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L'HOMME AU BRAS D'OR-1955-
Nationalité : États-Unis
Titre VO : The man with the golden arm
Durée : 1h55
Date de sortie en France : 09/05/1956
Genre : DRAME
Themes
Chômage
- cinéma américain -
Réalisation : Otto PREMINGER
Inspiration : D'après le roman éponyme de Nelson ALGREN
Prise de vues : Sam LEAVITT
Musique : Elmer BERNSTEIN
Orchestration : Fred STEINER
Générique : Saul BASS
Distributeur : United Artists
Visa d'exp. : 18033
Résumé
Un ancien drogué, Frank Machine, vient tout juste de sortir d'une longue et pénible cure de désintoxication. Il est passionné de batterie, occupation très peu lucrative qui déplaît fort à son épouse "infirme", l'incitant plutôt à retourner dans un discret tripot de jeux clandestins, où il tenait la banque. Mais le milieu, la pression, la tentation sont trop forts et l'homme retombe dans la drogue. Seule, une strip-teaseuse, Molly, semble être l'unique rempart pour empêcher l'homme de sombrer définitivement.
Critiques et Commentaires
Critique de Jean-Claude pour Cinéfiches
Note Cinéfiches : 16/20
Excellente interprétation de Frank Sinatra qui tient ici, son meilleur rôle.
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Critique/Commentaire
Critiques - Commentaires Public
"L'homme aux bras d'or" est un film noir, sur un monde dur, violent et égoïste, s'acharnant sur un esprit combatif, mais tributaire de plusieurs aspects d'une emprise, qu'elle soit de l’héroïne, du tripot crasseux, de la simulatrice ou de l'aimante trop effacée. Une brochette destructive, réduisant au rang d'épave, un esprit volontaire sans cesse sur le fil du rasoir, entre repentir et récupération, suite à quelques dépendances, dont la première le condamne à sevrer un talent impossible à exercer dans un état normal.Emblème de référence et première approche cinématographique sur les ravages de la drogue, "L'homme aux bras d'or" montre sur fond de crise économique, de taudis et de prolifération de marginaux, les énormes difficultés éprouvées par un être instable, constamment ballotté entre sa volonté d'en sortir et ses dépendances.La descente aux enfers d'un homme avalé par un environnement sordide, dont il n'arrive pas à s'extraire.La scène de l'audition ratée reflète parfaitement le climat d'une époque où l'on a plus rien à se dire.