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Critique(s)/Commentaire(s) Publiques de
E. MARIN

  • PERMIS DE TUER (1989)
    De toute façon rassurez-vous... A moins d'un (énorme) bide, ils feront des « bond » jusqu'en 2014 (passé cette date Bond tombera dans le domaine public et chacun pourra faire son petit film) le menu pour les prochains : Sachez simplement que Broccoli a été très déçu de ne pas avoir pu utiliser la grande muraille de Chine pour cet épisode....
    Ce Bond est le plus violent de la série, mais aussi l'un des plus drôles... en version originale... L'humour y est essentiellement verbal et intraduisible. Restent sur l'écran des scènes impressionnantes, des acteurs ayant la pêche, des décors outranciers dans la tradition des 'bond', mais aussi une 'pluie' de cadavres qu'aucun 'bon mot' ne vient 'alléger' (Roger, ou es-tu?).. L'histoire est aussi mince et linéaire qu'un cheveu, mais reste logique... bref un film (trop) efficace, manquant de la fantaisie habituelle... un Bond moyen bon... PS: s'étant planté aux USA, espérons que les prochains seront moins américanises.. Pas de 'lethal gadget' ou de 'dirty Kames'..Sinon bond est foutu.
  • LA COULEUR DU VENT (1988)
    On n’entre pas du tout dans ce film... Scénario maigre, somme toute classique, rôle principal banal... et conclusion beaucoup trop longue, sauf si on marche dans le suspens (ce qui doit pouvoir se faire avec énormément de bonne volonté) mention spéciale pour les 3 L : Léotard, Luchini et Léaud... Attendez plutôt qu'il passe à la tv.
  • BEETLEJUICE (1987)
    "Beetlejuice" n'est pas la star de ce film. Non, la star, c'est le monde d'après la mort. Ils se sont visiblement très amusés pour le créer : pastiche de l'administration la plus cornélienne qui soit... Les effets spéciaux sont à petit budget, mais c'est tant mieux. Le grand guignol est préféré à l'horreur et il est réussi. Pas question de chercher une histoire touffue dans ce film, mais le plaisir est presque total, et le réalisateur réussit à nous surprendre dans ses mouvements de caméra et ses transitions entre les plans. Un exercice de style unique et bien réussi...
  • CROCODILE DUNDEE (1986)
    Ce film a eu du succès pour son humour. Pourtant les effets comiques sont plutôt faciles et semblent dater. Moi ce qui m'a beaucoup plus c'est l'honnêteté d'Hogan et sa vision de New-York (c'est peut-être un peu exégète, m'enfin...) il nous montre les somptueux paysages d'Australie mais aussi les braconniers et les sadiques chasseurs de kangourou. Et aussi cette phrase sur New-York: "7 millions de potes qu'ont envie de vivre ensemble! çà fait chaud au cœur!"" et donne à réfléchir... De plus le film se termine sur la déclaration d'amour la plus drôle du cinéma. Pourquoi se priver ?
  • TUER N'EST PAS JOUER (1986)
    « Tuer n'est pas jouer » : le meilleur Bond de ces 15 dernières années. Finis les jeux de mots vaseux de Moore. L'obsession du spectaculaire s'est atténuée au profit des sentiments surtout. Surtout la Bond girl est autre chose qu'un tas de belle chair. Malgré quelques défauts (la baston accrochée au filet à plusieurs 100aines de mètres est d'un classique soporifique et surtout le pré générique le moins surprenant de la série) ce Bond laisse augurer que la série a retrouvé un petit renouveau ....... Moore est mort. Longue vie à Dalton. (25/06/88)
  • RUNAWAY TRAIN (1985)
    Le rapport risque encouru sur habileté du réalisateur est ridiculement faible. A quoi bon avoir des cascadeurs assez dingues pour s'aventurer sur une locomotive enneigée à plus de 120 km/h. si c'est pour les filmer comme un pied ? La psychologie des personnages est aussi rectiligne et monotone que les rails. Le seul personnage un peu intéressant (le chef de la prison) a un rôle réduit à quelques minutes. Musique inexistante et petit budget qui amène à insister sur chaque truc un peu spectaculaire.
  • RIEN QUE POUR VOS YEUX (1981)
    Le meilleur des Moore!! l'intrigue est aussi noire et macabre que Bond... qui tue de sang froid façon Connery pour la première fois en étant convaincant avec les traits de Moore.. les coups de théâtre se suivent assez vite mais jamais trop brutaux, Et les seules longueurs sont dans les scènes d'action, nombreuses à souhait (dont une cascade avec notre 2cv nationale) Moore venait de prouver qu'il pouvait faire autre chose que sourire ou lever les sourcils...
  • THE BLUES BROTHERS (1980)
    Les voitures font du saut périlleux en marche arrière, les prisonniers dansent sur les tables de la cantine, le délire, quoi! Avec la participation de plusieurs stars du R&B(Ray Charles, A. Franklin ...et bien sûr les Blues Brothers dans leur propre rôle), et malgré un mauvais goût chronique de l'humour de ces deux dissidents du « Saturnay night live tv show » qui a produit Eddie Murphy, vous voyez le style de la maison, ce film est bel et bien une débilité énergique loin de tous les clichés du genre. Comédie musicale parodique mais toutes les chansons sont des classiques, quoique peu connues de la "jeune génération".
  • LE SEIGNEUR DES ANNEAUX (1978)
    Deux cas : vous avez lu (ou ingurgité, c'est selon les 3000 pages de Tolkien) et vous regardez le film et alors vous avez une agréable confirmation de vos souvenirs littéraires, plus une beauté artistique indéniable ... mais si vous arrivez totalement ignorant, je vous préviens : l'histoire est frustrante : seule deux-tiers de l'œuvre a été adaptée et manque donc la fin ! L'histoire se termine avec la réapparition de Gandalf le gris et l'anéantissement de l'anneau n'est donc pas sur l'écran .Dommage, surement un problème de temps.. Mais à voir quand même au risque d'être amené à lire 1000 pages au moins.
  • MOONRAKER (1978)
    Les fans détestent, le public adore... snobisme des premiers ou mauvais gout des seconds? S'il est vrai que ce bond est très spectaculaire (chute libre,...), le cote cascades -jeu de mot- cascades, en changeant de décor toutes les minutes, devient vite lassant... « Moonraker » semble être un "agents très spéciaux" sur grand écran... et le cote délicieusement kitch de la série disparaît sous les fortunes dépensées ..... Et puis avouez que James Bond et science- fiction ne font pas bon ménage...
  • L'ESPION QUI M'AIMAIT (1976)
    « The spy who loved me » : Fleming avait interdit qu'on utilise ce roman comme base d'un film (ce roman était très bizarre, presque autobiographique) alors que font les producteurs ? Une sorte de remake de "On ne vit que 2x" mais avec un style beaucoup plus moorien (trop de gadgets et une mise à mort finale trop sadique pour lui) L'intérêt du film est son humour, la voiture sous-marin et surtout Jaws (requin en français) 2m32 et toutes ses dents ! Moore and more d'actions, un coup de fouet après les nullités d'avant ! Le scénario était enfin fait pour Moore.
  • THE ROCKY HORROR PICTURE SHOW (1975)
    Film culte aussi en France, à Paris plus précisément où de nombreux étudiants se sont donnés rendez-vous chaque semaine dans une salle qui le projette. Spectacle garanti sur écran et dans la salle! Un déluge de "décadanse" pour ce film exceptionnel: quelques scènes à but essentiellement comique, d'autres pour déranger, et une idée de génie: avoir un narrateur qui intervient de temps en temps, alors qu'on s'aperçoit à la fin que c'est un peu comme s'il n'y avait pas d'histoire... 118 chansons (style les Who et Elvis) et autant de performances vocales. Let's do the timewalk again!
  • L'HOMME AU PISTOLET D'OR (1974)
    « The golden gun » que retient t'on de ce film ? la prestation de Moore ? Non. Celle de Christopher Lee ? Peut-être. La Bond girl ? Surement pas .... La cascade du saut en voiture? Surement. La musique ? A la rigueur. Mais c'est bien peu pour deux heures. La mise au goût du jour, de l'époque avait primée. Les scènes de karaté sont dignes du plus mauvais "des « Charlots" Après les mythes vaudous de "Vivre et laisser mourir" on s'attaque au thème de l'invincibilité. Plus mauvais roman de Fleming. Plus mauvais film de la série. C'est logique …
  • LE FANTÔME DU PARADIS (1974)
    "Phantom of paradise" est une réalité d'enfer. "Faust" c'est bien, les Beach Boys aussi, Pierre Richard également, mais alors les 3 ensembles ...... De Palma passe du fantastique du premier, à la musique des seconds, avec des séquences d'humour ponctuel, dignes du troisième ... Mais la sauce passe mal, très mal. On peut à la rigueur s'amuser de comparer ça avec Jackson, mais l'intérêt s'arrête là. Le Phantom est assez fort pour casser un mur de briques et se faire ramasser par le premier nain venu. Trop d'incohérences que n'expliquent pas la difficulté et l'originalité de la tâche....
  • TOMMY (1974)
    Inspiré du premier opéra-rock sur vinyl, et avec l'aide du groupe créateur, ce film (non doublé ou sous-titré) est une parabole complètement lucide de ce que peut être les Who ne voulait pas devenir. Images-chocs (Keith Moon, le batteur joue l'oncle vicieux) et une musique tantôt lyrique ("feel me"), pop-punk ("pinball wizard' par Elton John), ou soul ('lady acid' par Turner) toujours interprété par la voix parfaite de Roger Daltrey (chanteur du groupe).. Un monument pas facilement abordable si l'on n'est pas fan de ce groupe pré-punk adulant (littéralement) Marylin. Clapton n'était pas encore drogué et Townshend pas encore pompette .... A voir donc.
  • VIVRE ET LAISSER MOURIR (1973)
    Pour « Vivre et laisser mourir » : branle-bas de combat chez les producteurs de Bond. Connery refuse de rempiler et personne ne veut lui succéder après le bide commercial de Lazenby. Roger Moore, bon samaritain, accepte alors uniquement pour sortir des séries TV qui lui vont si bien pourtant. Manque de pot, le scénario était prévu pour être joué à la façon Connery et ne collait pas à Moore. On décide donc d'écourter les scènes de comédie pour privilégier l'action ... Résultat : des poursuites aussi coûteuses qu'ennuyeuses, ce qui sauve un tant soit peu le film : l'utilisation des mythes vaudous et le sourire de Moore. (les jeux de mots vaseux viendront après)
  • LES DIAMANTS SONT ÉTERNELS (1971)
    Pour "Les diamants sont éternels" sorry Chris .. le seul chef-d'oeuvre de ce film est la performance du coiffeur de Connery (une moumoute plus vraie que nature) Après un pré-génerique au montage encore plus lent que la musique .... Une Bond girl qui ferait mieux de se taire et un Blofeld travesti et grossier et surtout ce truc sur la plate-forme à la fin. J'en baille encore. Ce qui sauve ce film, c'est la musique et les tueurs homosexuels s'en allant main dans la main après leurs crimes. Connery avait donné son cachet à des oeuvres de charité. Etait-ce pour cela qu'il perdit son enthousiasme et sa forme athlétique ? Comme si on le forçait à jouer ...
  • L'OR SE BARRE (1969)
    Ce film a une réputation de film spectacle (avec les mini-cooper virevoltant sur les toits, dans les égoûts..) mais pour un spectateur moderne cette poursuite est presque le point faible du film! L'intérêt en est aujourd'hui ce ton inhabituel, éminemment 'british'.. Michael Caine était au meilleur de sa forme et l'équipe qui l'entourait apparaissait comme en 'mission impossible' hautement kafkaïenne (enfin j'y vais un peu fort)..et une fin en queue de poisson mais sans les arêtes... bref un film à voir et qui souffrirait sans doute un excellent remake..
  • AU SERVICE SECRET DE SA MAJESTÉ (1969)
    "Au service secret de sa majesté" unique apparition de Lazenby qui prit la grosse tête durant le tournage. Mais cela n'apparait pas a l'écran ou sa présence indiscutable sur un rôle difficile car en dehors des habitudes (James Bond se marie !!) et oui ...... (James Bond se marie!!) Le moins machiste et le plus mouvementé des Bond (autant du point de vue de l'histoire que du mouvement de la caméra) pour un des 5 meilleurs de la série ...
  • BLOW-UP (1967)
    L'énigme policière n'est ici même pas seulement un prétexte. Son déroulement est dans le film trop partiel, même si la scène des agrandissements est d'un suspens génial... On peut plutôt voir ce film comme une sorte de documentaire sur la solitude de l'égoïsme, également sur l'état d'esprit de ce milieu des années 60 (ah! ce passage des Yardbirds ! Vous ne pourrez plus écouter la musique de la même façon après cette vision du public). Un film prenant, silencieux, très coquin, en tout cas désillusionné sur l'happy life des 60's. Se guérir avec «The knack» de Lester tout de suite après ....
  • LA GRANDE COURSE AUTOUR DU MONDE (1965)
    Diabolo et Satanas vous connaissez? Le film est une sorte de super bande-dessinée avec un mélange détonnant de Jules Verne et de comique du film muet. Le couple de "Certains l'aiment chaud" refait des siennes et joue à fond sur l'opposition héros-faire valoir. Curtis fait de la pub pour la lessive et le dentifrice et Lemmon pour le cirage. 160 minutes c'est long à priori, mais nécessaire ici pour savourer un film sans temps mort, il faut le dire! Pour les jeunes et les moins jeunes...
  • OPÉRATION TONNERRE (1965)
    Mon chouchou que dire de plus... Adapter Tintin à l'écran est très difficile, pourtant c'est ce a quoi correspond « Opération tonnerre », les femmes en plus (4 ou 5 et en maillot de bain de temps en temps...) La scène finale réunissant plus de 40 plongeurs est la plus longue, la plus rythmée de toutes les batailles sous-marines du cinéma.. Même si la qualité de l'image semblera bien fade après le "Grand bleu".
  • GOLDFINGER (1964)
    "Goldfinger" : super tintin is back ! Les femmes en plus. Un lieu unique (les U.S.) une psychologie délicieusement sommaire, un méchant délicieusement sadique, des gadgets délicieusement incroyables et des filles délicieusement délicieuses ..... étonnant la différence avec « Bons baisers de Russie » pourtant 1 an seulement avant et encore plus avec « Dr No », 2 ans avant. La recette du succès était trouvée. Peu de temps mort et un garde du corps qui laisse pressentir le genre requin de « L'espion qui m'aimait ». La scène du laser est aussi sublime que l'attaque du fort Knox et aussi la fausse fin, rare dans les Bond .... Sûrement un des cinq meilleurs.
  • BONS BAISERS DE RUSSIE (1963)
    Une des adaptations les plus fidèles de Fleming, un peu en marge de la série telle qu'on la connaît maintenant. C'est pas du goût de tout le monde apparemment, mais il n'empêche que ce Bond mérite amplement un classement dans les cinq premiers, car je vous défie d'y trouver une faiblesse
  • JAMES BOND 007 CONTRE LE DOCTEUR NO (1962)
    Dr No: Bond tire nonchalamment deux balles dans le dos d'un adversaire désarmé ... Vous avez dit violence ? L'humour semble absent des nombreux morts qui ponctuent le film ... Le film comporte deux parties: la première était fidèle au splendide bouquin de Fleming, la seconde (sur l'île) presque pas ... La séquence du tunnel est molle et sans intérêt... à vrai dire avec 25 ans de recul, on voit mal pourquoi le public avait autant marché. Mais heureusement pour la suite ... en bref, à voir si vous aimez le style rétro(habits, musique, etc) tout en jouant aux cartes par exemple...
  • CERTAINS L'AIMENT CHAUD (1959)
    Les travestis ne sont pas du tout crédibles, mais c'est bien mieux comme ça. Ce film est exemplaire quant à la mise en scène, beaucoup moins pour l'histoire, trop découpée, où l'on sent bien que chaque scène est introduite d'un seul coup pour rattraper le manque de souffle de la fin de la précédente ..... A voir en salle ou à la télé, mais surtout en VO, pour la voix hachée de Curtis et surtout les "pou pou di pou" de Marilyn
  • L'HOMME QUI EN SAVAIT TROP (1956)
    Expliquez-moi s'il vous plaît ou je vais me croire dingue. J'adore "Le rideau déchiré", "Les oiseaux", la période anglaise de Hitchcock... mais je ne vois pas la moindre once d'intérêt à l'homme qui en savait trop... Attitude réconfortée par les commentaires de quelques gens de la salle qui le trouvait ...nul.. (c'etait pourtant une vo sous titrée) la musique est inexistante (pas comme dans "La mort aux trousses" ou "Psychose"). Doris Day chante mieux qu'elle ne joue, Gelin mourant semble vouloir attraper les mouches... suis-je normal?
  • FENETRE SUR COUR (1954)
    S'il est vrai que la réalisation était presque parfaite, l'adaptation a du donner pas mal de sueurs froides à William Irish, l'auteur du superbe bouquin.... Les appartements sont autant de petits théâtres, mais la conclusion (les flashes, quelle horreur!!) et la musique, ou plutôt 'muzak' de fête foraine détériore considérablement l'ensemble... Le film aurait été superbe, s'il s'était limité au voyeurisme de Stewart, le suspense mal ficelé n'aurait jamais dû exister.