Dommage que "le texte" des principaux protagonistes frise souvent l'artificiel par l'utilisation systématique d'un dialogue "intellectualisé" au possible qui aurait du se cantonner dans les propos pensés via la voix-off. Reste une oeuvre intéressante qui élargit et complète la vision de Resnais sur le temps, la mémoire et le souvenir qu'il aborda déjà, trois ans auparavant, avec "Muriel" sur le terrain de la culpabilité.