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LA TRAVESTIE-1987-
Nationalité : France
Durée : 1h47
Date de sortie en France : 03/08/1988
Themes
Prostitution
- cinéma français -
Homosexualité féminine
- cinéma français -
Travestis(sement)
- cinéma français -
Réalisation : Yves BOISSET
Scénario : Yves BOISSET
Inspiration : D'après le roman éponyme de Alain ROGER
Prise de vues : Yves DAHAN et Louis DE ERNSTED
Musique : Philippe SARDE
Décors : Claude BOUVARD
Distributeur : AAA
Visa d'exp. : 66690
Résumé
Nicole Armingault est une jeune avocate de province qui étouffe dans son existence étriquée et fade. Après un traumatisant avortement, elle décide de faire chanter ses moult amants en leur extorquant au passage de l'argent. Puis elle dévalise le coffre de son patron et s'enfuit du Puy pour Paris, déguisée en homme. Là, elle fait la connaissance d'une jeune femme prostituée, prénommée Myriam, qu'elle prend sous sa coupe. Cette dernière meurt assassinée et Nicole va "revêtir" peu à peu sa personnalité.
Critiques et Commentaires
Critique de Jean-Claude pour Cinéfiches
Note Cinéfiches : 4/20
De loin, le plus mauvais film de Boisset, mais hélas pas le seul.
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Critique/Commentaire
Critiques - Commentaires Public
Bof bof bof... c'est vrai, c’est assez chiant. Des personnages indécis et assez perturbés comme celui de Zabou ne doivent pas être mis en scène de façon trop simple, comme le fait Boisset. sans cela, c'est trop insupportable et on n'y capte rien. Alors ? elle est lesbienne ? elle est hétéro ? elle est pute ? alors qu'un personnage ayant plusieurs visages peut être très séduisant ou dramatique, cette fois ci, c'est nul. N'allez pas voir ce film. C'est très emmerdant, je vous le promets.
Qu’est-ce que c'est triste ! et dire qu'un film aussi lugubre sort en plein été, il y en a qui ont le sens du paradoxe. , . avec en prime, une réalisation lourdingue d'un Yves Boisset vraiment pas au meilleur de sa forme, qui réussit seulement à amocher Zabou, contre toute attente ... un beau ratage.
Voilà une oeuvre à ne rater sous aucun prétexte. Une solide leçon de cinéma de ce qu'on peut faire de plus exécrable et de plus vertigineusement inauthentique. Une accumulation catastrophique de situations invraisemblables, d'une pertinence psychologique désastreuse qui se voudrait la peinture d'une "fêlure" dixit Boisset. Si fêlure, il y a, c'est plutôt du côté de la mise en scène, des tonnes de poncifs indignes du pire mélodrame de cinquième série. D'aucuns y voient un film sur l'aliénation ! Il ferait bien de (re)voir "Les temps modernes" de Chaplin ou le merveilleux film de Tanner "Charles mort ou vif" .
Bibliographie