Critique(s)/Commentaire(s) de Jean-Claude (Administrateur Cinefiches)

Voir ses 50 films notés

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  • LES P'TITS POULBOTS (1947)
    Note : 14/20
    Précieux court métrage documentaire sur un quartier parisien, ses mômes devenus emblématiques et l'incontournable dessinateur qui les a immortalisés.
  • DARATT SAISON SÈCHE (2006)
    Note : 15/20
    Sur les immuables thématiques de la vengeance, du pardon et de la culpabilité, une lente et amène oeuvre d'origine franco-tchadienne, efficace et sobre, d'une urgente bienvenue, fort justement primée au festival de Venise.
  • L'AMBASSADE (1973)
    Note : 13/20
    On pense évidemment au Chili et à la prise du pouvoir du général Pinochet, alors que, bien sûr, la situation filmée est adaptable à n'importe quel pays en situation de conflit armé. D'ailleurs les derniers plans donnent une dimension plutôt inquiétante, dans une sphère d'anticipation prémonitoire, au court métrage, qui révèle le vrai lieu de la tragédie.
  • L'INCROYABLE DESTIN DE HAROLD CRICK (2006)
    Note : 15/20
    Sympathique réalisation souvent drôle, au subtil scénario tordu et tortueux, qui se regarde avec un réel plaisir, et en prime la rayonnante Maggie Gyllenhaal au sourire délicieux comme un cookie tout frais, tout chaud.
  • CHOUGA (2007)
    Note : 14/20
    Libre adaptation du célèbre roman de Léon Tolstoï, "Anna Karénine", maintes fois adapté au cinéma, cette oeuvre hiératique et sophistiquée met en relief les subtils clivages sociétaux entre les tenants de la traditionnelle capitale du pays, Almaty, (anciennement Alma-Ata) une cité historique, parlant essentiellement kazakh, avec les résidents d'Altana, la nouvelle capitale, moderne et administrative et politique, où prédomine largement la langue russe. Certains thuriféraires du metteur en scène, au vu de ses réalisations antérieures, risquent d'être plutôt décontenancés par les orientations narratives de plus en plus elliptiques de Darezhahn Omirbaev qui semble avoir trouvé dans l'actrice Tourgambaeva, sa nouvelle égérie.
  • REQUIEM (2006)
    Note : 16/20
    Quand la foi donne les foies ou l'extrémisme religieux dans ses basses oeuvres. Edifiant et révoltant. Qui appelle peut-être à une réaction tout aussi extrême : pendre le dernier patron avec les couilles du dernier curé !
  • L'ÉTÉ DU DÉMON (1978)
    Note : 14/20
    Scénaristiquement, le film nous fait penser à la solide et troublante réalisation de Hirokazu Kore-Eda (2004) : "Nobody knows" et par son climat profondément déprimé, déprimant, au crépusculaire film de Nagisa Oshima (1969) : "Le Petit garçon", tous trois nous proposant une perturbante vision, désastreuse et désarmée, de l'enfance face à l'impassibilité des adultes et à l'indicible cruauté parentale.
  • LA SICILIENNE (2006)
    Note : 11/20
    Technique parfaitement maîtrisée, dialogues pointus et irréprochables voire impeccables, mais pourquoi cet incroyable manque d'imagination dans le choix d'un scénario archi vu, lu, entendu. On peut suggérer aussi un titre un peu plus signifiant quant au rapport entre l'intrigue et la terminologie échiquienne; "la sicilienne" est une combinaison défensive alors que notre bonhomme est plutôt en train d'attaquer, d'intriguer et d'anticiper un radical et mortel doublé.
  • LA MÉTHODE (2005)
    Note : 14/20
    Des méthodes et des méfaits du néo-libéralisme d'aujourd'hui et de demain, où l'être humain n'est plus considéré qu'en fonction de l'intensité de sa hargne pour vaincre, de la méprisante violence de ses ambitions et de l'âpreté sans bornes de son ressentiment envers autrui. Message clair et sans aucune ambiguïté, mais la caustique confrontation finit un peu par tourner à vide et peine avec difficulté, dans un démonstratif un peu trop théâtralisé, à nous faire partager sa nécessaire dénonciation.
  • L'HOMME DES FLANDRES (2006)
    Note : 14/20
    Salutaire documentaire qui perce (un peu) le mystère Dumont, (ou la dissimulation ?)plus à l'aise sur un tournage, derrière une caméra que devant l'objectif et dont on aurait souhaité un peu plus de distance iconoclaste par rapport au sujet et un peu moins de d'affables déférences (idolâtres ?) de la part de notre jeune documentariste.
  • LES PROMESSES DE L'OMBRE (2007)
    Note : 16/20
    Epoustouflante composition de Viggo Mortensen, décidemment incontournable, en ambivalent homme de main dévoué et tranchant, face à un Vincent Cassel forçant un peu trop dans le vitupérant psychotique, sans oublier, égal à lui-même, l'immense Armin Mueller-Stahl, un monument du septième art qui pointe discrètement du côté des Max Von Sydow et autres Alec Guinness de nos nuits blanches.
  • HARRY POTTER ET LA COUPE DE FEU (2005)
    Note : 13/20
    Pour les amateurs du genre. Pour les autres cela pourrait sembler plutôt bêtement complexe et puérilement lourdingue. Heureusement l'humour fait partie du détour.
  • FAMILY PORTRAITS (2003)
    Note : 14/20
    Il y a plusieurs manières d'appréhender cette incroyable trilogie de l'horreur. La plus facile et la moins constructive serait un rejet catégorique de l'ensemble, en l'accusant d'être simpliste, complaisant, gratuit, malsain. Il serait tout aussi fallacieux de crier au film culte, agrémenté d'éloges dithyrambiques et univoques. Reste que ces quelques portraits vitriolés et douloureux d'une Amérique abyssale où s'entrecroisent la folie et la culpabilité, la sauvagerie et le refoulement sont bien les négatifs exacerbés d'une frange importante de la population qui batifole derrière les goupillons de nos bénitiers et les viriles harangues de nos militaires défilés.
  • LE DAHLIA NOIR (2006)
    Note : 14/20
    D’un désormais classique de la littérature policière américaine, Brian de Palma a su tirer une adaptation libérée du "roman nourricier" et un intéressant hommage au film noir des années 1950, avec la complicité de quelques acteurs convaincants.
  • LA NUIT NOUS APPARTIENT (2007)
    Note : 15/20
    Malgré une filmographie des plus modestes (3 films en 13 ans) James Gray reste un réalisateur incontournable, de par la solidité scénaristique de ses productions, ses passionnelles récurrences cinématographiques (les Queens, la mafia russe, la famille) et sa constante maîtrise et fermeté dans son exceptionnelle direction d'acteurs.
  • CHRONIQUES DE GRIESHUUS (1925)
    Note : 17/20
    De bout en bout magnifique et captivant, pour une histoire intemporelle qui mêle avec finesse et mesure, dramaturgie familiale et discret fantastique, une réalisation particulièrement séduisante, commise par un metteur en scène rare, d'une filmographie minimaliste, se résumant à deux uniques longs métrages.
  • SOEURS DE GLACE (2004)
    Note : 5/20
    Prenez une pincée de science-fiction bas de gamme, mâtiné d'érotisme soft et de neige canadienne, une giclée de teenagers en manque d'affirmation, vous rajoutez un stupide final aisément prévisible, quelques trucages basiques sur un fond sonore conventionnel et conventionné, vous agitez dans le sens onanistique et vous aurez votre énième production clonée d'un genre passe-partout, casse-bonbons.
  • NEUVAINE (1984)
    Note : 14/20
    Première réalisation du metteur en scène, premiers petits pas dans son univers tourmenté qui rappelle certains écrits lumineux d'un Chessex ou d'un Calaferte.
  • COW-BOY (2007)
    Note : 11/20
    Rien à reprocher au tourbillonnant Benoît Poelvoorde qui assume avec compétence le farfelu personnage d'un narcissique et fragile quadragénaire, en doute et en soute, cherchant à redonner un sens à sa pitoyable et vacillante existence. En effet, c'est plutôt dans l'homogénéité narrative que le bât blesse et que l'autocar se met à caler nerveusement : trop de scènes inutiles, souvent d'une suicidaire longueur, trop de répétitions scéniques lourdes et fastidieuses menant à une piétinante stagnation dans l'évolution de l'intrigue. Et que dire de l'impasse finale, d'une médiocre incongruité scénaristique ! Nous suggérons une année sabbatique pour le réalisateur belge Benoît Mariage qui semble nécessaire et incontournable.
  • HARD CANDY (2005)
    Note : 16/20
    Malgré une évidente théâtralisation scénaristique, accentuée par un oppressant huis clos, il reste l'époustouflante performance d'Ellen Page, entre diffuse fragilité et monstrueuse détermination qui apporte, à elle seule, au film sa véritable dimension de folie et de mort, inéluctable et allant en subtil crescendo.
  • ULRIKE MARIE MEINHOF (1994)
    Note : 14/20
    Oeuvre-témoignage éloignée de toute polémique dénonciatrice et qui parvient fort justement à nous intéresser, sans pour autant percer l'énigme d'un tel parcours radical.
  • PARS VITE ET REVIENS TARD (2006)
    Note : 9/20
    Au vu de l'excellent et prenant roman de l'écrivaine Fred Vargas, cette piètre adaptation frise presque le lamentable et l'insipide. Il est vrai que la complexité de l'intrigue policière et la pléthore de personnages ne sont pas en faveur d'une transposition aisée. Il est vrai aussi que le metteur en scène ne s'est jamais distingué par l'envergure et la transcendance de ses réalisations antérieures.
  • JUNO (2007)
    Note : 16/20
    Une actrice vraiment exceptionnelle (Ellen Page) -souvenez-vous de sa déjà stupéfiante interprétation d'un petit chaperon rouge plus impitoyable que tous les loups grenouillant sur la toile, dans "Hard candy" de David Slade- de superbes dialogues d'une finesse exquise et raffinée, une incomparable pertinence et permanence d'un humour (qu'il soit verbal ou de situation) nimbé de grâce et de gravité, font de cette oeuvre intelligente et drôle, un mémorable bonheur de cinéma.
  • PING-PONG (2006)
    Note : 15/20
    Sur la thématique du huis clos relationnel et de l'étouffant et pesant non-dit d'une communication défaillante, voire absente, Matthias Luthardt nous livre un rigoureux film de fin d'études acéré et violent, d'une brutalité feutrée, presque caline qui pourtant en moins de rien provoque les pendaisons et les noyades.
  • POPULACE (1990)
    Note : 15/20
    Séduisant !
  • LA VIE DES AUTRES (2006)
    Note : 16/20
    Lorsque vingt pour cent de la population surveille les quatre-vingt pour cent restants, quand un service de police politique, de renseignements, d'espionnage et de contre-espionnage (la Stasi : STAatsSIcherheit) imprime son omniprésence dans le quotidien et l'intimité des citoyens et que toutes vélléités d'opposition ou seulement de désaccord au régime constitue une faute grave, la gangrène étatique devient gouvernance et l'être humain n'est plus qu'un pion, un numéro, un matricule.
  • SMART ALEK (1993)
    Note : 14/20
    Mordant et drôle !
  • GÉNÉRATION BRULÉE (1998)
    Note : 7/20
    Prenez tous les ingrédients pachydermiques du mélodrame médiocre et facile (drogue, suicide, alcoolisme, prostitution) agitez dans le sens que vous voulez et faites un bon somme, en attendant la fin du film : vous n'aurez pas perdu votre temps.
  • MANOUCHES (1992)
    Note : 13/20
    Foncièrement sympathique !
  • WHAT A WONDERFUL WORLD (2006)
    Note : 14/20
    Beaucoup d'esbroufe, mais aussi un certain savoir-faire dans ce touffu millefeuille cinématographique où se côtoient et se bousculent les genres, proche du meilleur et du plus agaçant d'un Beineix, mais aussi profond sens de l'image, du plan, de la perspective. Un réalisateur à suivre, dans les prochaines années.
  • IT'S A FREE WORLD (2007)
    Note : 17/20
    Exploiter plus pour gagner plus. Entre blairisme triomphant, sarkozysme arrogant et désormais hollandisme rampant, une société de merde est en train de se mettre insidieusement en place. Pour Ken Loach, ce n'est pas l'homme qui est mauvais, mais le milieu qui le corrompt. Sur les fondamentales notions de morale individuelle et collective, une oeuvre terrible, lucide et profondément désespérée.
  • TRUMAN CAPOTE (2005)
    Note : 16/20
    Epoustouflante interprétation de Philip Seymour Hoffman, fort justement récompensé par l’Oscar du meilleur acteur, qui éclipse par sa fulgurante et suave prestation l’ensemble des autres acteurs du film, perçus (à tort) comme bien pâles et plutôt quelconques, face à sa tonitruante composition.
  • LUCKY YOU (2007)
    Note : 8/20
    Vous aurez deviné, le personnage principal du film est le poker dont les nombreuses et diverses séquences occupent plus de la moitié du film, avec de subtiles variantes quant aux différents enjeux de chaque partie. Ce n'est d'ailleurs pas pour rien que le metteur en scène Curtis Hanson s'est adjoint la présence et les conseils de plus d'une vingtaine de vrais joueurs réputés, présents aux tables de jeux et sur le plateau de tournage. Et vous comprendrez aisément que pour cette raison, les apartés sentimentaux, les scènes filmées en dehors des casinos, l'intrigue en générale sont plutôt sommaires et clairsemés au détriment de l'incontournable jeu de cartes.
  • THE FOUNTAIN (2006)
    Note : 8/20
    Un prétentieux galimatias new-age, en forme de fourre-tout mystico-fantastique, mal joué, mal monté, lourdement abscons (pour ne pas être plus bref encore) au possible, à la narration lourde et ampoulée, affectée et passablement impubère. Pour sortir de cette arboriculture dégénérée, autant voir et revoir le beau dessin animé canadien de Frédérick Back : "L'homme qui plantait des arbres".
  • LE VIOL DU VAMPIRE (1967)
    Note : 3/20
    A l'arrivée, une bouillie infâme et indigeste, réalisée et montée n'importe comment, par un soir de profonde ébriété ou de panique existentielle, avec des acteurs déjantés ayant moult difficultés à cacher leur hilarité devant la débilité totale de l'ensemble. En fait, le viol de l'intégrité mentale du spectateur.
  • LES AMBITIEUX (2006)
    Note : 14/20
    Karen Viard, souvent excellente, étincelle dans le mépris condescendant et la méchanceté incisive, pour une histoire somme toute sympathique et bienvenue, correctement narrée, convenablement filmée, malgré un médiocre happy end plutôt artificiel et décevant qui n'entache nullement la qualité de l'ensemble.
  • JUNGLE GROUND (1995)
    Note : 4/20
    Une vertigineuse plongée dans la médiocrité cinématographique canadienne, d'une bêtise insondable pour une oeuvre-poubelle qui hante les rayonnages de certaines vidéothèques prétendues "hauts de gamme".
  • DES GRADES ET DES HOMMES (1929)
    Note : 16/20
    L'univers délicat et fin des écrits d'Anton Tchekhov et celui des petites gens face aux supérieurs, à la hiérarchie, aux lourds symboles du pouvoir et de l'autorité.
  • IDYLLE (1983)
    Note : 13/20
    Adaptation réussie de l'histoire éponyme de l'excellent nouvelliste Guy de Maupassant, ce court métrage bienvenu est construit sur le principe des films muets, sans parole et avec des intertitres. On est du voyage.
  • 1812 (1912)
    Note : 13/20
    Pour l'époque, la réalisation est assez prenante, jamais ennuyeuse et sans trop de parti pris pro-soviétique, voire anti-français lourdingues.
  • ORAGE (1983)
    Note : 13/20
    Petits aléas et surprises de la vie (et de la mort) sous forme de sympathique court métrage plus vrai que nature, qui nous laissa un fort bon souvenir.
  • THE GRUDGE 2 (2006)
    Note : 9/20
    On se fout du monde et des fantômes dans cette stupide resucée d'une oeuvre précédente du même réalisateur où les seules motivations sont de faire sursauter le spectateur, à intervalles réguliers, avec des effets spéciaux faciles, bien cymbalisés et vider le déjà maigre portefeuille du petit nigaud de spectateur copieusement pop-corné.
  • GARAGE (2007)
    Note : 15/20
    Méticuleuse chronique d'un profond délabrement existentiel, sur fond de misères relationnelles et de navrante sclérose du coeur. Constance et permanence de la désolation. Même les morts-vivants ont des états d'âme.
  • LES ENFANTS DE NÉANT (1968)
    Note : 14/20
    Des damnés de la terre aux temps modernes, toujours le même bonheur assuré.
  • HOSTEL (2005)
    Note : 9/20
    Alors que la première partie du film est plutôt inepte et niaise, la seconde se révèle pesante et gratuite de part ses insistantes et tranchantes intrusions, volontairement excessives, dans le gore répugnant, l'horreur outrancière et le chirurgical complaisant. Autant revoir les quelques classiques inamovibles de l'étonnant Gordon Herschell Lewis plutôt que cette inconsistante et prétentieuse pochade, tout juste digne d'un médiocre carabin refoulé et destinée à un public d'adolescents attardés, en purulente phase d'acné pubertaire, en flagrant manque d'acmé orgasmique.
  • LE BRAS DE LEVIER ET LA RIVIERE (1973)
    Note : 11/20
    Film éducatif qui n'apporte et n'enlève rien à la vaste et variée filmographie de Michel Brault ..... .
  • JE SUIS UNE LÉGENDE (2007)
    Note : 14/20
    Après le sobre Vincent Price et le christique Charlton Heston, c'est donc l'athlétique Will Smith qui incarne Robert Neville, le légendaire héros du fameux roman Richard Matheson, avec aisance et conviction. Plus discutable, la composition hystérico-hurlante des faméliques créatures de la nuit, entre hobbits hormonés et danseurs de butô dégénérés et la dernière heure plutôt banale et convenue. Une mention spéciale à la ville de New York méconnaissable et à l'expressive chienne survivante.
  • ELOGE DU CHIAC (1969)
    Note : 15/20
    Intelligent, frais et pétillant, une oeuvre de bonne facture.
  • INTO THE WILD (2007)
    Note : 16/20
    D'après l'histoire vraie d'un jeune homme de vingt-trois ans, Christopher Mac Candless, en rupture de ban et de société, superbement narrée par Jon Krakauer dans un livre étonnant et magnifique ("Voyage au bout de la solitude"), Sean Penn a su tirer la quintessence émotionnelle d'une oeuvre balayée par une profonde authenticité humaine bien au-delà de cette angélique et déraisonnable errance absolutiste où se mêlent en cascades, innocence, candeur et fraîcheur. En prime et en nécessité, de solides acteurs pénétrés de leur rôle, une somptueuse prise de vue magnifiant les paysages traversés, une intelligente et pertinence construction scénaristique en dramatiques ellipses concentriques. Finalement, une oeuvre désenchantée d'une grande beauté formelle, baignée d'une inhabituelle tristesse jamais infondée, entre nostalgie d'un passé aventureux depuis fort longtemps révolu et fuite obstiné de lendemains qui déchantent forcément. Nous sommes peut-être tous des Christopher en partance, à certaines heures pâles de la nuit. Mais la plupart d'entre nous, au matin, restent frileusement à quai, trop sages ou trop lâches.
  • LE TEMPS PERDU (1963)
    Note : 14/20
    Comme d'habitude, la caméra de Michel Brault reste proche de ses personnages, sans les bousculer ni les effaroucher, simplement pour en tirer, en donner l'essence même de leur vie, de la vie, dans toute sa simplicité / complexité.
Notes de Jean-Claude
(par valeur décroissante)
FilmNote
CHRONIQUES DE GRIESHUUS (1925) 17
IT'S A FREE WORLD (2007) 17
REQUIEM (2006) 16
HARD CANDY (2005) 16
LA VIE DES AUTRES (2006) 16
TRUMAN CAPOTE (2005) 16
DES GRADES ET DES HOMMES (1929) 16
LES PROMESSES DE L'OMBRE (2007) 16
JUNO (2007) 16
INTO THE WILD (2007) 16
DARATT SAISON SÈCHE (2006) 15
L'INCROYABLE DESTIN DE HAROLD CRICK (2006) 15
PING-PONG (2006) 15
ELOGE DU CHIAC (1969) 15
LA NUIT NOUS APPARTIENT (2007) 15
POPULACE (1990) 15
GARAGE (2007) 15
L'HOMME DES FLANDRES (2006) 14
LE DAHLIA NOIR (2006) 14
NEUVAINE (1984) 14
WHAT A WONDERFUL WORLD (2006) 14
LES AMBITIEUX (2006) 14
LES ENFANTS DE NÉANT (1968) 14
LE TEMPS PERDU (1963) 14
LES P'TITS POULBOTS (1947) 14
CHOUGA (2007) 14
L'ÉTÉ DU DÉMON (1978) 14
LA MÉTHODE (2005) 14
FAMILY PORTRAITS (2003) 14
ULRIKE MARIE MEINHOF (1994) 14
SMART ALEK (1993) 14
JE SUIS UNE LÉGENDE (2007) 14
HARRY POTTER ET LA COUPE DE FEU (2005) 13
1812 (1912) 13
L'AMBASSADE (1973) 13
MANOUCHES (1992) 13
IDYLLE (1983) 13
ORAGE (1983) 13
LA SICILIENNE (2006) 11
LE BRAS DE LEVIER ET LA RIVIERE (1973) 11
COW-BOY (2007) 11
PARS VITE ET REVIENS TARD (2006) 9
THE GRUDGE 2 (2006) 9
HOSTEL (2005) 9
THE FOUNTAIN (2006) 8
LUCKY YOU (2007) 8
GÉNÉRATION BRULÉE (1998) 7
SOEURS DE GLACE (2004) 5
JUNGLE GROUND (1995) 4
LE VIOL DU VAMPIRE (1967) 3