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LA GRANDE COURSE AUTOUR DU MONDE-1965-
Nationalité : États-Unis
Titre VO : The great race
Durée : 2h37
Date de sortie en France : 16/02/1966
Genre : COMÉDIE
Réalisation : Blake EDWARDS
Prise de vues : Russell HARLAN
Musique : Henry MANCINI
Produit par Martin JUROW
Cascades : Bill HICKMAN
Nota
Le film détient le record de la plus grande scène de bataille de tartes à la crème de l'histoire du cinéma
Distributeur : Warner Bros
Visa d'exp. : 30997
Résumé
Cent-soixante minutes de délire et de gags en cascades durant l'incroyable course automobile reliant New-York à Paris, qui oppose parmi les favoris de la folle épreuve, le grand Leslie et l'ingénieux professeur Fatalitas, concoctés par l'inspiré Blake Edwards.
Critiques et Commentaires
Critique de Jean-Claude pour Cinéfiches
Note Cinéfiches : 14/20
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Critique/Commentaire
Critiques - Commentaires Public
Diabolo et Satanas vous connaissez? Le film est une sorte de super bande-dessinée avec un mélange détonnant de Jules Verne et de comique du film muet. Le couple de "Certains l'aiment chaud" refait des siennes et joue à fond sur l'opposition héros-faire valoir. Curtis fait de la pub pour la lessive et le dentifrice et Lemmon pour le cirage. 160 minutes c'est long à priori, mais nécessaire ici pour savourer un film sans temps mort, il faut le dire! Pour les jeunes et les moins jeunes...
Voila un exploit que le grand Leslie n'est pas près de réussir. "Tout le prologue de cette course autour du monde ne tourne qu'autour de parades désopilantes, exécutées de manière parfaite par une caricature de mode, le grand Leslie, perpétuellement combattues par un revanchard désordonné et grimaçant condamné aux gamelles perpétuelles.Celui qui est beau, riche, performant et célèbre peut-il ressentir le désespoir continuel de son inverse et ne faire qu'un avec lui?Le noir contre le blanc n'est finalement que le noir et le blanc osmose indispensable dont le déterminisme de cette aventure a absolument besoin pour se réaliser, ceci sur des milliers de kilomètres par tous les temps dans un circuit n'étant qu'une unité parfaite entre performances et désastres.Ce film extrêmement drôle de bout en bout est presque Kantien, il définie comme grandeur négative l'échec se débarrassant d'une antinomie pesante pour devenir l'égal aussi performant mais inversé de la réussite.La révélation du logis de l'infiniment petit. Une monade quantique asymétrique élaborant sa thèse et son antithèse en parallèle à l'aide de leurs antonymes respectifs.Finalement, l'échec n'est que le palindrome de la réussite.".
Bibliographie