Si l'Empire romain s'est effectivement disloqué durant une longue période s'étalant sur près de trois siècles, il en est de même du lointain talent d'un réalisateur fatigué qui en trois films successifs s'est évaporé dans les funestes contrées de la médiocrité, se fourvoyant ici dans un lamentable spectacle laborieux où même la vérité historique est gaillardement bafouée. Ne parlons pas de cette course de chars guère spectaculaire et du pesant manichéisme ambiant, proche de l'affligeante bêtise et de l'équivoque partialité (les méchants barbares ont tous les cheveux longs et sont tous maladivement roux) qui dénotent de la part des scénaristes d'un profond mépris envers le spectateur.