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LE CHEVAL QUI PLEURE-1957-
Nationalité : Union Soviétique
Titre VO : Dorogoi tzenoi
Durée : 1h40
Date de sortie en France : 20/09/1961
Genre : DRAME
Réalisation : Marc DONSKOÏ
Scénario : Irina DONSKAJA
Prise de vues : Nikolai TOPTCHI
Musique : Lev SHVARTS
Distributeur : Sovexport / Cosmos
Visa d'exp. : 25238
Résumé
Ostap et Solomia, deux serfs ukrainiens, s'aiment éperdument. Mais le seigneur des lieux oblige cette dernière à se marier avec le dénommé Stepan, un stupide villageois ivrogne et enrôle Ostap dans l'armée. Le jeune homme refuse ce rude diktat et décide de prendre la fuite, suivi par son amoureuse qui sacrifiera sa splendide chevelure, afin de ressembler à un garçon et déjouer ainsi les soldats lancés à leur poursuite. Sur leur chemin, ils croisent le dénommé Ivan, un sympathique parent proche qui leur indique le chemin vers le moulin d'Akim le Borgne, susceptible de les aider à franchir le Danube pour parvenir en Bessarabie, sous domination turque. A l'aide d'un simple radeau, ils parviennent de l'autre côté du fleuve, mais Ostap est gravement blessé par le tir lointain d'un soldat ukrainien. La jeune fille parviendra à convaincre les membres d'un rustique regroupement gitan installés dans les parages d'aider et de soigner son bien-aimé. Rapidement, le jeune couple est adopté par la tribu des accueillants nomades et bien des jours heureux semblent se dessiner pour leur amoureux destin. Mais la milice locale pénètre dans le campement, pour arrêter tous les éléments mâles de la petite communauté qui a commis bien de coupables exactions et moult escroqueries chevalines dans les environs. Hélas Ostap fera partie des hommes interpellés.
Critique
Critique de Jean-Claude pour Cinéfiches
Note Cinéfiches : 14/20
On ne peut qu'être séduit par la beauté des images et le tragique fatum des amoureux en quête d'une impossible liberté, dans cette oeuvre bienvenue en forme de conte universel, mêlant adroitement émotion, truculence, action, aux propos sublimés par le convaincant jeu des deux principaux acteurs. Reste l'ambivalence du message final, à replacer dans le contexte de son époque, qui affirme haut et fort, que le bonheur ne se trouve pas ailleurs que dans son propre pays, en l'occurrence l'Union Soviétique et sous la protection de son père spirituel du moment, le rugueux Nikita Khrouchtchev.
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Bibliographie