Si notre bonne vieille planète est encore une fois sauvée, il n'en est rien du pauvre spectateur lambda, brutalement estourbi par tant de médiocrité cinématographique accumulée dans même pas cent vingt minutes de projection. Quelques scènes d'ailleurs méritent amplement de figurer dans une anthologie de l'indigence sur grand écran, forçant allègrement sur le ridicule le plus complet et la stupidité la plus avérée. C'est d'ailleurs avec une remarquable opiniâtreté et une persistante régularité que la plupart des remakes réalisés se délite, à chaque fois, lamentablement.