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THE FOUNTAIN-2006-
Nationalité : États-Unis
Titre VO : The fountain
Durée : 1h36
Date de sortie en France : 27/12/2006
Genre : FANTASTIQUE
Réalisation : Darren ARONOFSKY
Prise de vues : Matthew LIBATIQUE
Musique : Clint MANSELL
Distributeur : TFM Distribution
Visa d'exp. : 116833
Résumé
A l'époque des conquistadors espagnols, le seigneur Tomas accepte de partir pour les beaux yeux de la Reine à la quête de "l'arbre de vie" dans les lointaines contrées mayas pour contrecarrer les terrifiantes folies sanglantes du Grand Inquisiteur...
A notre époque, le docteur Tom Créo croit avoir découvert la solution miracle dans l'écorce d'un arbre poussant dans une lointaine région du Guatémala pour enrayer la maligne tumeur cérébrale de son adorée épouse Izzi...
Quelque part, au 26e siècle, un cosmonaute "bouddhiste" sur une planète-bulle semble avoir trouvé l'amour, l'arbre et la vérité ultimes (tout un programme !).
Critiques et Commentaires
Critique de Jean-Claude pour Cinéfiches
Note Cinéfiches : 8/20
Un prétentieux galimatias new-age, en forme de fourre-tout mystico-fantastique, mal joué, mal monté, lourdement abscons (pour ne pas être plus bref encore) au possible, à la narration lourde et ampoulée, affectée et passablement impubère. Pour sortir de cette arboriculture dégénérée, autant voir et revoir le beau dessin animé canadien de Frédérick Back : "L'homme qui plantait des arbres".
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Critique/Commentaire
Critiques - Commentaires Public
signature non-référencée
Peut-être, mais : on ne peut faire le reproche à Aronofsky d'une naïveté et d'une approche très adolescente de l'amour (il est l'époux depuis peu de Rachel Weiss actrice principale de son film). Sa déclaration (critiquable sur le plan formel) reste bouleversante en tous points. Si le style hermétique de la mise en scène (trois périodes) et de la photographie en opposition à un système narratif linéaire peuvent dérouter, il n'en reste pas moins une oeuvre hors normes, sincère et bouleversante. Magistrale. h. gartner.
"The Fountain" est une toile initiatique d’une tristesse caniculaire hors du commun, montrant toutes époques confondues, l’indispensable besoin de se découvrir à l’aide de la conquête d’une paix intérieure, ceci dans un contexte guerrier, scientifique ou futuriste. Que ce soit dans l’intrigue, sous les flèches, le laboratoire et ses formules ou l’isolement dans les étoiles, un même visage connecté à son prochain ou à son prédécesseur, ne possède qu’une pensée unique.Un besoin profond de se définir dans un climat lucide ou surréaliste mêlant la volonté de comprendre et de se métamorphoser grâce à de magnifiques expériences, semblables à des touchers mystiques, propulseurs de nouvelles dimensions acquises dans la pénombre ou dans des ocres flamboyants.L’opus est magnifique, mais reste bien souvent crypté, dans une lenteur qu’il faut accepter. Le sentier, menant laborieusement un nouvel esprit vers sa rédemption, s’avère pénible dans un travail thématique somptueux qu’il faut déguster avec détermination."The fountain", copieusement pourvu d’images déprimantes, déroule des clichés éblouissants, au bord d’un gigantesque effondrement mélancolique, unissant toutes les approches religieuses dans un ordonnancement s’avérant par moments douteux.Le rendu est prenant, à condition de rester objectif, devant ces assemblages numériques un peu fourre-tout, ayant le mérite ou le désavantage de garnir dans un seul paquet cadeau toutes les religions.C’est un peu comme un immense salon dont tous les meubles disparates tentent de communiquer et d’acquérir une identité commune.Ceci n’empêche nullement de se documenter en externe tout en se laissant capturer par ces tableaux semblant plus spectaculaires que véridiques.L’envergure de l’entreprise reste d’une essence magistrale, un courage immense de s’expérimenter et de se dissoudre pour mieux renaitre dans un espace vierge ou tout est à faire, en sachant enfin qui l'on est.
Bibliographie