Critique(s)/Commentaire(s) de Jean-Claude (Administrateur Cinefiches)

Voir ses 40 films notés

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  • LE GUIGNOLO (1979)
    Note : 8/20
    Une pénible déception "lautnerienne" !
  • L'ENFANCE DE GORKI (1938)
    Note : 13/20
    Considéré comme un classique inamovible de la filmographie soviétique et produit par un studio spécialisé dans le cinéma pour enfants, ce premier volet d'un triptyque mettant en scène l'enfance, l'adolescence et l'entrée dans la vie d'adulte du grand écrivain Alekseï Maksimovitch Pechkov, plus connu sous son nom de plume de Maksim Gorki, ne nous laisse paradoxalement aucun souvenir impérissable. En effet, souvent emprunte d'une fâcheuse lourdeur démonstrative, avec une flagrante et constante absence de pétulance et de poésie, la progression scénaristique piétine et s'embourbe dans de répétitives circonvolutions sans intérêt ni séduction quelconques.
  • UNIFORMES ET JUPONS COURTS (1942)
    Note : 18/20
    C'est chouette comme du bon pain et l'ennui est totalement absent de cette superbe et suave comédie, petit chef-d'oeuvre incontournable fort délicieux.
  • L'ÉPOUVANTAIL (1973)
    Note : 16/20
    Peinture d'une amitié, à travers un étonnant road-movie d'où émergent les sublimes interprétations de Gene Hackman et Al Pacino, décidément en grande forme.
  • MONSIEUR LE PRÉSIDENT DIRECTEUR GÉNÉRAL (1966)
    Le phénomène "Jean Girault" (tout à fait relatif) n'a fait illusion que dans ses premières réalisations, plébiscité par la longue série du "Gendarme de Funès".
  • FRANKENSTEIN ET LE MONSTRE DE L'ENFER (1973)
    Note : 14/20
    Une des dernières productions Hammer et aussi ultime réalisation de Terence Fisher, fort honorable, après une fructueuse carrière consacrée au fantastique.
  • LE FAUVE EN LIBERTÉ (1950)
    Note : 14/20
    Pour la prestation de James Cagney.
  • FAMILY LIFE (1971)
    Note : 17/20
    Vertigineuse et suffocante plongée introspective sur la destruction progressive d'une personnalité fragile par les rigueurs du système social ambiant.
  • GIGI (1958)
    Note : 16/20
    Un bienvenu classique du film musical qui fut récompensé par 8 Oscars et un oscar spécial pour Maurice Chevalier.
  • FAT CITY (1972)
    Note : 17/20
    Entre documentaire sur le milieu de la boxe et lucide constat sur le thème de l'échec, une oeuvre essentielle d'où émerge la composition de Stacy Keach.
  • SIGNES EXTÉRIEURS DE RICHESSE (1983)
    Note : 11/20
    Bien loin de la finesse subtile des comédies américaines, avec un sujet fort réactionnaire et unanimiste, un film passe-partout, passe-soirée qui ne semble ni trouver une unité de narration, encore moins une juste plausibilité acceptable. Toutefois, on ne s'ennuie jamais, ce qui est déjà remarquable.
  • LA FILLE DE DRACULA (1972)
    Note : 3/20
    Voyeurisme, amours saphiques et crocs acérés, une pénible et stupide réalisation allemande d'un Jess Franco peu inspiré, comme souvent à son habitude.
  • LE CRABE-TAMBOUR (1977)
    Note : 13/20
    Les acteurs sont formidables, la photographie somptueuse. De quoi passer une excellente soirée. A moins de ne pouvoir supporter cette constante idéologie, cette insidieuse apologie de l'amitié galonnée.
  • FLESH (1968)
    Note : 12/20
    Premier volet de la desormais mythique trilogie Warhol-Morrissey qui imposa le sensuel Joe Dallesandro comme star de l'underground. Un film atypique a la demarche interessante.
  • DEVINE QUI VIENT DINER (1967)
    Note : 15/20
    Adapté d'une célèbre pièce de théâtre, le film se veut une parabole sur la coexistence multi-raciale, thème cher au metteur en scène, Stanley Kramer.
  • LE FLINGUEUR (1972)
    Note : 8/20
    Oeuvre quelconque du metteur en scène Michael Winner dont la production fut beaucoup plus intéressant durant sa période britannique.
  • LA CHUTE DE L'EMPIRE ROMAIN (1964)
    Note : 9/20
    Si l'Empire romain s'est effectivement disloqué durant une longue période s'étalant sur près de trois siècles, il en est de même du lointain talent d'un réalisateur fatigué qui en trois films successifs s'est évaporé dans les funestes contrées de la médiocrité, se fourvoyant ici dans un lamentable spectacle laborieux où même la vérité historique est gaillardement bafouée. Ne parlons pas de cette course de chars guère spectaculaire et du pesant manichéisme ambiant, proche de l'affligeante bêtise et de l'équivoque partialité (les méchants barbares ont tous les cheveux longs et sont tous maladivement roux) qui dénotent de la part des scénaristes d'un profond mépris envers le spectateur.
  • LES FLICS NE DORMENT PAS LA NUIT (1972)
    Note : 15/20
    Une oeuvre hautement intéressante, démystifiante et d'une rare violence.
  • LA CIBLE HUMAINE (1950)
    Note : 16/20
    Une superbe interprétation de Grégory Peck, intériorisé et désabusé.
  • TROP JOLIES POUR ÊTRE HONNÊTES (1972)
    Une histoire aigre de voleurs volés qui ne brille ni par la clarté du scénario ni par la qualité de son humour souvent navrant. Oeuvre qui se voudrait drôle et qui ne dépasse jamais le niveau infécond d'une création parfaitement ratée.
  • UN CHIEN DANS UN JEU DE QUILLES (1982)
    Une sympathique histoire de jacquerie moderne qui utilise à bon escient les enchanteurs décors de la Bretagne traditionnelle. A coté de la lutte réelle des habitants de Plogoff contre le pouvoir étatique central, le film est paradoxalement une amère et large déception. Mais ne faisons pas la fine bouche, il y a bien pire encore dans la foisonnante production française dite de divertissement.
  • UNE BELLE FILLE COMME MOI (1972)
    Note : 14/20
    Le film ne restera pas dans les annales du cinéma, même celles de l'année 1972.
  • A NOS AMOURS (1983)
    Note : 16/20
    Révélation d'une jeune actrice qui ira loin, dans un film superbe et déchirant sans conteste parmi les cinq meilleurs réalisations françaises de l'année 1983. Une des réalisations les plus enthousiasmantes et accessibles à tous publics, de l'implacable franc-tireur du cinéma français qu'aura su rester Maurice Pialat. Une oeuvre à voir, revoir, enregistrer et garder précieusement, sans risque de lassitude.
  • UNE JOURNÉE BIEN REMPLIE (1972)
    Note : 15/20
    Première oeuvre brillante et drôle, entre fragile élégance et grinçant humour noir.
  • L'ATTAQUE DE LA RIVIÈRE ROUGE (1953)
    Le metteur en scène restera bien plus connu pour ses talents de directeur de la photographie chez Dreyer, Vidor, etc, que pour ses propres réalisations.
  • LAC-AUX-DAMES (1933)
    Pour la beauté fascinante de la superbe Simone Simon.
  • LES GRANDES MANOEUVRES (1955)
    Note : 16/20
    Classique de René Clair avec, pour la deuxième fois réuni à l'écran le couple Michèle Morgan / Gérard Philipe (auparavant dans, "Les Orgueilleux" d'Yves Allegret, 1953) dénotant une formidable joie de vivre et une remarquable reconstitution d'époque. Quelques rôles secondaires essentiels ! Une oeuvre à redécouvrir qui reste une intéressante vision du cinéma français des années 1950.
  • LE LIMIER (1972)
    Note : 19/20
    Merveilleux et subtil petit film où le spectateur est sans cesse en porte-à-faux, balayé, envoûté au gré d'un scénario fertile en rebondissements et en chausse-trapes d'une étonnante sophistication, dans lequel on se laisse délicieusement enferrer.
  • LA VIEILLE FILLE (1971)
    Note : 16/20
    Premier long métrage remarquable, ponctué d'annotations précises et entomologiques sur le Français moyen avec ses obsessions estivales indécrottables, proverbialisées dans l'intouchable trilogie : sea, sex and sun.
  • LUDWIG OU LE CREPUSCULE DES DIEUX (1972)
    Note : 18/20
    Oeuvre intelligente et monumentale, aboutissement de toute la carrière du fulgurant metteur en scène Luchino Visconti.
  • LE CARGO MAUDIT (1940)
    Note : 18/20
    Un film génial, mystique au possible avec une ribambelle d'acteurs célèbres, fait par un des réalisateurs les plus romantiques de toute l'histoire du cinéma.
  • LUDWIG REQUIEM POUR UN ROI VIERGE (1972)
    Note : 15/20
    Hans Jürgen Syberberg assume, une fois encore, pleinement le parti-pris de théâtralité qui lui est cher et se livre à une nouvelle réflexion sur l'histoire. Se démarquant de l'oeuvre de Visconti, par son souci d'austérité, le film est traversé de scènes d'une fulgurante poésie. Indispensable.
  • AVENTURES EN BIRMANIE (1945)
    Note : 14/20
    Film manichéen au possible qui présente l'ennemi japonais comme un monstre sanguinaire, assoiffé de vengeance, de tortures et de cruauté bestiale. En fait, largement une oeuvre que l'on peut considérer comme un film de propagande, à la gloire de l'armée américaine et de ses "immortels" héros légendaires.
  • MACADAM A DEUX VOIES (1970)
    Note : 15/20
    Film atypique plutôt en marge de la production yankee courante de l'époque.
  • ABBOTT ET COSTELLO A HOLLYWOOD (1945)
    Note : 15/20
    Souvent nommés "les Laurel et Hardy du pauvre", les acteurs Abbott et Costello méritent de loin une redécouverte et une véritable réhabilitation, même tardive.
  • MAINTENANT ON L'APPELLE PLATA (1972)
    L'éternel duo Spencer / Hill pour des aventures sud-américaines sans originalité ni intérêt.
  • BULLITT (1968)
    Note : 11/20
    Une excellente interprétation de Steve Mac Queen dans un rôle d'inspecteur de police tenace qui désire mener à bout son enquête quoiqu'il en coûte. Le film est célèbre pour une étonnante poursuite de voitures dans certaines avenues typiques de San Francisco, véritables toboggans. Seul souvenir marquant.
  • LA MAMAN ET LA PUTAIN (1973)
    Film-phare des années 1970 qui dévoile un cinéaste écorché vif, d'une brutale sincérité et d'une déchirante tendresse, pour une oeuvre d'une exceptionnelle richesse.
  • LA CHAINE (1958)
    Note : 17/20
    Célèbre film sur le thème du racisme par un des metteurs en scène-producteur les plus courageux de l'époque, pour une œuvre fort justement récompensée.
  • LE MATAF (1973)
    Un policier médiocrement banal aux personnages lourdement stéréotypes et au scénario plus qu'invraisemblable. Une oeuvre inutile et ennuyeuse, dans la tradition habituelle des productions du réalisateur Serge Leroy.
  • LES DESAXES (1961)
    Note : 13/20
    On ne peut, en effet, parler de chef-d'oeuvre de cette histoire sombre où la potentialité du trio Gable / Clift et Monroe semble n'avoir jamais été vraiment exploitée par un John Huston cette fois-ci dépassé par son sujet.
  • LA MICHETONNEUSE (1972)
    Note : 11/20
    Une oeuvre qui se voulait libertaire, à l'époque, et qui ne l'est toujours pas.
  • DÉSIRÉE (1954)
    Mélodrame historique qui présente peu d'intérêt, hormis le rôle impérial tenu par Brando. Pour satisfaire une curiosité filmographique.
  • TUEUR D'ÉLITE (1975)
    Note : 15/20
    Sous le couvert d'un habile film d'action se cache une oeuvre extrêmement complexe. La psychologie des personnages, la subtilité des dialogues, l'intelligence du montage et de la mise en scène en font une réussite majeure, souvent sous-estimée.
  • LES GENS DE LA PLUIE (1969)
    Note : 17/20
    Bien avant l'étonnant "Le parrain" et l'époustouflant "Apocalypse now", Francis Ford Coppola nous livre en 1969 son premier chef-d'oeuvre. Un film intimiste d'une indéniable puissance émotionnelle interprété par la trop méconnue Shirley Knight.
  • MON PETIT OISEAU S'APPELLE PERCY, IL VA BEAUCOUP MIEUX, MERCI (1971)
    Sans commentaire.
  • GATSBY LE MAGNIFIQUE (1974)
    Note : 12/20
    Une minutieuse reconstitution d'époque !
  • LA MORT D'UN BUCHERON (1972)
    Note : 14/20
    Le film a un peu vieilli, mais garde toujours un charme certain.
  • LE GAUCHER (1958)
    Note : 17/20
    Septième film de Paul Newman incarnant avec brio et nuance une des plus fortes figures mythiques de l'éternel Ouest américain, abordée pour la première fois au cinématographe en 1930 par le prestigieux King Vidor et maintes fois reprise depuis par une foule de metteurs en scène aux origines fort diverses. Une réalisation de maître pour un film souvent étonnant de maîtrise et de maturité.
  • LES NOCES ROUGES (1972)
    Note : 10/20
    Faut pas s'attendre à des scénarii très variés dans les drames bourgeois de Chabrol. Pour son vingt-sixième film (le douzième avec Stéphane Audran) nous restons sur notre faim, même si le jeu d'acteur de Claude Pieplu, dans le rôle de Pierre Delamare, conseiller municipal respecté, acceptant la liaison son épouse à coup de cynisme et de mépris, est d'une qualité au-dessus de la moyenne.