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CRAZY FAMILY-1984-
Nationalité : Japon
Titre VO : Gyakufunsha kazoku
Durée : 1h46
Date de sortie en France : 23/07/1986
Themes
Poisons
- cinéma japonais -
Distributeur : Les Films Singuliers
Visa d'exp. : 60730
Résumé
La famille Kobayashi vient de s'installer dans leur nouvelle maison achetée à crédit. Existence bourgeoise où chacun se cantonne dans ses fonctions attitrées, déterminées : l'épouse à la cuisine et aux plantes vertes ; le fils à ses incessants révisions ; la fille à ses aspirations de chanteuse/lutteuse. Quand débarque le grand-père, cet apparent ordre intangible et rassurant va se retrouver bouleversé à tel point que le père de famille soupçonne tout son petit monde d'être atteint d'une vague de folie.
Critiques et Commentaires
Critique de Jean-Claude pour Cinéfiches
Note Cinéfiches : 12/20
Une excellente première heure, c'est tout.
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Critique/Commentaire
Critiques - Commentaires Public
REPONSE A MILAN : Il faut savoir regarder plus loin que son nez, (même si on le croit ou on le sait joli) qu'il soit digne de Cyrano ou comparable à celui de Cléopâtre, il faut dépasser la vision première, "primaire" d'un film, de son scénario et de l'interprétation de ses acteurs. C'est souvent dans la démesure, l'outrance, l'excessif et "l'hénaurme" que les travers d'une société, d'une manière de vivre, peuvent le mieux se dénoncer en décuplant la vision des hérésies, bavures et autres malversations existentielles ....
Des goûts et les couleurs... Certains ont adoré "Crazy family", et d'autres l'adoreront encore. Pour ma part j'en fus presque atterrée.. pour peu je quittais la salle, avant la fin. Forgé d'un humour que je qualifierai de "primaire" -c'est-à-dire qu'il vaut mieux ne pas chercher la finesse à la bêtise, mais qui doit pouvoir dérider les moins de huit ans, "Crazy Family" se distingue par un scénario original par son absurdité. Cependant, j'aime à penser qu'il puisse être entendu au second degré. Dès lors, il prend quelque intérêt. La famille, comme chacun le sait, est le premier embryon de la société, son premier exemple. Lorsque l'objet d'une longue attente est enfin obtenu, ici une maison, quelle ciment reste-t-il d'une lutte commune, de privations et de rêves partagés.. Dès lors "le mal de la modernité" prend possession de chacun, comme un esprit Malin. On ne vit que pour soi, ses ambitions et son bien-être. La seule, la vraie solution qui demeure : détruire ce qui fut tant désiré pour retrouver la chaleur des proches dans l'inconfort matériel. Dans cette famille difficile de dire qui est le plus fou. Sanctifier nos acquis matériels est trop ancré dans nos moeurs pour accepter sans broncher ce manifeste révolutionnaire de la destruction pour la véritable reconstruction. Difficile aussi de dire où s'arrête le combat criminel et où commence le jeu. Où s'arrête l'amour ? Est-ce encore aimer que tuer pour "guérir" ses proches d'un mal qui n'est que celui de nos civilisations ? Ou peut-être ferions-nous mieux de détruire ces murs qui nous réunissent plus qu'ils nous unissent, et nous disperser pour réapprendre à vivre...
Bibliographie