De la science-fiction musclée, très musclée. Les producteurs ont mis le paquet ! Leur générosité n'a d'égale que la musculature de l'ami Schwarzy. Musculature peu cérébrale, on s'en doute, malgré quelques velléités des scénaristes, mais juste histoire de montrer qu'un film peut en cacher un autre. Le thème aurait pu donner lieu, dirait l'ami Graphite, à un développement borgesien (la mémoire et l'identité, fascinants labyrinthes) Mais on est ici dans le muscle, et le muscle se moque bien de toutes les élucubrations intellectuelles.