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BAGDAD CAFE-1987-
Nationalité : Allemagne
Titre VO : Out of Rosenheim
Durée : 1h31
Date de sortie en France : 20/04/1988
Theme
Réalisation : Percy ADLON
Prise de vues : Bernd HEINL
Musique : Bob TELSON
Autres Récompenses
* Prix Léon MOUSSIGNAC du Meilleur film 1988 : ex-aequo avec "Les Gens de Dublin" de John HUSTON
* CESAR 1989 : * Meilleur Film de la Communauté Européenne 1989
Distributeur : MK2
Visa d'exp. : 67487
Résumé
Jasmin, une imposante Bavaroise en tenue régionale, "folklorique", échoue, apres une minable dispute conjugale avec son mari qui l'abandonnera au bord d'une route déserte, dans un motel/station-service, le Bagdad Café, en plein désert Mojave, au fin fond de l'Arizona. Froidement accueillie par Brenda, la méfiante tenancière de l'endroit qui a bien des difficultés à gérer son petit monde, elle parviendra, à force de présence, de gentillesse à diffuser un aura de bonheur au lieu et à ses principaux protagonistes.
Critiques et Commentaires
Critique de Jean-Claude pour Cinéfiches
Note Cinéfiches : 16/20
Superbe, émouvant, drôle et tendre, à la fois !
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Critique/Commentaire
Critiques - Commentaires Public
inconnu(e)
BAGDAD CAFE EST UN TRES BON FILM. Un de ces films dont on ne connait rien où on va tout apprendre. Un film tendre, bouleversant par sa vérité, sa générosité. Ce film est SUPERBE ! Petit film à petit budget, acteurs inconnus (sauf Jack Palance, génial), mais le résultat est un petit bijou, pour la psychologie des personnages (ah les nouvelles femmes du nouveau cinéma) l'histoire est originale et touchante, les images, la bonne humeur.... Vivent les femmes rondes qui nous emmènent au Bagdad Café !
signature non-référencée
Lorsque deux femmes se rencontrent en panne d'homme, ou plutôt en rupture de mâle, dans le désert. La grosse dame s'installe et on voit bien qu'elle admire la petite Noire studieuse, sérieuse. Ah! Merde, sans homme pour tenir son bar. Bref, nos deux petites dames se retrouvent, l'une s'installant tant bien que mal chez l'autre, et l'autre, un peu furieuse de voir ses habitudes bousculées. Tout le monde se promène dans un décor de sable et de benzine, au milieu des camions, des routiers sympas des Amériques et leurs drôles de camions. Derrière tout cela, on entend une petite musique au piano. Et, cette grosse mère autrichienne au chapeau pas possible et cette toute petite, mais toute menue négresse vont monter un spectacle de music-hall, digne des Marx Brothers et font ressusciter tel quel leur auberge. Un monde fou vient de loin voir le spectacle. Brenda et sa copine, aux seins vastes et compréhensifs allument les tempéraments sous l'œil humide de l'ex-mari de Brenda, à moitié retiré des affaires dans sa voiture. Bref, pendant que nos copines s'amusent et se détendent, un autre personnage se réveille, un vieil aventurier, moitié coyote, moitié indien, peintre à ses heures qui convoite très chastement les gros seins de mlle Autriche ... Il la prendra pudiquement et picturalement jusqu'à ce qu'elle lui cède sa main sur une fin d'enfer. Et puis, il y a les enfants de Brenda, mélomanes et gais comme des enfants, malgré leur putain de connard de père, traversant l'écran, une fois, derrière une moto, une autre fois, dans la chambre de miss Autriche, derrière un piano, maternant un moutard braillard. une volière de petits elfes sans papa mais avec deux mamans copines et qui s'aiment sur le fil d'une amitié fraîche comme le ciel lumineux, comme le sable du désert, et vivante, riche de leurs souffrances conjugales. C'est cela une amitié de femme, vigoureuse, aussi hardie que la chanson du poète qui s'éclaire et s'épanouit sur un cri; « I'm calling you. » Marie-Agnès Dupont.
inconnu(e)
"C'est la magie" des décors de rêve dans un Far-west jonché de vieux bidons et sillonné de superbes et incessants camions. Un chapelet de personnages poussés au paroxysme de leur caricature : l'Autrichienne, une gretchen qui fleure le détergent, au coeur aussi gros que ses fesses, La Noire, râleuse, crâneuse qui déborde pourtant de poésie ... L'indien, sorti des décors d'Hollywood à la recherche de son mythe. Coexistence forcée au départ, besoin d'amour et de tendresse à s'en arracher les tripes, une belle leçon d'humilité et d'antiracisme.
inconnu(e)
Pomme paumée un beau matin rencontra paumée pomme. Pomme paumée le laid turbin nettoya. La fée at home les deux pommes sans les hommes le bonheur en somme.
Jasmin Muenschgstetter, un nom made in Rosenheim, Bavaria, et des rondeurs joyeuses, elle débarque à Bagdad, Nevada, une citerne en guise de minaret et un café-station miteux, dont elle fera la Mecque des camionneurs du coin, on est totalement chaviré (et il y a de quoi !) par la féerie d'un film réellement aérien, certainement l'une des grandes révélations de l'année. et en Allemagne, Wenders n'est plus esseulé ...
inconnu(e)
Si je vous dis "Bagdad café", à quoi pensez-vous ? bien sûr à Brenda la superbe râleuse, mais encore ? Evidemment au « Bagdad café » avec son Indien somnolent, son peintre rêveur et ses routiers "sympas" .... Bref aux personnages qui vous enivrent de leur humanité et de leur magie.
Bibliographie