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Durée : 1h52
Date de sortie en France : 12/01/1973
Autres Récompenses
- Meilleur film de 1972 (Association de la critique italienne)
Distributeur : Ursulines et CFDC
Visa d'exp. : 40372
Résumé
Que soit bénie la mécréance...
Venu spécialement de sa lointaine province du nord de l'Italie pour obtenir une audience privée avec sa sainteté le pape, le brave Amédéo découvre peu à peu les nombreuses difficultés pour obtenir satisfaction auprès des personnes accréditives pour une telle conduite, exceptionnelle et complexe. En effet, les instances du Vatican prônent plutôt les audiences de groupe, une démarche collective drainant à peine une dizaine de personnes mais qui n'autorise aucune question à l'illustre personnage. Pris en charge et en doute par un certain Aureliano Diaz, scrupuleux inspecteur de police détaché au Saint Office qui l'interroge sur ses motivations, le questionne sur son obstination, fouille ses affaires, sans vraiment obtenir gain de cause pour un renoncement à son insistante requête. Devant son inquisitoire déconvenue, le pandore fournit au jeune homme un numéro de téléphone censé pouvoir l'aider dans sa vertueuse revendication. En fait, les coordonnées d'une aimable prostituée, prénommée Aiché, qui est chargée de lui tirer les vers du nez afin de mieux cerner l'opiniâtre personnage. Mais la vénale demoiselle s'attache à notre persistant hurluberlu, lui confiant les coordonnées du prince Donati, un politicien d'extrême-droite qui le dirigera vers le Père Amérigo, un prêtre moderniste. De bureaux en services, de rencontres en désillusions, Amédéo se retrouve à chaque fois refusé, refoulé, contrit. En désespoir de cause, lors d'une bénédiction papale depuis les vénérables appartements dominant la place Saint-Pierre, il tente d'envoyer à l'aide d'une sarbacane, ses messages au Saint Homme. Rapidement arrêté, il est désormais pris pour un terroriste.
Critique
Critique de
Jean-Claude pour Cinéfiches
Note Cinéfiches : 14/20
Une atmosphère hautement kafkaïenne, nimbée souvent d'une réjouissante causticité, en permanente dénonciation de la bureaucratie vaticane, mais surtout de la profonde déliquescence qui règne dans ses louches officines et leurs corrompus serviteurs gravitant autour de la religion et ses nauséeuses simagrées. Malgré des acteurs excellents et visiblement "consacrés" par leurs rôles respectifs, on regrette quelques fluctuations de l'intérêt et un coupable relâchement de la sainte intrigue.