Critique(s)/Commentaire(s) de Jean-Claude (Administrateur Cinefiches)

Voir ses 39 films notés

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  • AN-MAGRITT (1969)
    Note : 16/20
    De superbes paysages dans cette histoire de neige et de violence qui mérite amplement une distribution dans l'hexagone, comme nombre de films norvégiens.
  • COMPTES À REBOURS (1970)
    Du déjà vu, mille fois, qui malgré un effort des comédiens pour assumer leurs rôles respectifs, ne brille absolument pas au firmament des films envoûtants de la série noire et du thriller inoubliable. Scénario hyper classique et remâché qui confirme à nouveau le peu de cas que l'on peut faire du metteur en scène.
  • LES ARNAUD (1967)
    Nul et ridicule comme une particule avec majuscule.
  • LE CORPS DE MON ENNEMI (1976)
    Un Jean-Paul Belmondo moins minable que les précédentes productions du genre qui se permet une sympathique dénonciation des milieux industriels provinciaux, pataugeant dans les trafics illicites et les compromissions politiques de l'époque giscardienne. Bien sûr, dans le genre, on est loin de la virulence de certains films italiens ou américains en rigueur, en qualité, en véracité.
  • PARIS - MÉDITERRANÉE (1931)
    Note : 16/20
    Une excellente "vieillerie" pleine de charme et de tendresse.
  • COUP DE TÊTE (1978)
    Note : 12/20
    Film fort moyen malgré la sympathie même qu'il dégage, qui dans une relative superficialité montre plus qu'il ne dénonce, avec un Patrick Dewaere nerveux et caractériel comme à son habitude. La médiatisation extrême n'avait pas encore saisi Jean-Jacques Annaud pour de futurs et retentissants succès au box-office.
  • LAISSE ALLER... C'EST UNE VALSE (1970)
    Note : 14/20
    Nombreuses courses-poursuites effrénées, moult massacres sanguinolents, maintes tortures impitoyables, le tout sur le mode parodique et l'humour noir cher à Bertrand Blier. Le film a toutefois bien vieilli et on ne garde avec le temps, que le souvenir d'une excellente prestation de Michel Constantin.
  • LA CRISE EST FINIE (1934)
    Note : 13/20
    Réalisé par un metteur en scène d'origine allemande, ayant fui l'insidieuse émergence du régime nazi dans son pays, cette oeuvre musicale stigmatise la morosité ambiante et le pessimisme larvé qui affectait depuis quelques temps l'ensemble de la population française, avant la bénéfique brise fraîche du bienvenu Front Populaire.
  • LE PROMENEUR DE L'ETERNITE (1982)
    Note : 13/20
    Bien mené, avec des moyens somme toute réduits, une petite oeuvre prenante et fort convenable, au scénario sans réelle surprise mais bienvenu.
  • LES CROIX DE BOIS (1931)
    Note : 17/20
    Certainement un des films français les plus réussis sur le douloureux sujet. Francesco Rosi, Joseph Losey, Stanley Kubrick, Lewis Milestone, Howard Hawks n'ont souvent pas fait mieux dans la dénonciation de l'horreur.
  • MOURIR A TRENTE ANS (1982)
    Note : 15/20
    Indéniablement le film dégage une densité et une émotion constantes dans cette vision parcellaire et forcément subjective "des années héroïques", qui enfanteront l'incontournable "génération perdue" post-soixante-huitarde.
  • LA CUISINE DES ANGES (1955)
    Note : 11/20
    On est loin des splendides chefs-d'oeuvre passés du réalisateur.
  • LA FEMME QUI PLEURE (1978)
    Note : 16/20
    Traité avec beaucoup de pudeur, d'émotion et de véracité, le thème de la relation à deux et de son éclatement est abordé avec une justesse indéniable par le metteur en scène qui semblerait avoir intégré beaucoup d'éléments autobiographiques dans son oeuvre. Une histoire de tous les jours réalisée avec une inhabituelle réussite dans la dramaturgie relationnelle par un réalisateur qui compte.
  • LA BOUM (1980)
    Note : 11/20
    Du cinéma passe-partout, pour tous âges et tous tempéraments, respirant par-delà le clinquant d'une réalisation soignée, l'artificiel, l'encaustique, le propre et l'aseptique. Pour tous publics évidemment. La première étape de Pinoteau dans sa longue et mortelle chute dans l'univers du cinéma commercial.
  • LE LEOPARD (1983)
    Parfaitement inintéressant et magnifiquement raté, un film inutile et navrant. Dommage. Le metteur en scène avait fait illusion lors de sa première réalisation deux ans plus tôt, avec "Elle voit des nains partout".
  • AUTANT EN EMPORTE LE VENT (1939)
    Note : 14/20
    Bof, il faut l'avoir vu pour y croire et pourtant, le public marche à chaque fois, paraît-il. On peut se poser bien des questions sur la pérennité d'une oeuvre et son impact à travers les générations. Il faut reconnaître tout de même à cette production d'être "un grand spectacle" mais cinématographiquement parlant, c'est quelconque. Une référence dans l'histoire du cinéma, mais non une date.
  • UN AMOUR DE SWANN (1983)
    Note : 10/20
    Malgré une intelligente et superbe interprétation des principaux comédiens et une restitution fidèle voire entomologique d'un monde fermé voué à la perdition et à la mort, l'esprit de Marcel Proust est absent de cette réalisation.
  • LA CINQUIÈME COLONNE (1942)
    Note : 16/20
    On se souviendra longtemps, avec bonheur et vertige, du fameux happy end du film sur le sommet de l'incontournable Statue de la Liberté.
  • LES ONZE FIORETTI DE FRANCOIS D'ASSISE (1950)
    Note : 16/20
    Une incontestable originalité et une fraîcheur d'esprit indéniable dans ce film méconnu d'un des plus grands metteurs en scène italiens. A voir et à méditer.
  • LE BAL DES SIRÈNES (1944)
    Film parfaitement mineur qui ne mérite aucune attention particulière, à part une mise en scène soignée et un oeil goguenard pour quelques splendides naïades.
  • VIENS CHEZ MOI J'HABITE CHEZ UNE COPINE (1980)
    Note : 13/20
    Adapté directement d'une pièce à succès du café-théâtre, ce film souvent drôle a le mérite d'être sympathique et délicieusement joué par Michel Blanc en verve.
  • LE BARON DE L'ÉCLUSE (1959)
    Un exemple typique du cinéma français des années 1950-1960, d'une solide facture générale, "traversé" par des acteurs confirmés, disposant d'un scénario, d'un dialoguiste, d'une musique et d'un metteur en scène ayant fait leurs preuves, et qui finalement laisse bien peu de traces dans le sillage de notre mémoire cinématographique. Autant relire le roman de Simenon.
  • MERVEILLEUSE ANGELIQUE (1964)
    Note : 8/20
    Seconde réalisation sur les démêlés politico-affectives de notre Michèle Mercier dont le mari fut exécuté dans l'épisode précédent et qui cette fois-ci, après moult événements tordus et invraisemblables, épousera son cousin Philippe de Plessis-Bellières. Une distraction "basse" en couleurs qui ne plaide aucunement pour une réhabilitation de la série qui devait comprendre pas moins de cinq épisodes.
  • LES BAS-FONDS (1936)
    Note : 16/20
    Exceptionnelle prestation de Jean Gabin, en cambrioleur amoureux de la belle Natacha et de Louis Jouvet dans l'étonnant rôle d'un baron ruiné qui se retrouvent dans un bouge pour asociaux et chômeurs. Petit régal pour cinéphiles nostalgiques !
  • LE DERNIER MÉTRO (1980)
    Note : 12/20
    Encore une oeuvre hautement encensée par les critiques de l'époque (et même actuellement) qui nous laisse dans l'indifférence la plus courtoise. Point de vue mûrement réfléchi, sans iconoclastie nécrophile.
  • LA BATAILLE DE LA VALLEE DU DIABLE (1966)
    Note : 15/20
    Une bonne soirée en perspective.
  • EST-CE BIEN RAISONNABLE ? (1981)
    Note : 7/20
    Du cinéma commercial sans intérêt d'un metteur en scène en perte de vitesse et d'inspiration. "Les tontons flingueurs" sont bien loin.
  • LE BATARD (1982)
    Film ambitieux et léger qui se veut une image libertaire et nostalgique d'un certain mal de vivre à travers un Gérard Klein au meilleur de sa forme. A suivre l'évolution ultérieure d'un metteur en scène largement prometteur.
  • UNE SEMAINE DE VACANCES (1980)
    Note : 13/20
    Oeuvre bienvenue, pleine d'émotion et de nonchalance, parfois un peu ennuyeuse.
  • LE BOULANGER DE VALORGUE (1952)
    Note : 11/20
    Pas vraiment de quoi manger du pain blanc avec cette histoire fort quelconque, hormis la prestation "pagnolesque" du brave Fernandel décidément un acteur exceptionnel, trop souvent confiné dans des scénarii souvent médiocres et banals. Reste un sympathique microcosme d'un petit village méridional.
  • QU'ELLE ETAIT VERTE MA VALLEE (1941)
    Note : 19/20
    Qu'il est splendide ce film ! Un lyrisme débordant, évitant avec intelligence les "accueils" et les écueils du mélodrame facile ; une image superbe dans le ton de la tragédie et de l'épopée sociale ; une sensibilité cinématographique constante dans le propos et la dramaturgie. A voir absolument. Certainement un des plus beaux films de John Ford qui retourne à ses racines profondes avec fougue et brio.
  • BOULE DE SUIF (1945)
    Note : 16/20
    Oeuvre solide, bien charpentée, avec une remarquable prestation des acteurs principaux et un respect scrupuleux de l'esprit et du ton de Maupassant. Une redécouverte bienvenue. A noter l'admirable Louis Salou en officier prussien cynique.
  • POISSON D'AVRIL (1954)
    Note : 11/20
    Pour revoir des acteurs célèbres, méconnus ou méconnaissables à l'époque de leurs débuts cinématographiques et bien sûr l'incontournable Louis de Funès.
  • ACTE DE VIOLENCE (1948)
    Note : 17/20
    Un superbe film noir sur les thèmes de la vengeance et de l'expiation !
  • LE PÉLERINAGE (1962)
    Note : 11/20
    Pour retrouver certains acteurs aujourd'hui connus, alors débutants.
  • L'ELEGIE (1971)
    Douzième oeuvre de Guney décédé en 1984 qui commence à être distribué en France après une palme d'or au festival de Cannes en 1982 par procuration. Le réalisateur était à cette époque pensionnaire des geôles d'Ankara pour dissidence au régime. Un film qui mérite une attention politique soutenue et lucide.
  • LA PETITE LISE (1930)
    Note : 17/20
    Premier film parlant du metteur en scène Jean Gremillon, rarement distribué qui mérite largement le détour pour son éclatante irruption dans le domaine du mélodrame flamboyant. Pour cinéphiles sagaces et convertis.
  • BUTCH CASSIDY ET LE KID (1968)
    Note : 15/20
    Une histoire fort bien construite de "loosers" sympathiques, aux portes de la légende, devant la montée du progrès technologique, à mettre en parallèle avec la thématique de Sam Peckinpah et une nostalgie tranchante de l'Ouest d'avant les débuts de l'ère industrielle. Le duo Paul Newman / Robert Redford reste un monument du genre, dans la complicité / décontraction des deux acteurs.
  • LE ROMAN D'UN JEUNE HOMME PAUVRE (1935)
    Note : 15/20
    Un mélodrame classique qui vaut surtout par la rareté de sa diffusion en salles et même sur le petit écran et pour l'exceptionnelle personnalité du metteur en scène.
  • CARAVANE (1934)
    Une rareté kitsch qui réunit une prestigieuse distribution. Annabella, Charles Boyer et Pierre Brasseur évoluent dans des décors d'opérette, égayant de leurs présences ce film délicieusement désuet. Par le réalisateur d'un autre "monument" du genre : "Le congrès s'amuse". A redécouvrir avec indulgence.
  • LES RISQUES DU MÉTIER (1967)
    Note : 14/20
    Adapté d'un fait divers authentique, ce premier film de Jacques Brel touche par la sincérité du propos et la qualité de l'interprétation des principaux protagonistes. Sur le thème de l'adolescence mythomane, des errements de la justice et des rapports adultes/enfants/parents, un film sympathique qui permet à André Cayatte de poursuivre positivement son récurrent combat contre les injustices.
  • CES MESSIEURS DE LA GÂCHETTE (1969)
    Ce triste film s'étiole dans une médiocrité proche de la débilité, éhontément.
  • QUEL PHÉNOMÈNE (1929)
    Note : 18/20
    Deux gags mémorables : l'épisode du photomaton et Harold "transpercé" par une épée. Du cinéma comique comme on n'en fait plus.
  • LE CHARLATAN (1947)
    Note : 17/20
    Servie par un magnifique trio d'actrices (Joan Blondell, Coleen Gray et Helen Walker) pour une histoire nimbée d'arnaque, de soufre et de duplicité, cette œuvre étonnante, d'une noirceur et d'un amoralisme permanents, se reconnaît comme un des meilleurs films du réalisateur, un peu ignoré par la cinéphilie contemporaine.
  • LES JOUEURS D'ECHECS (1977)
    Note : 17/20
    Une oeuvre chaleureuse et tranquille, drôle et plaisante. Un vrai régal.
  • LA CHÈVRE (1981)
    Note : 10/20
    On peut dire franchement que ce film humoristique français ne cherche son succès, ni dans la facilité, ni dans le vulgaire. A mettre en parallèle avec "L'Emmerdeur" de Molinaro et "Buddy Buddy" de Billy Wilder pour la structure du scénario et la drôlerie générale de l'ensemble. Pourtant, il ne dépareille en rien de l'ensemble médiocre du cinéma français, dit pompeusement comique.
  • JO (1971)
    Note : 9/20
    Sans finesse, sans promesse, le cinéma comique dans sa médiocre "splendeur".
  • L'AMOUR À LA CHAÎNE (1964)
    Note : 10/20
    C'est ringard au possible, mais il ne faut pas oublier que la version présentée n'est certainement pas la plus complète, copieusement cisaillée par Dame Censure !
  • JANE AUSTEN IN MANHATTAN (1980)
    Note : 11/20
    Mise en scène, théâtralité, problèmes de couple, séduction, dans la confusion.
  • A NOUS LA LIBERTE (1931)
    Classique du cinéma français en forme de comédie musicale-opérette qui tente comme Charles Chaplin, quelques années plus tard, bien plus efficacement, dans "Les temps modernes" de critiquer l'industrialisation intensive et fortement déshumanisante.