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L'ENFANCE DE GORKI-1938-
Affiche du film d'origine allemande
Réalisation : Marc DONSKOÏ
Inspiration : D'après récit autobiographique "Enfance" de Maxime GORKI
Prise de vues : Piotr YERMOLOV et Ivan MALOV
Musique : Lev SHVARTS
Distributeur : Sidec / Cosmos
Résumé
Orphelin de père, le jeune Alexei Pechkov s'en vient un beau matin avec sa dynamique mère, habiter chez ses grands-parents dans les faubourgs de Nijni-Novgorod où la famille tient une tonitruante teinturerie. En effet, l'ambiance est des plus bruyantes avec la présence de deux oncles chamailleurs, les frères Mikhaïl et Yakov, et l'inflexible autorité du vieux Kachirine toujours en querelle avec tout le monde. Pour échapper aux quotidiennes disputes et raclées en tous genres qui alimentent les tensions familiales, le petit Alexei sympathise aussi avec deux employés de la boutique, le vieux Grigori, guetté par une progressive cécité et le dynamique Vania dont la bonne humeur et la gaîté permanentes détendent et apaisent l'irrespirable atmosphère patriarcale. Un incendie volontaire, déclenché par un des frangins se croyant lésé dans les subtilités de l'héritage, ruine la maison et oblige notre garçon à vivre en ville avec une partie de la famille. L'occasion pour lui, grâce à un voisin prônant les thèses révolutionnaires, d'apprendre à lire. La précarité de son quotidien l'oblige à mendier et à fouiller inlassablement, avec une bande de garnements de son âge, l'imposante décharge d'ordures pour quelques menus morceaux de bois ou de chiffons. De guère lasse, il décide un jour de faire son baluchon et de tout quitter pour vivre sa vie, ailleurs.
Critique
Critique de Jean-Claude pour Cinéfiches
Note Cinéfiches : 13/20
Considéré comme un classique inamovible de la filmographie soviétique et produit par un studio spécialisé dans le cinéma pour enfants, ce premier volet d'un triptyque mettant en scène l'enfance, l'adolescence et l'entrée dans la vie d'adulte du grand écrivain Alekseï Maksimovitch Pechkov, plus connu sous son nom de plume de Maksim Gorki, ne nous laisse paradoxalement aucun souvenir impérissable. En effet, souvent emprunte d'une fâcheuse lourdeur démonstrative, avec une flagrante et constante absence de pétulance et de poésie, la progression scénaristique piétine et s'embourbe dans de répétitives circonvolutions sans intérêt ni séduction quelconques.
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Bibliographie