Aucun résultat pour cette recherche
LES GENS DE LA PLUIE-1969-
Nationalité : États-Unis
Titre VO : The rain people
Durée : 1h42
Date de sortie en France : 21/10/1970
Réalisation : Francis Ford COPPOLA
Prise de vues : Bill BUTLER
Musique : Ronald STEIN
Produit par Bart PATTON et Ronald COLBY
Distributeur : Warner Bros
Visa d'exp. : 36171
Résumé
Une jeune femme enceinte, en crise dans sa vie de couple, quitte son foyer pour tenter de faire le point. Dans son errance elle prend un auto-stoppeur, ancien joueur de football américain qu'un malheureux coup lors d'une rencontre sportive sur un terrain a rendu quelque peu simple d'esprit. Et le drame va bientôt survenir.
Critiques et Commentaires
Critique de Jean-Claude pour Cinéfiches
Note Cinéfiches : 17/20
Bien avant l'étonnant "Le parrain" et l'époustouflant "Apocalypse now", Francis Ford Coppola nous livre en 1969 son premier chef-d'oeuvre. Un film intimiste d'une indéniable puissance émotionnelle interprété par la trop méconnue Shirley Knight.
Ajouter Votre
Critique/Commentaire
Critiques - Commentaires Public
Note : 18/20
Une pépite méconnue de 1969, mais qui pourrait être actuelle, à voir obligatoirement en v.o.... Traversons le cerveau de cette blonde contrariée par l'envers du mariage, cérémonie en trompe-l'oeil qui la hante, elle a essayé de vivre pour l'autre en s'oubliant, comme ses parents le lui ont inculqué, houlala, "pas son truc" ! Une femme blessée et sexy qui part en voiture comme pour s'affranchir, un vrai danger public. En l'occurrence, on peut parler d'errance ou de courage. Façon de filmer de F.F. Coppola déjà bien personnelle, un côté indirect de prises de vues, mais ça tient déjà la route ! Symbole de la pluie, dialogues tandis que la caméra s'évade en gros-plan sur un essuie-glaces, images coupées en deux pour montrer un couple face-à-face et, pendant tout le déroulement, bruits quasi-permanents des voitures. Résultat, c'est authentique : sans doute un peu traînant par moments, il faut être disposé à se laisser embarquer par cette jeune femme dans ce qu'on pressent comme sa "parenthèse". J'ai trouvé le jeu du footballeur égratigné particulièrement attachant, après tout, cette innocence masculine retrouvée rafraîchit comparée à la tradition incarnée par l'amant de la dame... Bon point aussi pour le passage du couple avec la fillette, on pressent le grabuge ! Ces parcours respectifs, rappelés par flash-back pour qu'on comprenne, offrent à s'interroger sur les coups du sort, comment on s'en arrange, par quoi il faut passer. Mené de main de maître, très juste mais terrifiant !
Bibliographie