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Critique(s)/Commentaire(s) Publiques de
Olga Von Clap

  • JE T'AIME À TE TUER (1990)
    Une bande de copains (le réalisateur et ses comédiens) ont décidé de déconner. Ils se défoncent ici au burlesque de bas étage, genre "pizza aux préservatifs" (pardon : pizza anglaise). Le résultat de cette bamboula est navrant pour le film, jouissif pour le jeu d'acteurs. Alors, on tranchera selon ses goûts. Mais quand la pâte n'est pas à la hauteur, même une bonne garniture ne sauve pas le morceau.
  • BAD INFLUENCE (1990)
    Cela commence comme un "Neuf semaines et demie" (ou son récent "remake" en orchidée, si vous voulez) au masculin, ça continue comme une annexe à "Sexe, mensonges et vidéo" (dont on retrouve avec bonheur l'acteur principal), mais cela s'avère finalement un superbe film noir au goût du jour, c'est à dire furieusement yuppie. A voir absolument. Oui, à voir absolument aussi pour l'exploitation machiavélique et définitive que fait Rob Lowe de la récente affaire de vidéo porno qui a terni son image dans la prude Amérique.
  • DICK TRACY (1990)
    Jouet polychrome d'un mégalomane en quête de reconnaissance (la place de successeur à Welles est toujours vacante.), "Dick Tracy" est un "BD-film" (Cà finira bien par devenir un genre.) outrancier (beurk !), simpliste (au secours !) et d'un ennui plus mortel que les rafales des gangsters. On nous en met des tonnes, dans le genre nouvel expressionnisme titanesque, mais çà ne remue pas et çà ne remue rien. Warren Beatty a vu des éléphants roses.
  • TOTAL RECALL (1990)
    De la science-fiction musclée, très musclée. Les producteurs ont mis le paquet ! Leur générosité n'a d'égale que la musculature de l'ami Schwarzy. Musculature peu cérébrale, on s'en doute, malgré quelques velléités des scénaristes, mais juste histoire de montrer qu'un film peut en cacher un autre. Le thème aurait pu donner lieu, dirait l'ami Graphite, à un développement borgesien (la mémoire et l'identité, fascinants labyrinthes) Mais on est ici dans le muscle, et le muscle se moque bien de toutes les élucubrations intellectuelles.
  • PUMP UP THE VOLUME (1990)
    Visiblement, on a cherché à rééditer le coup (lucratif) du "Cercle des poètes disparus". Mais ici, c'est démago et cousu de fil blanc, et cà sent l'arnaque à des kilomètres. Après un état des lieux initial (enfin un constat véritable de la déroute de la famille américaine), on a bien vite plus grand chose à se mettre sous la dent : une jeune fille mignonne, un Christian Slater plutôt convaincant et une B. O. tonique. C'est peu.
  • MAMAN J'AI RATE L'AVION (1990)
    Naguère, "3615 Code Père Noël" proposait une variation plus hard (quoique tout aussi peu ragoûtante) sur le même thème. A "Maman, j'ai raté l'avion !" en est une version plus soft. Tellement, d'ailleurs, qu'elle en dégouline de partout, de facilité et de candeur. Ce n'est quand même pas sous prétexte de fêtes de fin d'année que l'on nous fera tout avaler !
  • NETCHAIEV EST DE RETOUR (1990)
    Le Papet est de retour, et Netchaiev aussi, paraît-il. Eh bien, ils auraient pu s'en passer : certaines retraites devraient être consacrées à un repos bien mérité. Sans quoi, on bande mou et poussif, n'est-ce-pas, monsieur Deray ? Ne parlons (parce qu'on l'aime trop bien pour lui dire des méchancetés) de Vincent Lindon, qui visiblement n'avait rien à faire dans cette galère où seule Mireille Perier vient apporter un peu de fraîcheur et de baume au coeur des amateurs de bon cinéma.
  • L'ECHELLE DE JACOB (1990)
    Après trois "coups de maître" (précisons tout de suite : plus en matière de box-office que de 7ème art, "Flashdance", "Neuf semaines et demie", "Liaison fatale"), Adrian Lyne s'est cette fois-ci planté. Doublement : en matière de 7ème art comme en matière de box-office. Encore une fois, Lyne a essayé de nous bluffer, mais cette fois sans succès. Son montage est certes toujours aussi efficace, ainsi que sa direction d'acteurs. Mais nous présenter une histoire (qui flirte presque avec le cinéma engagé) puis se rétracter, cela ressemble fort à de la mauvaise foi.
  • APRES LA GUERRE (1989)
    Avis à ceux à qui Bohringer donne des boutons : abstenez-vous ... Sinon, ca vaut le coup d'oeil. Encore un film sur la guerre, bien sûr. On se demande avec quel sujet certains auraient fait leurs films si nous avions vécu dans une paix universelle au lieu d'une guerre mondiale. Pour une fois au moins, le manichéisme n'est pas de mise. Il y aura eu au moins un film qui ne présente pas les soldats hitlériens comme des rapaces au cerveau gros comme un petit pois. C'est l'histoire d'un Allemand qui pense si bien qu'il déserte d'ailleurs et c'est une odyssée assez pittoresque entre lui et deux enfants "déserteurs"... de leurs familles, que raconte le film. C'est touchant, sûrement, crédible, peut-être, ennuyeux de temps en temps .....
  • LA MOUCHE 2 (1989)
    Dommage que Jeff Goldblum ait laché le navire; son physique à l'oeil fureteur rendait le film plus réaliste. Ceci mis à part, la qualité des trucages est constante et le millésime de l'hémoglobine est bon ....... Effets garantis, surtout durant la dernière demi-heure. Il est en effet de bon ton, dans ce genre de film, de faire mijoter le spectateur dans un bain d'attente angoissée avant de le tremper du stress effectif dans un bouillon d'adrénaline .......
  • DO THE RIGHT THING (1989)
    Coté face, le portrait tonique d'un coin de quartier new-yorkais, plus patchwork que melting-pot, haut en couleurs, jeune, bruyant, funky, esprit-BD, bref : hyper sympa. Coté face, coté farce. Coté pile, on ne comprend plus. Tous ces personnages que l'on trouvait sympathiques et drôles explosent dans un appel à la haine raciale d'autant plus inacceptable qu'il est justement conduit par le personnage interprété par le réalisateur. On est en pleine guerre de libération Black Panthers et Malcolm X. Ca craint !
  • L'ENFANT DE L'HIVER (1989)
    Une atmosphère lugubre, un cinéma triste, encore une fois une histoire de mecs pas clairs dans leur tête et de va-et-vient hystérico-sentimentaux. Bref, c'est pas la joie. Le réalisateur, qui cache mal ses tentations de maniérisme, a un penchant marqué pour le théâtre (d'où le cadre) et ce qui est moins heureux pour la théatralité (d'où le ton et le style, à donner le tournis). Ce faisant, il nous inflige un pensum peu réjouissant. On s'en passe.
  • ZANZIBAR (1989)
    Le cinéma se penchant sur son nombril torturé tout le monde s'en fout ! Surtout lorsque cette contemplation ne se prive d'aucun cliché, des rapports sexe-et-fric entre "ceux de la profession" A la leçon sur les acteurs (merci mon sieur Girod, qui nous donne un petit aperçu de ses cours au Conservatoire), en passant par la drogue et la consécration aux Césars. Ceux qui font des films pour eux mêmes, qu'ils les gardent !
  • ABYSS (1989)
    Les recettes du genre sont désormais connues. James Cameron les manie avec efficacité, mais aussi avec une bonne dose d'angélisme. Quand le bleu des profondeurs vire au rose. Avec toutes nos félicitations au couple de nouveau réuni. D'autant que Mary Elizabeth Mastrantonio relègue aux oubliettes, et sans ménagements, Sigourney Weaver, Kathleen Turner et consoeurs.
  • NOCE BLANCHE (1989)
    Un souffle de fraîcheur pour un vieux fantasme d'adolescence. L'évènement du film, c'est bien sûr, l'apparition au cinéma de Vanessa Paradis ... pas mal pour un début. (Avis aux malentendants, elle ne parle pas plus haut qu'elle ne chante! ). Le sujet du film est un peu bateau, mais il est agréable de se laisser voguer dans une ambiance écorchée vive d'adolescente à la dérive qui vient se fracasser contre le vieux roc qu'est Bruno Cremer. Et la quille n'éclate pas et c'est le rocher qui finira par aller à la mer. C'est un peu patronné par Kleenex, mais il y a eu goût de guimauve dans l'air qui nous rajeunit tant .
  • JOHNNY BELLE GUEULE (1989)
    Mickey ne fait pas dans la dentelle, et Walter (le réalisateur) non plus. Film violent et sans subtilité, Elephant-Johnny fait dans la psychologie de pacotille pour justifier tous les excès. Et si Mickey a la mine si triste, c'est peut-être parce qu'il a encore une fois conscience de faire un nanar de plus.
  • LE VOLEUR DE SAVONNETTES (1989)
    La crise du cinéma n'inspire pas que du blues aux auteurs italiens, qui se sont fait une spécialité de se pencher au chevet du 7ème Art. La vision de Nichetti, film-gag à tiroirs, à la fois tendre et irrévérencieux (cf. "Le voleur de bicyclette"), ingénieux, brillant, donnera le tournis aux "tévéphiles" -vous savez, ces zappeurs sans âme, ces dévoreurs de pubs jusqu'à la nausée, ces anésthésiés du saucisonnage. A tous ceux-là, spectateurs comme producteurs, "Le voleur de savonnettes" est un bras d'honneur plein de malice.
  • EMBRASSE-MOI VAMPIRE (1989)
    Une sombre histoire de déchéance parano en chute libre, imaginée par un scénariste défoncé à la mescaline et portée par un Nicolas Cage complètement givré (que l'on voit croquer un cancrelat vivant). Le (vam)pire, c'est que çà nous fait même douter des fameux prédateurs draculéens.
  • CHERIE J'AI RETRECI LES GOSSES (1989)
    Ca va, on ne va pas les accabler, les intentions sont bonnes, c'est l'essentiel. Alors, emmenez-y donc les gosses, sans hésiter, et ne soyez pas trop regardants sur les petites et les grandes exagérations qui constellent l'histoire. Un bon moment, mais résolument pour les plus petits.
  • DRUGSTORE COWBOY (1989)
    Un mauvais trip, mené par un Matt Dillon singeant la Méthode (Brando & Co. ) et dont la nomination aux Oscars 90 ressemble beaucoup a de la poudre (sic) aux yeux. Seul moment fort (parce que vrai) du film, l'apparition de William Burroughs, le gourou des camés, en personne, qui improvise les seules paroles fortes d'un scénario faiblard aux dialogues ramolos.
  • LA SERVANTE ECARLATE (1989)
    Quoi, ce "porte-avions" sans âme et sans conviction est signé Volker Schloendorff ? Voilà un bien triste sort pour celui dont on vantait justement la force de conviction. Mais comment croire un seul instant à cette mise en scène de mauvaise propagande ? Rien n'est crédible dans cet avatar orwelien, et encore moins le jeu des acteurs, digne d'un mauvais sitcom télé. Le récit aurait mérité un traitement réaliste, autant plus efficace que plus justifié (le regain puritaniste, nous y sommes déjà). Mais la gonflette hollywoodienne a fait son œuvre.
  • OUTREMER (1989)
    Est-ce du courage ou de l'inconscience ? Toujours est-il que le résultat est superbe : trois regards (de femmes) sur les mêmes événements, témoins de trois sensibilités et de trois éducations aussi dissemblables que le sont les êtres (les coeurs) qui les portent. Les femmes sont belles d'émotion et de fragilité (magnifiquement campées par Brigitte Rouan, Nicole Garcia et Marianne Basler), les hommes effacés et presque insignifiants. Normal : c'est un film de femmes. Comme il en faut.
  • LES PYRAMIDES BLEUES (1988)
    Un festival Dombasle qui sera certainement fort prisé de ses nombreux fans (les autres, qu'est-ce que vous attendez) ...la sublissime (oui, oui !) Arielle se sert fort généreusement de son charme, de ses charmes et formes et de son talent et elle est fort adroite.
    Nota : un Hyppolyte Girardot plutôt mou, mais un Omar Sharif très émouvant...
  • SANGUINES (1988)
    PLUTOT LABORIEUX.HEUREUSEMENT QU'IL Y A CLEMANTINE CELARIE ....... ET MATHIEU CARRIERE .......
  • LA SORCIERE (1988)
    Le film aux trois réalités. Béatrice Dalle évolue superbement dans les trois tableaux, tantôt sorcière, tantôt meurtrière névrosée, tantôt sous la forme des deux personnages à la fois dans le fantasme du psychiatre chargé de chasser ses démons ... "La frontière de la folie est facile à franchir" se dit le spectateur. Un film sur le réel, le doute métaphysique, la séduction dans un décor de danse macabre et de "Divine Comédie" de Dante ... Sublime et déroutant, pour hédonistes pervers. Se laisser porter, ne pas trop chercher à comprendre ... A déconseiller aux esprits cartésiens.
  • L'OURS (1988)
    Peut-on émouvoir avec des ours ? Oui : si un ourson est de la partie. Et cet ourson-là a effectivement un charme fou, capable de désamorcer tous les drames qui le guettent au détour d'un rocher. Voici un film qui ravira les grandes foules, du vrai, du beau, du grand cinéma, du cinéma qui chante la communion de l'homme et de la nature et le respect de l'autre. C'est superbe.
  • UN POISSON NOMME WANDA (1988)
    Une comédie débridée, délirante, échevelée, bref ahurissante, re-bref particulièrement réussie. Vous voilà donc avertis : vous n'avez désormais aucune excuse pour manquer cette rigolade vertigineuse. Inutile d'ajouter que les comédiens (dont des anciens Monty Python) sont irrésistibles.
    PS: dans le film l'un des personnages s'appelle Archie Leach le vrai nom de Cary Grant !
  • LES ACCUSÉS (1988)
    On va finir par connaître sur le bout des doigts les mécanismes si subtils de la justice d'outre Atlantique, tellement Hollywood ne cesse de nous en marteler les écrans. Donc, les jurys multiraciaux, les joutes oratoires des avocats et attorneys et tout le bataclan, on a déjà donné. Reste cette affaire de viol, plutôt sordide, sur la personne d'une jeune paumée : Jodie Foster, impressionnante, est bien la seule à sauver, de ce faux brûlot aux violons prompts à la détente.
  • LA SOULE (1988)
    Une partie de ba-balles sans grand intérêt. Nettement en-deçà du moindre France - Galles. Une sélection de plus pour Bohringer, qui n'ajoute rien à sa gloire. Quant à Malavoy, il assure un bon numéro qui en fait un titulaire indiscutable du "Quinze France Cinéma". Mais ici, il se retrouve plutôt dans une ambiance de seconde division, milieu de peloton. Sans plus.
  • PHANTASM 2 (1988)
    Allez dans votre Castorama préféré, récupérez pêle-mêle marteau, tronçonneuse, fer à souder, produits dangereux et faites un film en vous inspirant de "La nuit des morts-vivants", des odieux petits bonhommes qui fourmillent dans la saga de "la guerre des étoiles" de "Massacre à la tronçonneuse". Rebaptisez "L'exorciste" en l'appelant l'homme en noir et choisissez deux ingénus juvéniles très "Dallas" pour jouer les héros. Vous ne pouvez-pas faire pire et n'auriez peut-être pas le courage de présenter votre oeuvre à un public qui, je l'espère, ne sera pas dupe .... Un clip d'une minute résumant les scènes d'horreur avec un fond de hard-rock, présenterait néanmoins, un intérêt certain. C'est tout.
  • RAIN MAN (1988)
    Dustin Hoffman est un excellent acteur, la Californie, une région superbe et Las Vegas, le paradis de la fée Electricité. En cela, le film défonce des portes ouvertes. Celle qui reste hermétiquement fermée, est celle de l'autisme. Il manque une dimension psychologique, une finesse d'analyse qui rendraient peut-être le film moins médiatique, mais plus crédible et plus poignant... BUSINESS IS BUSINESS, ISN'T IT ?
  • JUMEAUX (1988)
    Les Schwarzydolâtres vont être vraiment déboussolés. Leur préféré dans une comédie rose bonbon, il fallait le faire ! Ce film a bien de la pêche. Tonique, il clame haut et fort sa devise : "Touche pas à mon frangin". Sur quoi, le duo Schwarzenegger, DeVito fonctionne à merveille. Comme sur des roulettes. Alors, on remet çà ?
    PS: Danny DeVito ne serait-il pas le jumeau caché de Robert De Niro ? La ressemblance est troublante !
  • DIVINE ENFANT (1988)
    Mocky retombe en enfance, et c'est bien ! Car dans la classe des cinéastes, c'est lui le plus agité et le plus turbulent. Entre lui, en ex-pilote de Formule 1 qui a perdu la pédale et la petite Sarah, orpheline rebelle, c'est un tandem qui fait des étincelles, d'autant que tout le monde a un petit grain de folie. Après sa mauvaise copie à l'Assemblée nationale, nous voici réconciliés avec Mocky.
  • APPEL D'URGENCE (1988)
    Faut-il prendre cette histoire au sérieux, se rincer à l'eau de rose ou plonger dans le puits noir de "l'atroce" suspense apocalyptique ? Va savoir. L'histoire, en tout cas, est trop légère et les acteurs trop nunuches pour qu'on se prenne à quoi que ce soit. Les hantises des écriveurs d'histoire hollywoodiens, dégoulinants comme des cheeseburgers douteux, ne sont assurément pas les nôtres.
  • REBUS (1988)
    Un "téléfilm" de seconde catégorie massacrant littéralement le beau récit d'Antonio Tabucchi. Avec en prime une Charlotte Rampling momifiée et un Christophe Malavoy débonnaire. Ce film est sans doute un malentendu. Mais contrairement à ceux de Tabucchi, ce malentendu-ci n'est pas sans importance : on y perd son temps, ses sous, sa patience...
  • PACTE AVEC UN TUEUR (1987)
    Ah, un polar de ce calibre, il y a bellelurette qu'on n'en avait plus vu ! Sur un scenario en beton, Brian Dennehy (l'architecte du "Ventre de l'architecte") et James Woods sont engages dans un affrontement haletant ouils sont des allies obliges. Excellente composition, rythme endiable et atmosphere dans la grande tradition du film noir.
  • LES PRÉDATEURS DE LA NUIT (1987)
    LIFTING MALHEUREUX ....... PLUS RINGARD, TU MEURS ....... J'AI DIRAI MEME PLUS, C'EST D'UN RINGARD G O T H I Q U E .......
  • LE BONHEUR SE PORTE LARGE (1987)
    Une histoire de fous ....... de dingues ..... à ne surtout pas prendre au sérieux ........ D'ailleurs le conseiller technique en est Chabrol ........ Une comédie rocambolesque, au burlesque sarcastique et une bonne prestation de groupe, du multi-talentueux Max Metayer et de ses girls ....
  • CHOUANS ! (1987)
    Les Chouans s'agitent, les spectateurs s'ennuient.
  • TROIS HOMMES ET UN BÉBÉ (1987)
    Et deux cent mille pigeons (ou un peu plus) : ceux qui sont alles voir le film (moi, par exemple). Mais pourquoi donc ce remake US d'un succès bien frenchy est-il montre ici ? Non seulement, il n'apporte rien de nouveau, mais on y perd beaucoup en émotion et en tendresse (mais si !). Et Tom Selleck, c'est pas Boujenah ! Alors, restez chez vous et envoyez-y plutôt votre baby-sitter.
  • LIAISON FATALE (1987)
    Oh la la, quelle histoire terrifiante et quel superbe suspense ! J'en suis encore toute chavirée ... Michael Douglas est touchant, et Glenn Glose fait une femme fatale plus que convaincante. Leur descente aux enfers va en mettre KO plus d'un. Il n'y a pas a dire : après "Flashdance" et "9 semaines et demie", Adrian Lyne a réussi son troisième film-phénomène de suite.
  • WALL STREET (1987)
    Ceux qui sortent du droit chemin n'ont que ce qu'ils méritent, clac ! et voila les menottes qui entrent en action... pour se refermer sur celles de ce gros bébé Cadum qu'est le fiston Sheen. Bien fait, il est tellement nunuche ! Pour le reste, c'est loin de soulever les passions. L'adresse n'est pas particulièrement à recommander et s'oublie bien vite.
  • CONFESSION CRIMINELLE (1987)
    Confession criminelle. Des prêtres qu'on dirait sortis tout droit d'un monastère du Moyen Age, une intrigue somme toute banale (n'en déplaise au responsable des effets sonores, qui en rajoute à tout bout de champ), des amourettes (chastes) car les religieux ont leurs groupies, voilà bien un polar à dormir debout.
  • BAGDAD CAFE (1987)
    Jasmin Muenschgstetter, un nom made in Rosenheim, Bavaria, et des rondeurs joyeuses, elle débarque à Bagdad, Nevada, une citerne en guise de minaret et un café-station miteux, dont elle fera la Mecque des camionneurs du coin, on est totalement chaviré (et il y a de quoi !) par la féerie d'un film réellement aérien, certainement l'une des grandes révélations de l'année. et en Allemagne, Wenders n'est plus esseulé ...
  • ZUCKERBABY (1984)
    Zuckerbaby. Percy Adlon s'est englué dans ses couleurs néon et dans sa bluette kitchesque. Même si c'est parfois sympathique. Mais le chemin est encore long, de Munich à Bagdad !