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Critique(s)/Commentaire(s) Publiques de
Achille

  • ELLE (2015)
    Paul Verhoeven, 78 ans, unanimement encensé par la critique pour la qualité de son film dont je vous laisse apprécier quelques fulgurances scénaristiques :"ELLE" a quitté son mari qui l’avait frappée par le passé, dans un mouvement de colère, mais adore recevoir des coups de son voisin qui la brutalise et la viole entre deux bénédicités. Enfant, on la soupçonnait d’avoir aidé son père, un tueur psychopathe qui a fait 27 victimes dans son quartier, à coups de fusil à pompe...Sa mère, auguste octogénaire se paie de jeunes étalons dont elle pourrait être l’arrière-grand-mère.Son fils Vincent n’est guère plus brillant, qui se croit le père d’un enfant noir que sa compagne vient d’accoucher !Par contre, le film est traversé par un magnifique matou.
  • L'AMOUR DURE TROIS ANS (2011)
    Pas vraiment d'accord avec vous. Non pas sur l'appréciation du film, que je n'ai pas encore vu, mais sur votre opinion concernant la connerie. Pour ma part est elle hélas illimitée. Lorsque vous voyez avec quelle constance et quelle fréquence, elle inonde les émissions de télévision, et avec quelle obscène acharnement et quelle quotidienne régularité des millions de personnes la vénère et la sanctifie, on est en droit de se poser des questions sur la santé mentale et l'intelligence de nos concitoyens et préférer de loin la compagnie des animaux...
  • ALBERTO EXPRESS (1990)
    Voilà une petite merveille qui nous réconcilie avec le cinéma français d'humour et de gravité -un mélange délicat et instable rarement d(étonnant)- sur un sujet hautement original, magistralement interprété par un Sergio Castellitto époustouflant, sans oublier les acteurs secondaires, tout aussi convaincants, attachants, irrésistibles. Utilisant avec conviction et sans complexe l'irréalité, l'anormalité des situations, la faille fantastique, Arthur Joffe ne quitte jamais son sujet, le rapport de l'enfant avec la figure paternelle, avec émotion, tendresse et cohérence ...
  • TANGO ET CASH (1989)
    Décidément Andrei M. Konchalovsky continue son irrémédiable chute depuis sa virée à l'Ouest. "Le premier maître" est devenu un quelconque tacheron du Septième Art, ayant fait allégeance au Dieu Dollar, connaissant parfaitement son métier et son efficacité, ayant (définitivement ? ) perdu son âme et son talent dans des productions banales, stéréotypées et quelconques. Et ce n'est pas un sympathique clin d'oeil final à Welles et sa "dame de Shanghai" qui sauvera la mise et calmera notre déception.
  • PELLE LE CONQUÉRANT (1988)
    Ah! Ce naturalisme cher au cinéma scandinave qui nous propose un film d'une intense émotion défiant avec allégresse les écueils de la sensiblerie facile et du lacrymal gagne-petit. C'est grand, c'est beau et de toute évidence d'une sincérité débordante. On n'oubliera pas de si tôt l'étonnante prestation de Max von Sydow, en père velléitaire que la vieillesse a fourgué dans l'hésitation, la fuite et la peur... (NOVEMBRE 88)
  • LA TRAVESTIE (1987)
    Voilà une oeuvre à ne rater sous aucun prétexte. Une solide leçon de cinéma de ce qu'on peut faire de plus exécrable et de plus vertigineusement inauthentique. Une accumulation catastrophique de situations invraisemblables, d'une pertinence psychologique désastreuse qui se voudrait la peinture d'une "fêlure" dixit Boisset. Si fêlure, il y a, c'est plutôt du côté de la mise en scène, des tonnes de poncifs indignes du pire mélodrame de cinquième série. D'aucuns y voient un film sur l'aliénation ! Il ferait bien de (re)voir "Les temps modernes" de Chaplin ou le merveilleux film de Tanner "Charles mort ou vif" .
  • LA MAIN DROITE DU DIABLE (1987)
    Quand l'envers du décor devient apparent et que la réalité "vraie" s'affirme, on découvre que derrière les apparences trompeuses et séduisantes du bon père de famille, de la franche et conviviale atmosphère villageoise, grouillent de bien sombres agissements. Ostracisme, racisme, peur et stupidité pour un fameux panier de crabes dans lequel les hautes valeurs de l'Amérique permettent et tolèrent tous les agissements épurateurs. Chapeau aussi à Costa-Gavras d'avoir montré la police tout aussi tortueuse, médiocre, manipulatrice... (NOVEMBRE 88)
  • AUX FRONTIERES DE L'AUBE (1987)
    Voilà bien un étonnant chef-d'oeuvredu cinéma fantastique qui renouvelleet modernise merveilleusement lemythe inaltérable des vampires enleur donnant une réalité quotidienneréactualisée, une pathétique etdouleureuse dépendance que seule laviolence criminelle peut assouvirsous forme de quête vitale d'un sangalimentaire, de survie, dans unquotidien toujours aléatoire quel'apparition du jour, remet enquestion, à chaque fois. D'une poésie visuelle constante, l'oeuvre s'épanouit dans l'indicibleet tranquille horreur d'une nécessitéabsolue où Sisyphe ferait pâle figure.
  • HOMEBOY (1987)
    Suffirait-il de mettre une citation d'Aristote sur "l'homme et la femme", quelques propos pseudo-intellectuels sur les dinosaures, des ralentis sur une plage et un manège de chevaux de bois agrémentés de la présence de Mickey Rourke, sincère mais insupportable, pour berner ou leurrer ainsi les prétendus critiques de cinéma qui parlent sans pouffer ni rougir, de chef-d'œuvre ou d'excellente réalisation (août 88).
  • LE LIEU DU CRIME (1986)
    "Rendez-vous" raté pour Téchiné qui barbote dans un mélodrame inconsistant à force d'académisme ... alors que ce film aurait du évoquer et invoquer toutes les folies de l'âme et de l'amour, nous nous trouvons devant des velléités de passions et un manque. Les acteurs transpirent l'artificiel et le pondéré dans un climat petit bourgeois, dans un petit film, avec des petits rôles ... (29 SEPTEMBRE 1988)
  • QUATRE AVENTURES DE REINETTE ET MIRABELLE (1986)
    Malgré une certaine fraîcheur qui sert et dessert à la fois le film, cette oeuvre de Rohmer laisse peut-être trop de liberté aux comédiens pour acquérir la dimension et l'intérêt des précédentes réalisations ..... Cinéma du spontané, de l'instant (le rayon vert et le matin bleu qui ne durent qu'une minute) il se fragilise pourtant dès lors que l'intérêt du scénario s'amenuise pour devenir anecdotique.
  • COURS PRIVE (1986)
    Quelle indigence... Il suffit donc de montrer un peu de fesses, de situations pseudo-scabreuses, de dénuder systématiquement l'actrice principale, pour croire faire un film... Désastre de la production commerciale.
  • MAX MON AMOUR (1986)
    Une oeuvre superbe et surprenante, dont le sujet en apparence graveleux et pervers, n'est en fait qu'un merveilleux hymne à l'amour, sans scrupules, interdits ou moralisme dérisoire. Une excellente partition musicale, guitare sèche, clarinette, et voix accompagnent cette symbolique histoire anti-conventionnelle, qui ne choquera que les refoulés en tous genres qui balisent nos chambres à coucher .
  • BRAZIL (1985)
    Le chef-d'oeuvre des chefs-d'oeuvre ! Sans mésestimer la virulence dénonciatrice d'un monde "possible", bien plus proche d'une réalité actuelle que d'une (science) fiction prochaîne, le poignant réquisitoire désespéré d'un quotidien informatisé, fiché, codifié, il ne faut pas négliger la merveilleuse histoire d'amour de deux apatrides/opposants du Système, Master Big Brother. C'est sublimement noir, beau, triste, éblouissant, déchirant. L'époque n'est plus à vouloir changer le monde mais que le monde ne nous change pas.
  • DREAM LOVER (1985)
    Le cheminement de l'adolescence vers l'âge adulte est pavé de douloureuses révélations et d'amers constats. Pour l'un des adolescents, la découverte et la fin d'un amour, balayé par un traumatisant avortement et pour l'autre, la prise de conscience des sournois agissements de son père, conséquence (in)directes du traumatisme de sa mère. C'est intelligent, sensible, etonnamment frais et d'une cruelle verite existentielle.
  • CRAZY FAMILY (1984)
    REPONSE A MILAN : Il faut savoir regarder plus loin que son nez, (même si on le croit ou on le sait joli) qu'il soit digne de Cyrano ou comparable à celui de Cléopâtre, il faut dépasser la vision première, "primaire" d'un film, de son scénario et de l'interprétation de ses acteurs. C'est souvent dans la démesure, l'outrance, l'excessif et "l'hénaurme" que les travers d'une société, d'une manière de vivre, peuvent le mieux se dénoncer en décuplant la vision des hérésies, bavures et autres malversations existentielles ....
  • DUNE (1984)
    Une catastrophique rature de Lynch, bien trop ambitieux, dans sa démarche de vouloir adapter un chef-d'œuvre de la littérature de science-fiction. Le roman est bien trop vaste, bien trop touffu, pour se laisser maîtriser par une tentative de transposition au cinéma, forcement réductrice... On ne retient finalement que la maîtrise de certains trucages et l'extrême perfection des décors. Bien peu de chose, en égard à l'œuvre littéraire...
  • LE CERCLE DES PASSIONS (1982)
    Un honnête et sympathique petit film à la distribution prestigieuse, qui de plus est français (ce qui se fait rare) avec une interprétation fort brillante d'Assumpta Serna entre érotisme incestueux et désirs exacerbés. Des rôles secondaires tenus avec rigueur et jamais dévalorisés et une intrigue sans fioritures inutiles. Bref, du bon travail, sans folie ni prouesse (même si le sujet s'y prêtait) et qui se regarde sans déplaisir.
  • LA VIE EST UN ROMAN (1982)
    On ne peut vraiment pas dire que ce film d'Alain Resnais soit une réussite. Il ne suffit pas de concocter un scénario des plus riches et des plus variés pour réussir une démonstration somme toute fort pesante. Vouloir aborder plusieurs époques, évoquer par l'humour les abscons tourments d'un colloque d'enseignants, gloser sur le délire de bonheur absolu d'un richissime quidam et narrer les jeux "préhistoriques" de quelques mômes, donnent une mixture souvent pâteuse et molle, indigne d'un réalisateur à l'oeuvre passé, si riche et si pleine.
  • LE SURVIVANT D'UN MONDE PARALLELE (1980)
    Bien sûr, ce n'est pas (et de loin) un chef d'oeuvre... Pourtant, ce retour de l'au-delà d'un pilote de 747 qui vient de se crasher et qui veut se venger d'un directeur de compagnie aérienne qui a placé une bombe dans son avion, est fort bien rendu (spécialement la séquence de l'accident) avec ses ombres et ses inquiétudes paranormales. Le fantastique dans le cinéma australien reste une denrée des plus intéressantes. Souvenez-vous de "Picnic à Hanging Rock" de Peter Weir.
  • L'AFFAIRE THOMAS CROWN (1968)
    Du bon cinéma d'action et de distraction où l'intrigue oscille avec brio entre la comédie suave et le thriller percutant. Une mention spéciale pour le chef-monteur, futur grand réalisateur.
  • JE T'AIME, JE T'AIME (1968)
    Dommage que "le texte" des principaux protagonistes frise souvent l'artificiel par l'utilisation systématique d'un dialogue "intellectualisé" au possible qui aurait du se cantonner dans les propos pensés via la voix-off. Reste une oeuvre intéressante qui élargit et complète la vision de Resnais sur le temps, la mémoire et le souvenir qu'il aborda déjà, trois ans auparavant, avec "Muriel" sur le terrain de la culpabilité.
  • LE GRAND SILENCE (1967)
    Voila une oeuvre magnifique. Un diamant rare parmi les centaines de scories insipides du western spaghetti traditionnel. Une interprétation hors pair de Jean-Louis Trintignant dans le rôle mémorable de "Silence" un personnage énigmatique qui ne prononce aucune parole dans le film (et pour cause...) et dont se dévoile peu à peu le traumatique et aphone passé. Une mention spéciale aussi pour Klaus Kinski, éclatant de cynisme et de brutalité.
  • LES CENTURIONS (1966)
    Une oeuvre abjecte qui présente le courage et l'héroïsme à hauteur de "couilles-mitraillettes", la guerre, comme une sainte nécessité, l'ennemi comme un sous-homme, sans honneur ni patrie. Un film "pute" à l'extrême, évoquant la torture en l'excusant, décrivant des exécutions et des ratonnades, les justifiant pour la noble cause. Uniquement pour "moraliser" le film, lui évitant les foudres de la censure, actes criminels pratiqués par tous, réprouvés par une minorité et pourtant encensés pour un devoir au-dessus des lois, de l'humanisme, du bons-sens.
  • FERNAND CLOCHARD (1957)
    Fernand Raynaud au cinéma ou l'utilisation d'un réel talent d'artiste de music-hall médiocrement transmis sur un écran. Un scénario bien débile, une histoire abracadabrante, un résultat décevant, d'une nullité affligeante, un film de trop dans la vie du grand comique et c'est hélas pas le seul.
  • LE PORT DE LA DROGUE (1953)
    Cette histoire de microfilm volé par de vilains Américains pour être donné à d'affreux Russes et subtilisé dans l'intervalle par un sympathique pickpocket, présentait, en pleine guerre froide, une allure anticommuniste susceptible de nuire à la carrière du film en Europe. Les exploitants français ont donc écrit des dialogues totalement "factices" mais cadrant au plus près des images. Ceci explique un titre français incompréhensible quand on regarde le film en VO : il n'y a jamais eu de drogue dans "Le port de la drogue"... Ceci dit, à raison : attention, chef-d'oeuvre .....
  • ÈVE (1950)
    Une somptueuse description du milieu théâtral et par extension de celui de toutes activités artistiques collectives où la rouerie et l'hypocrisie relationnelles sont les seules formes de rapports existants entre comédiens, critiques, auteurs et metteurs en scène. A ce titre, la fulgurante composition d'Anne Baxter efface de loin la solide prestation de Bette Davis. A noter la présence de Marilyn Monroe, en soubrette/starlette niaise et sans talent qui accroche le regard et le verre d'alcool .
  • SI BEMOL ET FA DIÈSE (1948)
    Pour qui connait la première version, "Boule de feu", ce film n'est qu'unesombre rature, imitation, déception. Pretexte è certaines scènes de jazzet autres blues, dans différents cabarets de New York, l'oeuvre est fort insipide, essentiellement par le manque depersonnalité de tous les acteurs, unecouleur délavée et maladive et unscénario fort mal concocté où l'humourest aussi absente que le géniechez Lelouch.Certainement un film alimentairede Hawks à qui il arrive de tempsà autre de se perdre pour mieuxbriller dans une oeuvre suivante."Personne n'est parfait" .
  • THE RUNAROUND (1946)
    ON ESSAYE DE NOUS REFAIRE LE COUP DE "NEW YORK MIAMI ........ MAIS LAMONT N'EST PAS CAPRA ...... ET LA FADEUR EST DE MISE DANS CE FILM SANS FOI NI JOIE ......... VIVE LUBITSCH ET CONSORTS ....
  • L'EXTRAVAGANT MONSIEUR DEEDS (1936)
    "PITHIATIQUE" ou les charmes fous du désuet et des "bons sentiments" ..... Quand on est mage, plus est d'Epinal, cinéphile averti et avertissant pour qui le cinématographe, la représentation imagée de notre siècle, est le pain quotidien, on ne devrait pas répugner -à moins de verser dans la controverse intello-parisianique- à mettre Lubitsch, Capra, Wilder et quelques autres, dans le même creuset affectif et créatif : celui de l'humanisme à tout crin, à tout vent qui affirme la noblesse possible de la nature humaine et un optimisme rageur, désarmé et désarmant qui fait chaud au cœur.
  • LES CHEMINS DE LA GLOIRE (1936)
    Décidément Howard Hawks est vraiment un cinéaste essentiel et génial. Sur un sujet mélodramatique au possible (héroïsme, sacrifice, amour contrarié) évitant tous les écueils inhérents au genre qui mènent vers le larmoyant ou la surenchère émotionnelle, il parvient à tourner un film captivant de bout en bout entre documentaire sur la vie dans les tranchées et pertinente vision sur la nature humaine. A noter l'envoûtante présence de June Lang, une actrice hélas trop souvent méconnue et qui vit sa carrière brisée par un bref mariage raté.
  • LES BAS-FONDS (1936)
    Quelle œuvre étonnante. Une exceptionnelle prestation de Louis Jouvet, en aristocrate plein de philosophie et de hauteur. Et surtout deux superbes seconds rôles : celui de Vladimir Sokoloff en tenancier d'une "pension" pour paumés, qui oscille entre hypocrisie et noirceur, celui de Robert Le Vigan, ancien acteur qui ne parvient plus à se vivre misérable et qui finit par se pendre. Une œuvre essentielle du cinéma français.
  • QUATORZE JUILLET (1933)
    Tout le charme d'un quartier de Paris avec l'éternel chanson du film, pour quelques scènes inoubliables comme l'insuccès des pickpockets durant la fête, l'orage qui rapproche le couple sous l'auvent d'une porte, les musiciens qui interrompent un peu trop souvent leur morceau pour boire un verre, alors que les danseurs s'impatientent, le piano mécanique qui dérange un consommateur studieux, les deux commères qui se complaisent du malheur des autres .
  • POIL DE CAROTTE (1932)
    L'oeuvre est remarquable et inoubliable pour l'exceptionnelle interprétation du jeune Lynen dans le rôle de "Poil de Carotte" et que Duvivier reprendra maintes fois dans des films ultérieurs (Il disparu tragiquement en 1943, fusillé par les nazis dans la forteresse de Karlsrühe), pour les scènes "fantastiques" de peur ou de rêves qui s'intègrent merveilleusement dans le récit ainsi que pour le superbe travail sur la lumière ou le noir et blanc devient un élément pictural essentiel .