain Tanner, Michel Soutter, Claude Goretta, Yves Yersin nous ont si souvent habitués. Si l'interprétation de l'ensemble des acteurs transpirent une subjuguante et remarquable qualité, la composition de Michel Robin frise une exceptionnelle perfection.
  • QUARTET (1980)
    Note : 13/20
    Subtile reconstitution d'une atmosphère, quelquefois ennuyeuse.
  • MON ÉPOUSE FAVORITE (1940)
    Note : 14/20
    Quelques moments très drôles, mais l'ensemble souffre d'abusives longueurs.
  • BAKO L'AUTRE RIVE (1978)
    Note : 14/20
    Bouleversante dénonciation de l'exploitation et du racisme, servie par un filmage de qualité, avec pudeur, émotion et gravité, conçue par le petit-fils de Louis Feuillade.
  • LE DESTIN DE JULIETTE (1982)
    Premier long métrage d'Aline Issermann, qui parvient à susciter le climat d'oppression, d'aliénation et d'étouffement au sein d'une vie gâchée par la soumission aux contingences sociales et morales. Le jeu des acteurs est remarquable. Une incontestable réussite du cinéma hexagonal.
  • GUNS, GIRLS AND GANGSTERS (1958)
    Note : 12/20
    Un petit polar sympathique qui, certes manque de nerf et de punch, mais se regarde sans déplaisir, comme quelques rares réalisations du cinéaste.
  • TRANCHES DE VIE (1984)
    Un spectacle plutôt décevant, voire navrant, dépourvu de l'humour corrosif inhérente à la bande dessinée de Gérard Lauzier. La lourdeur de sa réalisation fait sombrer le propos dans la facilité démonstrative et la banalité grotesque. Une rature désastreuse et pénible pour un metteur en scène jadis fort prometteur. (Pour qui se souvient de la beauté formelle de son splendide film "Un roi sans divertissement").