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LA DAME DE SHANGHAI-1948-
Nationalité : États-Unis
Titre VO : The lady from Shanghaï
Durée : 1h23
Date de sortie en France : 24/12/1947
Genres : FILM NOIR / DRAME
Réalisation : Orson WELLES
Scénario : Orson WELLES
Inspiration : D'après le roman éponyme de Sherwood KING
Prise de vues : Charles LAWTON junior
Musique : Heinz ROEMHELD
Montage : Viola LAWRENCE
Distributeur : Columbia
Visa d'exp. : 6818
Résumé
Michael O'Hara est un marin aventurier qui rencontre sur les quais de San Francisco la séduisante silhouette d'Elsa Bannister, l'épouse d'un riche homme d'affaires qui l'engage sur son yacht. Rapidement le nouvel arrivant et la belle Elsa s'amourachent. L'assistant de Bannister, George Grisby, propose à Michael, un étrange marché : reconnaître qu'il est responsable de sa mort contre cinq mille dollars.
Critiques et Commentaires
Critique de Jean-Claude pour Cinéfiches
Note Cinéfiches : 18/20
Une oeuvre étonnante (dont le metteur en scène renia le montage) qui comporte la fameuse scène anthologique de l'affrontement entre Orson Welles et Rita Hayworth, dans un fallacieux décor de miroirs trompeurs.
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Critique/Commentaire
Critiques - Commentaires Public
Welles, réalisateur de l'illusionnisme, met sa mise en scène au service des illusions de ses personnages. Dans "Citizen Kane" le héros s'accroche à son illusion de jeunesse toute sa vie et emporte son secret dans la tombe, après avoir prononcé un mot qui deviendra célèbre dans "La dame de Shanghai". Le héros perd son illusion dans la scène symbolique de l'éclatement des miroirs du labyrinthe pour redevenir un homme libre, prêt à de nouvelles aventures..
Note : 19/20
Découvert en dvd (juin 2011). C'est tout à fait palpitant de bout en bout. Et gonflé par rapport à la période de réalisation (tout juste après-guerre). Loin d'être une inconditionnelle de Welles d'habitude à cause de sa mégalomanie et du côté brouillon de ses histoires, j'ai été subjuguée. Sans doute grâce à l'auto-dérision constante qu'il a mis dans le rôle joué par lui-même. Le film aurait été amputé d'une bonne partie et c'est heureux vu le résultat. On est bien baladé, incapables de prendre parti, en plus que d'être émerveillé par ce qui se dévide implacablement en grinçant de délicieuse manière.
Bibliographie