Après un début un peu fastidieux pour trouver son rythme, avec quelques gags plutôt besogneux et un humour poussif et pesant à la fois, le film prend lentement quelque ampleur, avec des scènes fort suaves, quelques situations espiègles, bien agencées dans le déroulement du scénario, et une interprétation quelquefois bienheureuse voire scintillante, en particulier celle de Victor Jory en odieuse canaille maniérée et l'expressif Sammy Cohen dont les incroyables facéties nous avaient déjà réjouis récemment dans deux autres films de Raoul Walsh.