Critique(s)/Commentaire(s) de Jean-Claude (Administrateur Cinefiches)

Voir ses 45 films notés

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  • VOLEUR ET VOLEUSE (1958)
    Note : 15/20
    Une sympathique curiosité transalpine, agrémentée d'un étonnant festival d'Alberto Sordi, génial dans ses moult interprétations cocasses et déguisements variés.
  • LE TRAIN DES EPOUVANTES (1964)
    Note : 12/20
    Hormis un dernier sketch réjouissant, l'ensemble est plus que poussif, malgré la présence d'une solide distribution et des clins d'oeil aux grands mythes du genre.
  • ROBO NO ISHI (1960)
    Note : 9/20
    Film pour enfants du genre fort banal, voire quelconque, qui ne mérite pas le détour, malgré la prestigieuse signature du scénariste.
  • TRAITEMENT DE CHOC (1972)
    Note : 9/20
    Oeuvre au scénario original des plus intéressants, superbement gâchée par un metteur en scène cruellement en manque d'inspiration.
  • LE JUMEAU (1984)
    Moyen, très moyen et d'une manière générale une certaine déception regrettable.
  • TRIPLE ECHO (1973)
    Note : 16/20
    De loin la meilleure réalisation du metteur en scène.
  • L'ILE MYSTERIEUSE (1960)
    Note : 15/20
    Une distrayante réalisation fort convenable respectant fort bien l'esprit du roman de Jules Verne et bénéficiant des habituels superbes trucages de Ray Harryhausen.
  • LES ZOZOS (1972)
    Note : 12/20
    Une oeuvre sympathique, au ton souvent juste et aux propos fort authentiques.
  • LES INNOCENTS AUX MAINS SALES (1974)
    Note : 11/20
    L'éternel triangle des relations amoureuses bancales se répète de film en film, avec plus ou moins de réussite chez le brave Chabrol, comme dans cette quelconque réalisation pimentée d'un zeste de suspense et de quelques coups de théâtre à la Boileau-Narcejac, rarement bienvenus et ponctués par les habituelles grosses ficelles du genre. Du cinéma ordinaire sans aucune facture particulière.
  • VOTEZ MAC KAY (1971)
    Note : 13/20
    Sur les coulisses d'une élection américaine, une oeuvre sympathique mais profondément superficielle qui ne nous emmène jamais dans l'arrière-cour des compromissions, des chausse-trapes et des magouilles.
  • L'HOMME QUE J'AI TUÉ (1931)
    Note : 16/20
    Un des seuls mélodrames d'Ernst Lubitsch prônant fortement la réconciliation franco-allemande, d'une parfaite densité émotionnelle quant à la maîtrise et l'exploitation du sujet. A voir ou à revoir absolument.
  • DEUX HEURES MOINS LE QUART AVANT JÉSUS-CHRIST (1982)
    Note : 3/20
    Le film fit pourtant recette (396.595 spectateurs à Paris, la première semaine). Quelques rares scènes intéressantes pour quatre-vingt dix minutes de banalité affligeante. Jean Yanne a rarement été transcendant en temps qu'acteur, pour ses velléités de réalisateur, c'est pire encore.
  • LES GRANDES FAMILLES (1958)
    Classique populaire des années 60, d'une lourdeur phénoménale et d'un intérêt secondaire. Pas de quoi se bousculer au fenestron du petit ou du grand écran.
  • THÉRÈSE RAQUIN (1953)
    Note : 17/20
    Un des meilleurs films du grand Marcel Carné qui arrive parfaitement à concilier densité dramatique, esthétisme visuel et rigueur cinématographique.
  • LES GARÇONS (1959)
    Note : 16/20
    Corruption et pessimisme dans ce neuvième long métrage du cinéaste qui verse facilement dans une forme de misogynie systématique ou son pendant, l'homosexualité latente, se précisant avec une certaine netteté, étonnante pour l'époque et le pays.
  • VIVEMENT DIMANCHE ! (1983)
    Note : 16/20
    Dernier film de François Truffaut avant sa pirouette dans l'au-delà et qui, pour cette fois-ci, mérite notre admiration et nos applaudissements. Pourtant il est maintenant grand temps de remettre l'oeuvre du metteur en scène à sa juste place, qui en toute objectivité est fort moyenne et largement surestimée.
  • LA FORET PETRIFIEE (1936)
    Note : 17/20
    Un film quelque peu étrange et fascinant, oscillant sans cesse entre le policier à suspens et le drame romantique déchirant. Leslie Howard, alias Alan Squier, interprète avec talent et conviction l'étonnant personnage du poète passionné, se sacrifiant pour l'avenir de sa belle. Remarquable et fort envoûtant.
  • LE DEUXIÈME SOUFFLE (1966)
    Note : 16/20
    Classique du film policier français, baignant dans une atmosphère tendue et glauque. L'affrontement entre la pègre et la police devient un titanesque combat où s'entremêlent violence, horreur et tragédie. Un digne représentant du film noir français.
  • LE FILS DE CAROLINE CHÉRIE (1954)
    Exaspérant et nul au possible, un film navrant qui n'aurait jamais du sortir des oubliettes du 7eme art, malgré la présence d'une ribambelle d'acteurs fort connus.
  • À MORT L'ARBITRE (1983)
    Note : 15/20
    Film "dynamite" et ravageur, d'un Mocky au meilleur de sa forme dans la dénonciation au "bulldozer" du racisme, de la bêtise et de l'intolérance humaine. L'anarchisme lucide du metteur en scène fait plaisir à voir dans ce constat féroce du nouvel opium des peuples. Heysel, quand tu nous tiens.
  • FLIC OU VOYOU (1978)
    Note : 11/20
    Jean-Paul Belmondo se retrouve dans son registre habituel, parfaitement à son aise et sans surprise pour le spectateur habitué à ses policières prestations. On est tout de même fort éloigné de la médiocrité d'un Jacques Deray et il reste en prime et en cerise, quelques bons mots de Michel Audiard.
  • LE CHOMEUR DE CLOCHEMERLE (1957)
    C'est drôle et sympathique, mais là encore, l'ordre, la sécurité et la morale auront leur dernier mot. Mais ce n'est que le scénario d'un film. On les aura tôt ou tard.
  • LA DAME DE MALACCA (1937)
    Note : 15/20
    Malgré un scénario d'une banalité affligeante, une prestation des acteurs tout à fait bienvenue, un film à ne pas manquer pour sa rareté de diffusion et sa récente restauration par la cinémathèque française.
  • LE PIGEON (1958)
    Note : 14/20
    Une comédie légère et bien enlevée, non dénuée de judicieuses et judiciaires observations sur le "petit" milieu, qui garde une fraîcheur de ton indéniable. Il convient de noter en particulier la finesse de jeu des acteurs et le constant humour teinte de tristesse et de gravité. Un solide classique de la comédie italienne de la fin des années 1950 qui a pourtant pris quelques indéniables rides.
  • KIM (1950)
    Note : 15/20
    Classique dans sa forme, agréable dans son fond, un film d'aventures d'une facture moyenne qui mérite pourtant largement qu'on lui consacre cent douze minutes de son temps. Il existe aussi une version beaucoup plus récente au titre identique avec Peter O'Toole et réalisé par le metteur en scène John Davies.
  • LE BON PLAISIR (1983)
    Note : 9/20
    Difficile de croire à cette histoire rocambolesque et abracadabrantesque (comme dirait un autre scrutateur de la France Profonde et de sa "fracture sociale"), même si on se laisse quelquefois prendre à tant de fioritures pseudo-politiques. Une brûlante déception d'un metteur en scène par ailleurs souvent intéressant.
  • LE VOILE DES ILLUSIONS (1934)
    Note : 12/20
    Un film plutôt vieux et désuet comme un ancestral monolithe grisonnant, à voir uniquement pour la beauté majestueuse de Greta Garbo, toujours intacte.
  • LA PISCINE (1968)
    Note : 11/20
    Un film bien léché, dans de luxueux décors qui rappellent la bourgeoisie désoeuvrée des films de Claude Chabrol, sans pour autant provoquer l'intérêt du spectateur ni son adhésion par le biais d'une quelconque identification / distanciation. Mieux vaut se noyer dans un verre de scotch écossais.
  • LA VALSE DANS L'OMBRE (1940)
    Note : 14/20
    Du romantisme à profusion et en pagaille, bien réalisé avec une pointe de mélodrame languissant qui donne un somptueux cachet désuet à cette réalisation somme toute intéressante. Pourtant, il faut reconnaître que malgré tout, Mervyn Le Roy, le metteur en scène, fut déjà mieux inspiré de par le passé.
  • ENTREE DES ARTISTES (1938)
    Note : 16/20
    Un classique incontournable du cinéma français avec une remarquable distribution et un scénario époustouflant de maîtrise et d'originalité, concocté par l'éminent savoir-faire du génial Henri Jeanson. On en redemande.
  • VALENTINA (1982)
    La relation enfantine est peinte avec humour et tendresse, l'originalité des caractères avec simplicité et fraîcheur. Superbe Anthony Quinn en prêtre compréhensif.
  • TREMBLEMENT DE TERRE (1974)
    Note : 11/20
    Encore un film catastrophe relativement bien réussi, bien sûr dans les limites du genre, malgré un scénario hyper-classique, une trame d'une banalité lourde et répétitive et les archétypaux personnages du genre : le lâche, le héros, le couple en crise, la maîtresse. Cela ne fera de toute évidence trembler personne et cela s'oubliera très vite. N'en déplaise à l'immense et sympathique Haroun Tazieff.
  • LES COMPAGNONS DE LA MARGUERITE (1966)
    Note : 16/20
    Bienvenue à l'humour anarchisant et libérateur de Jean-Pierre Mocky qui nous propose une superbe comédie grinçante, admirable de bout en bout dans le ton et la forme. Ce film fait partie de la période la plus drôle et la plus décapante de l'oeuvre du metteur en scène, par ailleurs, qualitativement, en dents de scie surtout dans sa production récente et dramatiquement fauchée.
  • LE QUART D'HEURE AMERICAIN (1982)
    Note : 7/20
    Encore un avatar du café-théâtre qui véhicule lourdement les habituels poncifs du genre. A défaut et sachant qu'il y a pire, cela peut se regarder en toute impunité.
  • WANDA (1971)
    Note : 17/20
    Le film de Barbara Loden alias Madame Kazan reste un splendide chef-d'oeuvre du cinéma indépendant US, diamant rare dans la création cinématographique féminine.
  • LA GUERRE DE TROIE (1961)
    Note : 14/20
    Un péplum de bonne tenue !
  • LE COUP DU PARAPLUIE (1980)
    Note : 9/20
    Le "duo" Oury / Richard semble fort en mal d'inspiration !
  • LE CID (1960)
    Note : 15/20
    Corneille est bien malmené, reste l'efficacité et la maîtrise d'Anthony Mann.
  • WARGAMES (1983)
    Note : 15/20
    Film posant avec pertinence le problème du danger atomique dans une réalisation "alerte", correcte et parfaitement convaincante.
  • LE CAVE SE REBIFFE (1961)
    Note : 11/20
    Du cinéma de grand papa, souvent pesant des tonnes d'ennui, qui mérite seulement le détour pour la prestation de Gabin et les bons mots du dialoguiste de service. Qu'on ne s'étonne pas si le spectateur se rebiffe. Gilles Grangier vient de commencer son irrémédiable chute dans une solide médiocrité.
  • L'EXECUTEE (1984)
    Note : 12/20
    Entre poésie, rêverie, allégorie. L'idée de départ est certes originale, mais son développement manque néanmoins de rigueur et de force. Dommage.
  • CARTOUCHE (1961)
    Note : 12/20
    Un film plutôt sympathique, aux scènes d'action menées avec brio et saveur, constamment nuancé d'une petite pointe d'humour voire d'ironie. Malgré certaines lourdes invraisemblances romanesques, psychologiques et surtout historiques, cette alerte réalisation pourra provoquer l'adhésion d'un public bon enfant. Pour notre part, on ne retiendra finalement que la dernière scène, insolite et magique.
  • LES ÉGOUTS DU PARADIS (1979)
    Note : 10/20
    Film d'aventure, somme toute bien ficelé, mais ne dépassant pas en qualité ni en suspense les habituelles réalisations de ce genre de production.
  • LES CANONS DE NAVARONE (1960)
    Note : 14/20
    Une pléiade de vedettes internationales pour un énorme succès commercial d'époque qui ne mérite pourtant pas autant d'éloges, malgré un Oscar pour les remarquables effets spéciaux. Avec le recul du temps, il faut bien admettre que le film a (un peu) mal "vieilli" et que sa durée peut devenir rapidement fastidieuse.
  • LE PRINCE NOIR (1964)
    Note : 8/20
    A conseiller aux myopes et aux somnolents, qui ne s'apercevront guère de la très mauvaise qualité des trucages. A retenir la beauté des chevaux, de leurs corps somptueux en mouvement lors de courses poursuites. Quant à Lex Barker, il ne gagne pas à savoir manier le langage des civilisés : quelques onomatopées et la jungle à ses pieds lui allaient tellement mieux, affublé en Tarzan.
  • LE FUTUR AUX TROUSSES (1974)
    Note : 12/20
    Oeuvre bienvenue quant à son ébouriffant et facétieux sujet et pour la pertinence acidulée de son propos, mais dont le laborieux traitement cafouilleux et la pesante démonstration malingre et faiblarde, dénotant un manque de rigueur certain dans la réalisation, relèguent le film dans l'anecdotique, accumulant les scènes disparates dans une confusion scénaristique lourde et gênante, néanmoins "consommable".
  • LA FEMME MODELE (1957)
    Note : 15/20
    Oeuvre solide et fort sympathique qui n'a pris aucun accroc ni aucun uppercut.
  • L'ÉTÉ MEURTRIER (1982)
    Note : 14/20
    Isabelle Adjani est superbe, dans le plus simple appareil (pour les petits voyeurs du grand écran) L'intrigue se veut tragique et dépendante d'un douloureux et lointain fatum. Agréable pour un dimanche soir automnal de pluie. Personnellement, le roman a bien plus d'épaisseur et d'originalité narrative. Mais il faut reconnaître au metteur en scène, un scrupuleux respect de la dramaturgie originale.
  • LA FEMME INVISIBLE (1940)
    Note : 7/20
    C'est gentiment nul, sans aucune originalité et d'un humour profondément absent.
  • LA PETITE BANDE (1982)
    Note : 13/20
    S'inspirant d'un fait divers authentique, le film se veut une fable sur le monde imaginaire des enfants et le cartésianisme obtus des adultes. Particularité remarquable du film : aucune parole prononcée. Seule ponctuation sonore, une bande musicale originale et collant très bien aux situations. N'empêche que 90 minutes, c'est vraiment très long.