Critique de
MILAN
Quoi de plus romantique dans la fantasmagorie traditionnelle et de plus riche en symbolique qu'un quai de gare pour qu'y naisse l'unique passion d'une vie humaine ? Laura se trouve comme tous les jeudis jour de sortie, dans le bar de la gare avant de rentrer chez elle, quand elle rencontre un docteur. La passion n'est cette fois, l'exception fait la règle, pas éphèmere ... mais chacun à sa vie, des êtres qui les aiment et qui se trouveraient brisés par l'affirmation de cet amour ... Le séisme demeure donc interne et donne au drame sentimental toute profondeur. Cependant, les êtres les plus proches vont sentir ce bouleversement sans que rien ne se soit jamais dit. Un film superbe par sa pudeur et son refus d'ostentation.