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L'INCOMPRIS-1966-
Nationalité : Italie
Titre VO : Incompreso
Durée : 1h45
Date de sortie en France : 31/07/1968
Genre : DRAME
Réalisation : Luigi COMENCINI
Inspiration : D'après le roman Misunderstood de Florence MONTGOMERY
Source d'inspiration : Le remake de ce film : BESOIN D'AMOUR (1983)
Prise de vues : Armando NANNUZZI
Prise de vues : Claudio CIRILLO
Musique : Fiorenzo CARPI
Musique : Bruno NICOLAI
Distributeur : Planfilm
Visa d'exp. : 33302
Résumé
Un diplomate anglais en poste à Florence se trouve seul face à ses deux garçons, après la mort de sa femme et néglige son fils aîné.
Critiques et Commentaires
Critique de Jean-Claude pour Cinéfiches
Note Cinéfiches : 15/20
Il a fallu onze ans pour que ce film, boudé par la critique italienne, nous parvienne. Les personnages sont étudiés avec précision et finesse. C'est un mélodrame traité avec une pudeur extrême et une grande élégance. Comencini s'est depuis longtemps penché sur le problème de l'enfance. Il fait de ce film une étude impitoyable du phénomène social qu'est la famille et des malaises qu'il peut durablement engendrer.
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Critique/Commentaire
Critiques - Commentaires Public
Note : 18/20
Revu en v.o. en 2008, avec toujours autant d'émotion. Qui mieux que Comencini a su mettre en oeuvre l'alchimie nécessaire pour que le public parvienne à s'identifier aux remous intérieurs de ses personnages ?... On est à la fois le parent fracassé, qui va, dans un grand sursaut d'orgueil, créer un secret de famille trop lourd, et ces petits pleins de fraîcheur devinant, chacun à leur rythme. Certes une épreuve pour l'adulte, d'annoncer une mort, trouver les mots, ne pas perdre les pédales... L'entrée en matière, cette voiture noire à grande vitesse, filmée toute resserrée jusqu'à ce qu'elle déboule dans la grande demeure où les serviteurs gardent les yeux baissés, angoisse... Les deux petits frères arrivent à leur tour, le père maladroit s'empresse auprès de l'aîné (scène mémorable d'agacement mutuel), en confiant le plus jeune aux femmes de service... Seul l'oncle Will apportera véritablement un semblant d'oxygène. Toujours entre le rire et les larmes à cause des frasques successives, et la constante maladresse paternelle, le spectateur est inquiet, mais se dit que ça devrait s'arranger, parce que l'ensemble est truffé de gags, une nurse allant jusqu'à rendre son tablier... C'est traité avec une grâce trompeuse, on se dit qu'il y a un Bon Dieu pour ces deux frères...Un film qui révèle la grande solitude enfantine et fait voler en éclats le protocole familial.
Bibliographie