Fiche Film - LE GRAND SILENCE

Souvent spoliés de leurs biens par des banquiers véreux, des bandes de paysans affamés sévissent dans le froid glacial de cet hiver rigoureux de l'année 1898, plus particulièrement dans la province de l'Utah. Devant l'incurie manifeste de cette situation, le gouvernement a permis la formation de milices, adjacentes à la justice constitutionnelle, composées de chasseurs de primes chargés de capturer, morts ou vifs, ces prétendus coupables. Parmi ces violents supplétifs de la justice (expéditive) le plus impitoyable d'entre eux, un certain Tigrero, n'hésite nullement à utiliser la traîtrise et la fourberie pour abattre ses pauvres victimes. Un seul homme s'oppose à ces tueries injustifiées et systématiques, surnommé "Silence" car "après son passage, il ne reste que le silence et la mort" mais aussi pour son dramatique handicap phonique, il est muet depuis qu'enfant, on lui a coupé les cordes vocales pour l'empêcher de parler.

Critiques et Commentaires

Critique de Jean-Claude pour Cinéfiches

Note Cinéfiches : 17/20

Etonnant western spaghetti, tourné dans les fascinantes Dolomites, qui transcende le médiocre lot habituel du genre, par la qualité de sa réalisation et la démarche de son traitement scénaristique où l'on voit le "héros" se faire proprement trucider par l'affreux méchant. Ce qui nous vaut un fantastique duel Trintignant / Kinski, des acteurs de toute évidence fortement imprégnés par leurs époustouflants rôles respectifs. Truffé de séquences spectaculaires, ce chef-d'oeuvre d'une cruauté et d'un réalisme poignants, devenu un film culte, reste indéniablement un grand western unique et flamboyant.

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Critique/Commentaire

Critiques - Commentaires Public

Achille

Voila une oeuvre magnifique. Un diamant rare parmi les centaines de scories insipides du western spaghetti traditionnel. Une interprétation hors pair de Jean-Louis Trintignant dans le rôle mémorable de "Silence" un personnage énigmatique qui ne prononce aucune parole dans le film (et pour cause...) et dont se dévoile peu à peu le traumatique et aphone passé. Une mention spéciale aussi pour Klaus Kinski, éclatant de cynisme et de brutalité.

Bibliographie