Critique(s)/Commentaire(s) de Jean-Claude (Administrateur Cinefiches)

Voir ses 44 films notés

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  • LA CHOSE D'UN AUTRE MONDE (1951)
    Note : 10/20
    Un classique de la science-fiction, peut-être. Mais un chef-d'oeuvre, loin s'en faut. Honnêtement des trucages sensationnels, un scénario solide et haletant. Mais quel bavardage ! Une logorrhée intarissable, dans les meilleurs moments de suspense.
  • A TRAVERS LE MIROIR (1961)
    Note : 17/20
    Puissante méditation sur la nature humaine et ses incessants questionnements sans réponses à travers une oeuvre troublante et forte, totalement maîtrisée.
  • GINGER ET FRED (1985)
    Note : 12/20
    A voir malgré certaines longueurs fastidieuses en se souvenant avec émotion des grands chefs d'oeuvre du metteur en scène tels "Huit et demi" ou "Juliette des esprits".
  • LE BAISER DU TUEUR (1955)
    Note : 18/20
    Etonnant et fascinant second long métrage de Stanley Kubrick, qui assura entièrement la partie technique de l'oeuvre, pour un résultat somme toute époustouflant, tant pour l'exceptionnelle maîtrise de la caméra, que pour une solide direction des principaux acteurs, en particulier Ruth Sobotka, qui fut dans le privé, la première épouse du réalisateur (1954-1957).
  • UNE FEMME CHERCHE SON DESTIN (1942)
    Note : 14/20
    Bette Davis est toujours aussi évidente.
  • LES BAS-FONDS NEW-YORKAIS (1961)
    Note : 18/20
    Somptueux film "en boucle" dans la meilleure tradition des films noirs américains qui fait office de chef-d'oeuvre et de référence dans le genre, au même titre que "Le port de la drogue" et "La maison de bambou" du même réalisateur.
  • FEMME OU DEMON (1939)
    Note : 15/20
    Admirable Marlène en chanteuse de tripot et James Stewart est sublime en homme de loi pacifique qui manie les sentences et les histoires aussi bien que le colt.
  • L'ANGE DE LA VIOLENCE (1962)
    Note : 15/20
    Oeuvre intéressante qui rappelle l'atmosphère des pièces de Tennessee Williams.
  • CINQ CARTES A ABATTRE (1968)
    Note : 14/20
    Une sympathique réalisation d'un grand metteur en scène du western.
  • L'ANGE EXTERMINATEUR (1962)
    Note : 17/20
    Une violente et séduisante allégorie sur la décadence du monde et des valeurs bourgeoises, qui sera relayée, élargie, dans l'épilogue sacrée de l'oeuvre, par une évidente contamination des instances religieuses qui vont elles aussi se retrouver "séquestrées" dans une église avec leurs fidèles, alors que des émeutes éclatent spontanément dans les rues et les quartiers. Une vindicative et pessimiste parabole sur la nature humaine en général et celle des nantis en particulier, qui reste malheureusement toujours d'une brûlante et corrosive actualité.
  • LA VEUVE JOYEUSE (1934)
    Note : 17/20
    Du cinéma de premier ordre pour un metteur en scène au meilleur de sa forme et de sa maîtrise. La grâce de Jeanette Mac Donald et la gouaille de Maurice Chevalier font mouche et de nombreux gags sont purement et simplement géniaux. Subtil et tonique.
  • L'ARNAQUEUR (1961)
    Note : 16/20
    La réalisation la plus connue du metteur en scène Robert Rossen, où éclate Paul Newman dans un étonnant et pathétique rôle de looser désenchanté.
  • LA POURSUITE INFERNALE (1946)
    Note : 18/20
    Tout le talent de John Ford se retrouve dans cette oeuvre magnifique qui n'a pas fini de nous passionner. Film essentiel à voir rien que pour son sublime duo d'acteurs.
  • ACCATTONE (1961)
    Note : 17/20
    Un étonnant premier film !
  • LE MUR DE L'ATLANTIQUE (1970)
    Note : 4/20
    Un film qui aurait pu recevoir l'Oscar des 3M : mauvais, médiocre, minable.
  • LES ADOLESCENTES (1960)
    Note : 9/20
    Malgré une sincérité de bon aloi, Lattuada n'arrive jamais à maîtriser son sujet.
  • LA DAME DE SHANGHAI (1948)
    Note : 18/20
    Une oeuvre étonnante (dont le metteur en scène renia le montage) qui comporte la fameuse scène anthologique de l'affrontement entre Orson Welles et Rita Hayworth, dans un fallacieux décor de miroirs trompeurs.
  • ADORABLE MENTEUSE (1961)
    Note : 14/20
    Comédie fort vive, d'une indéniable fraîcheur, interprétée avec brio, par Marina Vlady et Macha Meril et dont la réalisation, signée Deville, est sans faille ni défaillance.
  • UNE AUSSI LONGUE ABSENCE (1960)
    Note : 17/20
    Un film sensible, émouvant et d'une étrange tristesse !
  • ALIBI POUR UN MEURTRE (1960)
    Aucun "alibi" pour cette médiocre production, malgré son titre accréditif.
  • ELMER GANTRY LE CHARLATAN (1960)
    Note : 17/20
    Oeuvre excellente, presque entomologique, sur une certaine déviance mystico-économique courante aux States qui a fait des émules un peu partout dans le monde.
  • COMME UN POISSON DANS L'EAU (1962)
    Aucun intérêt ni subtilité dans ce scénario fort navrant.
  • EL PERDIDO (1961)
    Note : 17/20
    Etrange western aux personnages troubles et troublants dans la veine du meilleur Aldrich, d'une étonnante puissance affective et psychologique
  • LE COLOSSE DE RHODES (1960)
    Second long métrage de Sergio Leone, qui se révèle déjà un metteur en scène étonnant dans sa composition de l'image et sa recherche esthétique souvent grandiose.
  • EL DORADO (1967)
    Note : 16/20
    Le plaisir de voir réuni le trio John Wayne, Robert Mitchum et James Caan.
  • LE CHEVAL QUI PLEURE (1957)
    Note : 14/20
    On ne peut qu'être séduit par la beauté des images et le tragique fatum des amoureux en quête d'une impossible liberté, dans cette oeuvre bienvenue en forme de conte universel, mêlant adroitement émotion, truculence, action, aux propos sublimés par le convaincant jeu des deux principaux acteurs. Reste l'ambivalence du message final, à replacer dans le contexte de son époque, qui affirme haut et fort, que le bonheur ne se trouve pas ailleurs que dans son propre pays, en l'occurrence l'Union Soviétique et sous la protection de son père spirituel du moment, le rugueux Nikita Khrouchtchev.
  • ANA ET LES LOUPS (1973)
    Note : 16/20
    Second volet de la trilogie consacrée aux conséquences de la guerre civile en Espagne, cette oeuvre de Carlos Saura nous distille une atmosphère oppressante où la perversité et les manies des personnages explosent avec l'écroulement des apparences, la saignée des refoulements et la percée des tares ancestrales.
  • CHRONIQUE D'UN ÉTÉ (1961)
    Note : 15/20
    On ne peut qu'approuver cette association entre un brillant sociologue (Edgar Morin) et un spécialiste du cinéma documentaire (Jean Rouch) pour nous donner un aperçu, certes orienté et parcellaire, sur la façon de vivre et de penser de quelques quidams dans la France de l'année 1960. Une oeuvre essentielle, primitive et génératrice d'un nouveau courant cinématographique appelé "le cinéma-vérité".
  • DUEL DANS LE PACIFIQUE (1969)
    Note : 17/20
    Cent deux minutes en duo, c'est peut-être un tantinet un peu long, malgré l'étonnante performance des acteurs fortement investis dans leurs rôles respectifs.
  • LES FOLIES D'ELODIE (1981)
    L'exécrable monde bourgeois si souvent vilipendé par Claude Chabrol (qui d'ailleurs y interprète un petit rôle annexe) version érotique soft, sans intérêt, avec ou sans culotte, vide comme la plupart des réalisations du genre.
  • LES ANGES (1972)
    Note : 9/20
    Quelques rares scènes à sauver, pour un sujet somme toute banal.
  • LE BATEAU D'ÉMILE (1961)
    Des lointaines brumes du passé, nous revient le souvenir fugace et tenace d'une oeuvre hautement quelconque, boulevardière et banale où foisonnent les clichés habituels au genre et les stéréotypes les plus convenus, tout juste atténués par les maigres bons mots d'un laborieux Michel Audiard.
  • L'APPAT (1953)
    Note : 18/20
    Probablement, un des westerns les plus réussis du metteur en scène, avec une autre réalisation flamboyante : "les furies". Oeuvre parfaite dont la tension dramatique ne faiblit jamais et dont les acteurs sont époustouflants de maîtrise.
  • BOCCACE 70 (1) (1961)
    Note : 6/20
    Peut-être une image de l'Italie des années 1960, mais c'est tout de même nul !
  • L'AUDIENCE (1971)
    Note : 14/20
    Une atmosphère hautement kafkaïenne, nimbée souvent d'une réjouissante causticité, en permanente dénonciation de la bureaucratie vaticane, mais surtout de la profonde déliquescence qui règne dans ses louches officines et leurs corrompus serviteurs gravitant autour de la religion et ses nauséeuses simagrées. Malgré des acteurs excellents et visiblement "consacrés" par leurs rôles respectifs, on regrette quelques fluctuations de l'intérêt et un coupable relâchement de la sainte intrigue.
  • LE BEL ANTONIO (1960)
    Note : 15/20
    Sans être le meilleur film du cinéaste, l'oeuvre reste toujours intéressante et la prestation de Marcello Mastroianni magistrale, comme souvent durant cette période.
  • L'AUTRE (1972)
    Note : 19/20
    Sur le thème rare de l'enfance trouble, un exceptionnel chef-d'oeuvre du cinéma "fantastique", vénéneux au possible, qui dégage dans son lyrisme constant, une étonnante et fort envoûtante noirceur "magique".
  • FANTOMAS (1964)
    Note : 12/20
    Certes c'est distrayant, jamais ennuyeux, mais tellement en dessous des merveilleux romans et autres sérials écrits par les inspirés Souvestre et Allain.
  • L'AVENTURE DU POSEIDON (1972)
    Note : 12/20
    Schéma habituel du film d'aventure/catastrophe à grand spectacle, pimenté de scènes émotionnelles ou les éléments naturels (l'eau, le feu, le vent) se payent la part du lion, parsemé de moments plus intimistes où la réaction psychologique et affective des individus archétypaux -un gamin, un curé, une prostituée, un flic est sommairement brossée. Du divertissement pour anxieux aquaphobes.
  • LA MAISON DU DOCTEUR EDWARDES (1945)
    Note : 16/20
    Une oeuvre sympathique du grand Alfred qui sacrifia tout de même à la mode du film "psychanalysant", un genre fort prisé à l'époque.
  • BELLE (1973)
    Note : 17/20
    Une oeuvre d'origine belge réalisée par l'immense André Delvaux, d'une excellente facture, envoûtante et mystérieuse, entre rêve, réalité et imaginaire.
  • UN TAXI POUR TOBROUK (1960)
    Note : 12/20
    Amitié virile, solidarité de l'uniforme, absurdité de la guerre et tutti quanti.
  • LA BAIE SANGLANTE (1971)
    Note : 15/20
    Pas moins de 13 meurtres sanglants et variés en 75 minutes plutôt réjouissantes qui préfigurent bien avant l'heure les genres "slasher" et "gore" transalpins qui vont déferler sur nos impavides écrans, quelques années plus tard. Malgré les récurrents défauts de Mario Bava abusant des zooms et des approximations techniques, cette oeuvre reste exemplaire et bienvenue dans la fluctuante filmographie du cinéaste, avec comme ultime et mémorable référence, l'enfantine et radicale pirouette finale.
  • DU MOU DANS LA GACHETTE (1966)
    Film sans prétention (qui d'ailleurs aurait bien des difficultés pour en revendiquer) qui mérite un coup d'oeil discret pour la prestation de Bernard Blier.
  • BLACK KILLER (1970)
    Note : 7/20
    Rien à retenir ni à re(garder) de cette pochade médiocre et fade que même quelques vagues nudités passagères n'arrivent pas à égayer, réalisée par un tâcheron transalpin du western-spaghetti, et ce n'est pas la présence minimaliste et alimentaire d'un Klaus Kinski, austère et mutique, avec ses discrets pistolets dissimulés dans d'épais livres, qui sauvera l'ensemble d'un colossal inintérêt constant et général.
  • HOMBRE (1967)
    Note : 15/20
    Sixième et ultime film de Paul Newman avec Martin Ritt. Une efficace collaboration.
  • BOF (1971)
    Note : 16/20
    Frais comme la rosée du matin, libertaire au possible, un film à passer dans toutes les écoles, pour les nombreux tarés de la réussite.
  • UN SINGE EN HIVER (1962)
    Note : 13/20
    Première et unique rencontre entre le solide Jean Gabin et le décontracté Jean-Paul Belmondo où, chacun de son coté, joue aux monstres sacrés (confirmé et débutant) avec une tranquillité remarquable et bienvenue. Le film quant à lui peut laisser sur sa faim... ou sa soif, bon nombre de spectateurs plus exigeants.
  • LE BOIS DE BOULEAUX (1970)
    Note : 15/20
    Véritable hymne à la vie, réalisé par le grand maître du cinéma polonais qui nous montre, en toute simplicité, à travers l'opposition de ces deux frères et une étroite complicité avec la nature, une oeuvre grave et profonde.
  • LE PASSE-MURAILLE (1950)
    Note : 12/20
    Autant relire le roman de Marcel Aymé !