Critique(s)/Commentaire(s) de Jean-Claude (Administrateur Cinefiches)

Voir ses 50 films notés

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  • SHERLOCK HOLMES (1932)
    Note : 15/20
    L'acteur américain Clive Brook incarne avec maestria et conviction le mythique rôle du célèbre personnage inventé par Conan Doyle, dans une histoire dont le scénario est tiré en fait d'une pièce de théâtre, dont la rédaction et la mise en scène sont totalement étrangères au prolifique écrivain écossais de référence.
  • THE SCORE (1998)
    Note : 16/20
    Superbes plans sur des visages passionnés, excités où se manifeste tout le prisme du fanatisme exacerbé, allant de l'idolâtrie machiste à la haine viscérale, suintant dans les bruyantes vociférations, les chants beuglés, l'expression angoissée ou rayonnante des visages, les gestes d'énervement et de tension, toute la panoplie régressive d'une foule galvanisée. Décidément le football est bien l'opium du peuple. Remarquable !
  • INCEPTION (2010)
    Note : 17/20
    Premier long métrage qui concilie avec un bonheur certain et une époustouflante maestria les pires ingrédients du blockbuster traditionnel (merchandising abusif, budget surdimensionné, actoriat et vedettariat pléthoriques) et une raffinée intelligence scénaristique, aux machiavéliques subtilités en forme de poupées gigognes, conjuguant simultanément plusieurs strates de rêves emboîtés, avec une ingéniosité et une potentialité ouvrant des espaces labyrinthiques démultipliés, voire infinis.
  • BAMBINI (1960)
    Note : 15/20
    Quand l'exploitation des enfants était monnaie courante. Edifiant !
  • THE BROKEN (2006)
    Note : 11/20
    C'est quelquefois brillant, souvent lassant et fat, comme cette citation d'Edgar Allan Poe en ouverture du film, fastidieux et prétentieux dans sa perspective intellectuelle d'aborder la thématique fantastique du "body snatcher" et par conséquent une cruelle déception. Une oeuvre glacée et glaçante qui ne provoque qu'un léger trouble des neurones, bien orphelin de la Grande Peur attendue, espérée, vainement.
  • MILLENIUM 3 : LA REINE DANS LE PALAIS DES COURANTS D'AIR (2009)
    Note : 12/20
    Dernier volet du fameux triptyque suédois qui fut tout d'abord un international et phénoménal succès littéraire, cette troisième adaptation se glisse, qualitativement entre les deux premières, plus nerveuse que la seconde et bien moins surprenante que la première. On est finalement en présence, avant tout, d'une rentable exploitation cinématographique, d'un intérêt et d'une efficacité secondaires, ayant surtout permis la découverte d'une étonnante et imposante actrice, Noomi Rapace.
  • AGNESE (1961)
    Note : 10/20
    Pas de quoi s'extasier et de plus la demoiselle est d'une mièvrerie confondante !
  • LE LOUP (2007)
    Note : 12/20
    Pas vraiment de quoi hurler de joie, à la ronde ou à la lune, seul ou en meute, au sortir de ce film bien empoté et plutôt poussif à l'opposé des véloces scooters des neiges qui servent quotidiennement de coursiers. Un scénario solide, au point de devenir pesant, d'une linéarité presque soporifique, sanglé dans un dynamisme catatonique digne des plus indolents téléfilms. Pour un véritable bonheur lupin, autant revoir la petite Natty Gann et son imposant compagnon à quatre pattes.
  • WHITE NIGHT WEDDING (2008)
    Note : 12/20
    Inspiré selon le metteur en scène par la comédie dramatique d'Anton Tchekov "Ivanov", cette réalisation islandaise baigne dans un humour désabusé, absurde et grinçant, teinté de pataquès et de dérision, parcourue de personnages hauts en couleur, brouillée par une légendaire dipsomanie nordique, qui se révèle finalement bien plus sombre et amère que l'apparent comique qui se dégage de prime abord.
  • I MACCHERONI (1957)
    Note : 15/20
    Un subtil mélange de fiction et de documentaire, d'une rare efficacité !
  • L'ART DE LA PENSEE NEGATIVE (2006)
    Note : 14/20
    Abordant de plein front, par le biais du huis-clos, sans atermoiements ni préciosité inutiles, un sujet délicat où l'hypocrisie et les faux-semblants sont trop souvent de mises, le metteur en scène norvégien nous livre une réalisation bienvenue et courageuse, qui sous l'apparence de la comédie acrimonieuse, nous assène quelques vérités premières, pas toujours faciles à reconnaître pour les charitables humanistes à tous crins qui hantent souvent nos bien-pensantes et si vertueuses bonnes oeuvres.
  • THE VAGABOND QUEEN (1929)
    Note : 17/20
    Une subtile comédie burlesque sur le thème équivoque du sosie, toujours riche en quiproquos et en facéties multiples, avec une mémorable séquence nocturne de chassés-croisés, de malentendus et d'évitements hauts de gamme. Une bienheureuse rareté projetée au 26e festival du film muet de Bonn.
  • ANTONIO LIGABUE PITTORE (1965)
    Note : 17/20
    Un court métrage documentaire exceptionnel qui affleure les mystères de la créativité primitive à travers quelques bribes éparses de l'existence hors normes, hors repères, d'une personnalité hors du commun, fascinante, aux frontières incandescentes de l'illumination et de l'égarement tératologiques.
  • THE ROOM (2006)
    Note : 1/20
    Un véritable OVNI de la crétinerie cinématographique, torché par un prétentieux fils à papa dont le paternel dirige entre autres la Fédération des Entreprises de Belgique, ce qui n'a bien sûr strictement rien à voir avec le fait que le fiston soit à vingt-six ans, le propre producteur de ce magma bouseux, filmé par un chef opérateur atteint coinjontement de la terrible danse de Saint-Guy et de la vibrante maladie de Parkinson, tellement la caméra bouge et oscille dans tous les sens et tous les non-sens, nanti d'un placenta d'acteur (Philippe Résimont) au bord de l'hystérie permanente, censé interpréter le rôle du mémorable père de famille. Pour agrémenter le tout, les dialogues sont à la limite de la débilité absolue et la bande-son d'une vertigineuse mièvrerie faisant souhaiter à toute personne normalement constituée, une rapide et totale surdité momentanée. Evitons magnanimement de polémiquer sur le scénario, les asiles psychiatriques regorgent et débordent de telles inspirations époustouflantes. D'ailleurs un des disloqués protagonistes de cette abyssale nullité sans nom et sans fond évoque insidieusement "la ménopause du cerveau" dans un tonitruant discours, en parlant de l'un d'entre eux. Certaines prises de conscience, même tardives, restent fort appréciables et méritent toute notre déférente estime.
  • LE ROMAN DE LA VALLÉE HEUREUSE (1919)
    Note : 14/20
    Loin des grandes épopées historiques qui firent sa renommée auprès du grand public, mais lui attribuant aussi une place incontournable dans le gotha des plus grands metteurs en scène de l'histoire du cinéma, David Wark Griffith revient dans ce film à une réalisation plus traditionnelle, avec comme sujet des gens ordinaires et des histoires simples et communes, dans la continuité exemplaire de ses centaines de courts métrages, véritables épiphénomènes sociaux, culturels et diachroniques.
  • AMOUR DE MARIN (1933)
    Note : 15/20
    Après un début un peu fastidieux pour trouver son rythme, avec quelques gags plutôt besogneux et un humour poussif et pesant à la fois, le film prend lentement quelque ampleur, avec des scènes fort suaves, quelques situations espiègles, bien agencées dans le déroulement du scénario, et une interprétation quelquefois bienheureuse voire scintillante, en particulier celle de Victor Jory en odieuse canaille maniérée et l'expressif Sammy Cohen dont les incroyables facéties nous avaient déjà réjouis récemment dans deux autres films de Raoul Walsh.
  • LE BRAQUAGE DU SIECLE (2008)
    Note : 11/20
    C'est avec beaucoup d'incrédulité que nous suivons les faits et méfaits de la petite bande (Alex, Lucky, Matty, Terry, Chubby, Norman et Jay) dont les mitigés exploits laissent plutôt indifférents, en corrélation directe avec un scénario sans aucune originalité qui à certains égards navrants, se pose en terme de "copier/coller" d'une réalisation bien plus costaud "(Inside Man)" qu'un des protagonistes nomme d'ailleurs explicitement. Il ne suffit pas d'avoir de bonnes références pour tutoyer Spike Lee.
  • DER GEISTERZUG (1927)
    Note : 15/20
    Sympathique petit film policier germano-britannique à connotation fantastique, un genre particulier dans la thématique des romans et des films à suspense, utilisant adroitement l'espace en huis clos d'une salle d'attente de gare, jouant plaisamment avec les habituels ingrédients de l'angoisse et de la frayeur et qui, bien sûr s'achève dans une parfaire rationalité, souvent, voire toujours, sur fond d'activités pendables et délictueuses. A noter, un exceptionnel numéro d'actrice de la comédienne Ilse Bois, la raide et morale demoiselle du groupe, en permanente lutte contre le fléau de l'alcool, se laissant aller, en catimini, à ses insoupçonnés penchants éthyliques.
  • À PERDRE LA RAISON (2012)
    Note : 15/20
    De toute évidence, on évoquera d'emblée la solide prestation du trio, Niels Arestrup / Tahar Rahim / Emilie Dequenne, avec une mention particulière pour cette dernière, dans sa délicate et nuancée interprétation d'une femme intense et fragile, débordée par l'affection, le journalier, la dépendance, sans cesse au bord de l'effondrement et de la brisure. On peut déplorer que la mise en scène de cette lassitude existentielle est cinématographiquement parfois mal gérée, hormis dans une séquence magnifique, en voiture, en larmes et en chanson, à cause de la répétition d'événements ordinaires (les nombreux repas) saisonniers (les vacances) relationnels (les mariages) et professionnels (les cours scolaires), en fait de fastidieuses redondances, tout juste du niveau d'un ennuyeux téléfilm de fin de soirée.
  • DÉTAILS (2002)
    Note : 15/20
    Une oeuvre scandinave brillante et douloureuse qui rappelle par certains côtés les questionnements et les brillances d'un "Suzanne Bier" dénotant un fiévreux metteur en scène à suivre, à qui il reste encore à dépouiller son canevas scénaristique de quelques inutiles afféteries et autres préciosités stylistiques.
  • FOOLS OF FATE (1909)
    Note : 13/20
    Le message de David Wark Griffith est des plus clairs et des plus orientés : l'amitié entre les hommes ne sera jamais brisée par une vile créature en jupons et trahisons.
  • OSTANOVITE POTAPOVA ! (1974)
    Note : 14/20
    Court métrage de fin d'études, pas vraiment dans la ligne du parti !
  • LE FANTOME DU LAC (2004)
    Note : 10/20
    Laborieux pot-pourri nordique mêlant des ingrédients disparates et concomitants qui vont du fantastique spectral au slasher soft, en passant par les incontournables "teenagers movies" et les basiques références (Halloween et autres succédanés) qui souffre de longueur et de fadeur, sans pour autant flirter avec l'insipide et la nullité.
  • LE ROMAN D'UNE JUIVE (1908)
    Note : 15/20
    Griffith et le mélodrame ! Une incursion parfaitement réussie.
  • ISPAHAN : LETTRE PERSANE (1977)
    Note : 15/20
    Une intéressante déambulation culturelle d'où émergent, outre une solide et amicale complicité entre les deux protagonistes, une même curiosité et passion communes pour la culture et l'art en général, dans leur émotion et leur représentation.
  • DÉRIVE MORTELLE (2006)
    Note : 12/20
    Premier long métrage d'un metteur en scène teuton venu de la pub, cette réalisation teutonne, correctement mise en images, ne manque pas, à priori d'éléments oppressants et de liquide suspens, encore faut-il ne pas avoir déjà visionné, trois ans auparavant le film de Chris Kentis, "Open water" à la dramaturgie quasiment identique. Personne n'est disposé à boire la tasse une seconde fois, délibérément.
  • THE KILLER INSIDE ME (2010)
    Note : 14/20
    On retiendra surtout l'exceptionnelle performance de Casey Affleck, décidément un acteur étonnant, dont les dernières compositions et les récentes interprétations frisent une sympathique perfection. Sans toutefois ignorer ou négliger les excellentes prestations des principaux autres acteurs, particulièrement celle de Simon Baker-Denny en sagace et suspicieux enquêteur, toujours sur la brèche. En contrepoint négatif, on ne peut que déplorer la discutable exhibition visuelle d'une violence acharnée et maladive que Jim Thompson, dans son admirable roman, avait su fort bien intérioser.
  • BROKEN (2012)
    Note : 16/20
    On pourra à tort ou à raison gloser sur une possible saturation des aspects mélodramatiques présents dans la scénographie de l'ensemble, il n'en reste pas moins que l'interprétation des principaux protagonistes relève du sans faute et de la bénédiction, avec en prime et en sourire, la présence lumineuse de l'étonnante et radieuse Eloise Laurence, une fulgurante révélation qui illumine l'oeuvre, durablement.
  • LE JOUR OÙ LA TERRE S'ARRÊTA (2008)
    Note : 9/20
    Si notre bonne vieille planète est encore une fois sauvée, il n'en est rien du pauvre spectateur lambda, brutalement estourbi par tant de médiocrité cinématographique accumulée dans même pas cent vingt minutes de projection. Quelques scènes d'ailleurs méritent amplement de figurer dans une anthologie de l'indigence sur grand écran, forçant allègrement sur le ridicule le plus complet et la stupidité la plus avérée. C'est d'ailleurs avec une remarquable opiniâtreté et une persistante régularité que la plupart des remakes réalisés se délite, à chaque fois, lamentablement.
  • THE WOODS (2006)
    Note : 12/20
    Ce second long métrage de Lucky Mac Kee, qui ne bénéficia d'aucune sortie en salles dans l'hexagone, reste dans la veine et la qualité de sa première réalisation, malgré un évident déséquilibre entre son bref dénouement gore et violent et le reste du film tout en fines nuances, discrètes allusions et vagues suggestions.
  • REGENERATION (1915)
    Note : 15/20
    Un étonnant mélodrame social, sans confortable happy end, se terminant par la mort violente de l'héroïne, dont on retiendra surtout la solide interprétation de Rockliffe Fellowes, qui rappelle étrangement la silhouette emblématique de Terry Malloy, alias Marlon Brando, dans le film d'Elia Kazan "Sur les quais".
  • LA DERNIERE CLIENTE (2002)
    Note : 15/20
    Les regrettables et stupides saccages de la modernité, vus à travers l'acuité et la pertinence du regard transalpin d'un Nanni Moretti documentariste.
  • LA FORET OUBLIEE (2005)
    Note : 14/20
    Des prises de vue souvent magnifiques pour une histoire vaporeuse et ténue, à la lisière fantasmagorique d'un imaginaire fécond et fluctuant, qui installe une durable et discrète harmonie intergénérationnelle imprégnée d'une diffuse légèreté émotionnelle, en permanente surimpression, au fil d'une histoire foncièrement évanescente.
  • DARK HORSE (2011)
    Note : 15/20
    Bon an, mal an, l'irascible et lucide Todd Solondz continue son impertinente radiographie de la société américaine, sans compassion surnuméraire ni tendresse excessive pour ses personnages au bord de leur béance relationnelle, mais avec une radicale lucidité qu'il prête d'ailleurs à son personnage principal, au-delà de sa propre fragilité et de sa prégnante médiocrité, comme si les désirs et l'harmonie se réalisaient uniquement dans quelques fallacieux rêves ou maladifs cauchemars, étant valide ou impotent, quelle importance finalement, pourrait-on se demander ?
  • LE CHANT DES MARIEES (2008)
    Note : 13/20
    Malgré un scénario un peu meuble, un rien linéaire et quelque peu gauche voire redondant, on ne peut dénier au réalisateur une véritable et profonde sincérité / authenticité dans ses propos et surtout une limpide et pertinente description de l'univers féminin arabe, à travers la sphère cloisonnée d'un gynécée, l'intimité rassurante d'un hammam et le fascinant cérémonial prénuptial.
  • L'OR DES MERS (1932)
    Note : 15/20
    Troisième film breton de Jean Epstein, avec quelques rares fulgurances visuelles qui souffre d'une malencontreuse post-synchronisation musicale souvent pesante et inappropriée, imposée par la production sans l'accréditation du réalisateur.
  • LES TISSERANDS (1927)
    Note : 18/20
    Une oeuvre essentielle sur la condition ouvrière et la lutte des classes en Allemagne, à mettre en parallèle avec certaines productions exemplaires de Phil Jutzi et Slatan Dudow et qui n'a pas à rougir des élogieuses comparaisons, parfaitement justifiées, avec les légendaires classiques russes de la même époque et sur la même thématique révolutionnaire érigés par Poudovkine, Eisenstein et quelques autres.
  • LA VILLE SANS JUIFS (1924)
    Note : 17/20
    Projetée au 34e Internationale Stummfilmtage de Bonn (2018) cette œuvre souvent étonnante voire magistrale fut restaurée récemment grâce à une efficace campagne de dons internationaux qui permirent d'intégrer plusieurs scènes essentielles manquantes de la seule copie encore disponible. La puissance évocatrice de la trame scénaristique nous assène une vision prémonitoire d'un futur totalitaire proche, parsemée d'une horreur à peine voilée. Il est à noter que l'écrivain du roman éponyme dont fut adapté le film, un certain Hugo Bettauer, fut assassiné le 26 mars 1925, par un militant du parti nazi, quelques mois seulement après la sortie en salles de l'œuvre cinématographique.
  • ONCLE BOONMEE, CELUI QUI SE SOUVIENT DE SES VIES ANTÉRIEURES (2010)
    Note : 14/20
    Une oeuvre fort singulière et parfois déroutante, non pas tellement dans sa folle et bienvenue conviction des cheminements et des évidences de la métempsycose, qui pourraient se heurter et se dissoudre face nos occidentales convictions, mais plutôt par les paradoxales discontinuités scénaristiques qui libèrent certaines strates de lecture et de perception anachroniques, digressives, a-narratives, en marge et en parallèle du récit principal, susceptibles d'égarer un public lambda mis en apesanteur et perdition.
  • LA MALÉDICTION DE LA MOMIE (1944)
    Note : 10/20
    Décidément, elle n'en finit pas de phagocyter les écrans, cette légendaire momie qui franchit allègrement les océans, résiste aux balles d'un copieux révolver, mais succombe béatement dans l'effondrement d'un portique ! On raconte que sur le tournage, Lon Chaney (junior) était chaque jour lourdement imbibé et l'on peut évidemment s'imaginer que sous les putrides bandelettes de la momie officiait de temps à autre, un vague quidam de remplacement. Pas de quoi donc entamer une danse du soleil, en l'honneur du dieu Râ, même si l'actrice Virginia Christine est bien charmante, une fois débarrassée de sa lourde gangue de boue et de passé.
  • LA MOMIE AZTÈQUE (1957)
    Note : 12/20
    Classique du cinéma bis mexicain, bien moins insipide que certaines réalisations pendables de la même époque, sur une thématique fantastique récurrente, dont on ne retiendra finalement que la beauté marmoréenne de Rosita Arenas, déjà remarquée dans "L'enjoleuse" de Luis Bunuel, évidemment d'un autre niveau cinématographique.
  • CHANTRAPAS (2010)
    Note : 13/20
    Si l'on retrouve toujours, avec bonheur et contentement, le chatoyant et bigarré style du réalisateur qui croque avec humour et délectation, par petites touches informelles et délicates, des instants de vie privilégiés où s'entremêlent en permanence musiques, chants et danses variés, force est de reconnaître une certaine amertume, un léger désarroi dans cette oeuvre qui s'énonce quelquefois en redites, longueurs et lourdeurs, nimbée d'une absence de légèreté et d'insouciance, si présentes et pertinentes dans les plus anciennes créations du réalisateur, pesant et affadissant le propos et la portée du message. En anecdote, le film restera certainement dans les chroniques cinématographiques secondaires comme celui où les libations alcooliques, seul ou à plusieurs, sont les plus nombreuses et les plus fréquentes.
  • TERRI (2011)
    Note : 14/20
    Des portraits suaves, croqués avec habileté et conviction, des acteurs bienvenus et réellement investis dans leurs rôles respectifs et des scènes souvent émouvantes, parfaitement réalisées, n'empêchent pas cette oeuvre de dégager une lancinante impression de stagnation, de tourner en rond dans sa bulle scolaire et de ne jamais émerger de sa fausse candeur. Un scénario convenu, plutôt corpulent et statique, qui fait du surplace et de la redondance, en manque flagrant de souplesse et de folie.
  • THE BATTLE AT ELDERBUSH GULCH (1913)
    Note : 14/20
    Comme prévu les Peaux-Rouges sont de vilains sauvages, tout juste capable de bouffer du chien, en sacrifice, dans d'orgiaques cérémonies rituelles.
  • OLIVER TWIST (1922)
    Note : 15/20
    Une oeuvre longtemps considérée comme irrémédiablement perdue jusqu'à la découverte d'une copie retrouvée miraculeusement dans les archives cinématographiques yougoslaves et dont une version parfaitement restaurée fut projetée en 2012, aux "Giornate del Cinema Muto" de Pordenone, pour notre plus grand contentement, avec déjà un étonnant Jackie Coogan dans le rôle éponyme.
  • MAGIA LUCANA (1958)
    Note : 14/20
    D'une évidence première qui semble oubliée des politiques, des économistes et des gens d'esprit, l'intime collusion entre pauvreté endémique, croyances magiques et stagnation économique maintient l'homme dans une misère existentielle souvent pire que celle de leur famélique cheptel, sans pour autant inquiéter ou questionner en profondeur ceux qui détiennent le pouvoir économique.
  • ÇA MORD (1927)
    Note : 14/20
    Certainement une des réalisations la plus sympathique parmi l'ensemble des énormités cinématographiques qu'ont traversées et commises nos farfelus représentants d'une partie significative de la production comique danoise.
  • PAULINE ET FRANÇOIS (2010)
    Note : 13/20
    Malgré quelques scènes inutiles et surnuméraires et une insipide Laura Smet, transparente, inodore et monolithique comme jamais, heureusement compensées par l'espiègle plaisir de retrouver à nouveau Anémone, toujours aussi pertinente et l'évidence d'un acteur qui va monter en puissance (Yannick Renier), un premier long métrage intime et pudique qui nous laisse présager de bien positives espérances.
  • NASCITA E MORTE NEL MERIDIONE (S. CATALDO) (1958)
    Note : 14/20
    Naissance et mort en milieu rural défavorisé, entre les deux, un espace inconsistant et déraisonnable appelé la vie, qui s'égrène, désuet et sans intérêt, dans une misère, une pauvreté et une abnégation circonstancielles.
  • LE GESTE INEXPLIQUÉ DE SUMIKO (1929)
    Note : 17/20
    D'une noirceur rarement égalée au cinéma, cette œuvre japonaise en partie mutilée, dénonce avec une insidieuse et solide conscience morale toute l'injustice sociale d'un monde inégalitaire dans lequel une outrageante et opulente richesse alliée à une scandaleuse pauvreté du cœur s'affiche et se pavane face à l'indigence et la détresse des laissés-pour-compte. Nous sommes en présence d'un somptueux mélodrame traversé de part en part d'un puissant nihilisme généralisé, ferment de rage et de haine.
Notes de Jean-Claude
(par valeur décroissante)
FilmNote
LES TISSERANDS (1927) 18
LA VILLE SANS JUIFS (1924) 17
LE GESTE INEXPLIQUÉ DE SUMIKO (1929) 17
INCEPTION (2010) 17
THE VAGABOND QUEEN (1929) 17
ANTONIO LIGABUE PITTORE (1965) 17
THE SCORE (1998) 16
BROKEN (2012) 16
DÉTAILS (2002) 15
LA DERNIERE CLIENTE (2002) 15
DER GEISTERZUG (1927) 15
LE ROMAN D'UNE JUIVE (1908) 15
L'OR DES MERS (1932) 15
OLIVER TWIST (1922) 15
SHERLOCK HOLMES (1932) 15
BAMBINI (1960) 15
I MACCHERONI (1957) 15
AMOUR DE MARIN (1933) 15
À PERDRE LA RAISON (2012) 15
ISPAHAN : LETTRE PERSANE (1977) 15
REGENERATION (1915) 15
DARK HORSE (2011) 15
L'ART DE LA PENSEE NEGATIVE (2006) 14
THE BATTLE AT ELDERBUSH GULCH (1913) 14
ÇA MORD (1927) 14
LE ROMAN DE LA VALLÉE HEUREUSE (1919) 14
THE KILLER INSIDE ME (2010) 14
LA FORET OUBLIEE (2005) 14
ONCLE BOONMEE, CELUI QUI SE SOUVIENT DE SES VIES ANTÉRIEURES (2010) 14
OSTANOVITE POTAPOVA ! (1974) 14
TERRI (2011) 14
MAGIA LUCANA (1958) 14
NASCITA E MORTE NEL MERIDIONE (S. CATALDO) (1958) 14
LE CHANT DES MARIEES (2008) 13
FOOLS OF FATE (1909) 13
CHANTRAPAS (2010) 13
PAULINE ET FRANÇOIS (2010) 13
LE LOUP (2007) 12
DÉRIVE MORTELLE (2006) 12
LA MOMIE AZTÈQUE (1957) 12
MILLENIUM 3 : LA REINE DANS LE PALAIS DES COURANTS D'AIR (2009) 12
WHITE NIGHT WEDDING (2008) 12
THE WOODS (2006) 12
THE BROKEN (2006) 11
LE BRAQUAGE DU SIECLE (2008) 11
LE FANTOME DU LAC (2004) 10
AGNESE (1961) 10
LA MALÉDICTION DE LA MOMIE (1944) 10
LE JOUR OÙ LA TERRE S'ARRÊTA (2008) 9
THE ROOM (2006) 1