Critique(s)/Commentaire(s) de Jean-Claude (Administrateur Cinefiches)

Voir ses 44 films notés

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  • ICEMAN (1984)
    Note : 6/20
    D'une nullité affligeante, d'une prétention navrante et d'une totale insignifiance cinématographique. Cet "Hibernatus" made in USA à la mode pseudo-scientifique et hautement moralisante, inédit en salles, en France à ce jour (décembre 1986) est d'une scandaleuse et permanente médiocrité. Le metteur en scène Fred Schepisi était bien plus intéressant, dans le passé, pour ses réalisations australiennes.
  • UN DIMANCHE À LA CAMPAGNE (1983)
    Note : 16/20
    Une admirable banalité dans la description du quotidien, un jeu d'acteurs sublime de finesse et de nuances et des plans parfaits dans l'harmonie visuelle et psychologique des personnages et de leur environnement, à travers la sensibilité d'un metteur en scène controversé. Un des meilleurs films de l'année.
  • L'HOMME QUI N'A PAS D'ÉTOILE (1954)
    Note : 16/20
    Une oeuvre réfutée par le grand King Vidor qui se plaignit de ne point avoir eu les coudées franches dans la réalisation du film, l'acteur Kirk Douglas ayant une participation financière, eut plus que son mot à dire.
  • LES AVENTURES DE RABBI JACOB (1973)
    Note : 10/20
    Le film est en soi plutôt constamment inintéressant et particulièrement banal, mais fut surtout une incroyable manne financière, inespérée pour le tiroir-caisse de quelques producteurs fort avisés. On est décidément très éloigné des réalisations antérieures du metteur en scène Gérard Oury, jadis vraiment plus inspiré.
  • L'HÉRITAGE (1976)
    Un film largement contesté, controversé lors de sa sortie en salles. D'une part, on crie au chef-d'oeuvre en classant le film comme le meilleur du réalisateur et d'autre part, on parle d'une sublime rature, ennuyeuse et statique. Seul point d'accord, pour les deux camps, un splendide jeu d'acteurs, en particulier celui de Dominique Sanda, récompensé par le prix de la meilleure interprétation féminine à Cannes en 1976.
  • LA SOUPE AUX CHOUX (1981)
    Note : 8/20
    C'est insignifiant au possible, on rigole quelquefois d'un gros rire sans finesse en se rappelant avec nostalgie l'époque inoubliable d'Harold Lloyd ou de Buster Keaton. Autant relire le roman fort hilarant de René Fallet, souvent drôle et poétique.
  • ROMANCE D'HEIDELBERG (1951)
    Note : 6/20
    Il s'agit d'un dépliant touristique décrivant le glorieux passé universitaire de la ville de Heidelberg, ses débits de vin, ses points de vue pittoresques. Le tout illustré par quelques invraisemblables romances. Même O.W. Fischer n'est pas très convaincant.
  • LES AVENTURIERS (1967)
    Note : 15/20
    Dans ses limites rocambolesques, un film parfait qui allie avec intelligence et humour, la tendresse la plus limpide avec les rêves les plus fous. Joanna Shimkus (l'épouse de Sidney Poitier dans la vie) est sublime dans son émouvant rôle d'artiste-sculpteur fragile et romantique, Delon, pour une fois sincère et convaincant et Ventura, égal à lui-même en puissance et pathos retenus. Un film de qualité.
  • LA GUERRE DES ÉTOILES (1977)
    Note : 16/20
    Conte féerique aux merveilleux trucages, qui ne peut que ravir le spectateur petit ou grand et lui permettre de passer une agréable soirée si tant est que la vision de ce sympathique film de science-fiction ne soit gâché par le format réduit d'un poste de télévision, même si de plus en plus leur format tend à s'élargir et se densifier.
  • PLANÈTE INTERDITE (1955)
    Note : 13/20
    Considéré comme un film culte du cinéma de science-fiction avec l'inoubliable robot Robby qui a pris un énorme coup de vieux comparé aux réalisations actuelles dotées d'une technologie des trucages nouvelle. Mais qui toutefois devra être vu par le cinéphile curieux et "respectueux" d'une époque désormais lointaine. Un tournant émouvant et poussiéreux de la science-fiction dans le 7ème Art.
  • LE GRAND JEU (1933)
    Note : 16/20
    Une oeuvre intelligente, sensible, émotive et romantique !
  • UN BRUIT QUI COURT (1983)
    Note : 15/20
    Farfelue à l'extrême, bienvenue comme un croissant chaud, une histoire d'une infinie sympathie. Film ubuesque dans son essence, maniant l'humour absurde et la dérision grimaçante avec une remarquable finesse et un constant sourire bon enfant.
  • BOAT PEOPLE (1982)
    Note : 16/20
    Mise en scène par une réalisatrice de Hong Kong, le film se veut, malgré le coté quelquefois romance du scénario, un document lucide et courageux sur les faces cachées de la révolution vietnamienne.
  • LE CLAN DES SICILIENS (1969)
    Note : 8/20
    Superproduction navrante et fade, qui malgré le célèbre triumvirat Alain Delon - Jean Gabin - Lino Ventura n'arrive à aucun moment à une quelconque crédibilité ; ni dans le contenu du scénario, ni dans la prestation des principaux intéressés. Une oeuvre sans intérêt, qui a crevé le box-office de l'époque et qui continue, deci, delà à nous importuner régulièrement sur le petit écran.
  • ELLE ET LUI (1957)
    Note : 19/20
    Superbe comédie mélodramatique qui prête à rire et à pleurer en toutes émotions.
  • DAINAH LA METISSE (1931)
    Note : 17/20
    Une rareté cinématographique d'un excellent et souvent méconnu réalisateur français, qui mérite le déplacement, par la présence de Charles Vanel en infâme brute épaisse. Finalement, un petit bijou inestimable pour un plutôt curieux moyen métrage.
  • ALLEMAGNE MERE BLAFARDE (1980)
    Note : 16/20
    D'une grande rigueur politique, brechtienne jusqu'au bout des ongles (poème de l'auteur en exergue du film, commentaires en voix-off de la fille de l'écrivain) cette oeuvre puissante et distanciée, à mettre en parallèle avec certains opus de Fassbinder, nous présente un excellent moment d'histoire et un subtil plaisir cinématographique.
  • KING KONG (1976)
    Note : 12/20
    Spectacle familial, sympathique pour les longues soirées d'hiver. Bien sûr, on pourra dédier une tendre pensée à Fay Wray en cinéphile averti. Ce qui manque essentiellement à cette seconde version, est l'indéniable poésie de l'original.
  • LA VICTOIRE EN CHANTANT (1976)
    Note : 14/20
    Une cinglante dénonciation du racisme, du colonialisme et de la bêtise humaine au moyen de l'humour grincant et de la méchanceté forcenée. Un premier long métrage souvent alerte et tonique, qui mérite le dépaysement.
  • PANIQUE (1946)
    Note : 17/20
    Une éblouissante prestation de Michel Simon, devenu la bête noire de l'ensemble des habitants d'un quartier, dont la déroutante naïveté et la lourde candeur souvent caractéristiques des personnes esseulées ou solitaires, contribuent largement au drame final que la vindicte populaire recherche avec avidité et cruauté.
  • MONTE WALSH (1970)
    Western allégorique d'une émotion et d'une sobriété dramatique remarquables.
  • LA PALOMBIERE (1983)
    Beaucoup de platitude pour un sujet mal développé et ne dégageant aucune émotion profonde et sincère. Un film qui se veut l'illustration d'un milieu rural typique avec son microcosme fermé dans lequel deux êtres d'origine et de culture différentes voire opposées ne peuvent aucunement communiquer. On ne pas pas dire que la déception ne soit pas absente de ce rendez-vous particulier.
  • QUAND LES AIGLES ATTAQUENT (1968)
    Note : 14/20
    Espionnage et guerre pimentés à la sauce "suspense" avec quelques excellents moments de bravoure et une solide prestation des acteurs font de cette réalisation une sympathique production bienvenue, aux trucages parfaitement réussis.
  • LE COUP DE SIROCCO (1979)
    Note : 9/20
    Incontestablement divertissant au premier degré mais sans aucune rigueur politique quant aux véritables problèmes posés par les fameux émigrés des "départements français d'Algérie"... OAS / FLN connaît pas. Alexandre Arcady prouvera dans ses réalisations ultérieures, le peu d'intérêt de son cinéma "grand public".
  • DAS FALSCHE GEWICHT (1971)
    Note : 15/20
    Une intéressante reconstitution historique fort convenable.
  • L'OMBRE D'UN DOUTE (1943)
    Note : 17/20
    Un des films préférés du grand "Alfred" qui distille une remarquable et permanente atmosphère de suspense. Avec le sublime Joseph Cotten dans son premier film avec le cinéaste et qui sera suivi six ans plus tard par "Les amants du capricorne". A voir pour la finesse psychologique et l'incroyable machiavélisme de son personnage principal.
  • LES DAMNES DE L'OCEAN (1928)
    Note : 19/20
    Encore une exceptionnelle composition de George Bancroft, époustouflante incarnation d'une "brute au grand coeur", dans une rigoureuse et audacieuse réalisation (les scènes en premier plan s'imbriquent avec force et rigueur dans un arrière-plan mouvant, mettant en scène et en représentation l'environnement dramatique des personnages principaux) qui oscille entre mélodramatiques échouages affectifs, impressionnant réalisme maritime et poétiques élancées visuelles.
  • ERENDIRA (1983)
    Note : 13/20
    Comédie luxuriante aux situations baroques et délirantes, pour une vision de l'Amérique du Sud dénuée de clichés touristiques et de réalisme académique. Pas de quoi affoler les ligues morales et les pédophiles de salon. On peut préférer, avec raison, les films directement politiques de Guerra tels que "Oz Fusils", "Les dieux et les morts". Période bien plus percutante et plus rebelle.
  • LE DESERTEUR DE FORT ALAMO (1953)
    Note : 15/20
    Beaucoup de scènes de nuit en superbes teintes bleutées sombres et l'éternel combat entre les bons et les méchants, sans manichéisme exagéré, font de cette réalisation un honnête western de série B. Un cinéaste à redécouvrir de toute urgence !
  • EROTISSIMO (1968)
    Note : 11/20
    Rien de subversif dans la démarche cinématographique, aucun dénonciation de la société de consommation, reste la bouille inénarrable du regretté Francis Blanche et la fine interprétation de Rufus, dont la présence sur nos écrans se fait rare.
  • C'EST DUR POUR TOUT LE MONDE (1975)
    Médiocre et insignifiante production française, banale et fade dans son ensemble, malgré quelques rares scènes humoristiques, un film sans aucune envergure et plutôt prétentieux, du Christian Gion tout simplement.
  • L'ETAU (1969)
    Note : 10/20
    Certainement un des films les plus passables du grand metteur en scène britannique, avec "Le rideau déchiré" et "Pas de printemps pour Marnie", qui s'étire dans d'incroyables invraisemblances et de tortueuses justifications pseudo-politiques, d'une lourdeur pachydermiques. A voir toutefois par curiosité, mais c'est quelquefois d'un remarquable inintérêt et d'une pénible prétention.
  • À BOUT DE SOUFFLE MADE IN USA (1982)
    Note : 12/20
    "Faux" remake du célèbre classique de Jean-Luc Godard, cette oeuvre en forme de thriller sympathique, se regarde finalement sans aucun déplaisir.
  • ET DIEU CREA LA FEMME (1956)
    Note : 15/20
    Le film qui fit connaître Brigitte Bardot et la cantonna définitivement dans des rôles de séductrice perverse ou sur mesure. Une redécouverte qui s'impose !
  • ALICE OU LA DERNIÈRE FUGUE (1976)
    Note : 8/20
    Alice au pays de la mort ou la passable incursion du prolifique Chabrol dans le domaine du cinéma fantastique. On peut bien sûr largement préférer les gesticulations de Sylvia Kristel dans un domaine plus sexy, ou tout simplement relire, avec délectation, l'oeuvre complète de Lewis Carroll.
  • ETOILE SANS LUMIERE (1945)
    Note : 9/20
    Mélodrame pesant vraiment des tonnes, qui ne mérite indulgence que pour la voix exceptionnelle d'Edith Piaf interprétant quelques chansons malheureusement oubliées.
  • À L'OUEST RIEN DE NOUVEAU (1979)
    Note : 16/20
    En toute objectivité, ce film méconnu n'a absolument rien à envier à son génial prédécesseur. Même lyrisme antimilitariste, même constat lucide de l'horreur et de l'absurdité de la guerre, même puissance évocatrice au souffle épique et déchirant. Une oeuvre essentielle qui n'a jamais bénéficie d'une réelle distribution dans l'Hexagone; hormis certaines versions sous forme de téléfilm qui méritent largement le détour.
  • ET VOGUE LE NAVIRE (1983)
    Note : 14/20
    Occasion de retrouver les fantasmes felliniens dans un film chaotique et parfois démesuré. On peut prétendre à raison préférer de loin certains chefs-d'oeuvre comme "Huit et demi", à la cuvée (couvée) du maître Federico Fellini de ces dernières années.
  • LES TRIBULATIONS D'UN CHINOIS EN CHINE (1965)
    Note : 14/20
    Aimable comédie en forme de courses-poursuites qui respire l'aventure et la bonne humeur, restant un plaisant divertissement pour tous âges, à tous moments.
  • EXODUS (1960)
    Note : 11/20
    Avec quelques personnages marquants et déterminants, nous suivons, pas à pas, cet épisode crucial de l'histoire du futur état israélien, dans une oeuvre somme toute pesante et d'un intérêt cinématographique faible.
  • FANTOMAS (1932)
    Note : 14/20
    Version peu connue, ce film n'a pourtant rien à envier aux adaptations de Feuillade, Sacha, Humebelle, Vernay et autres confrères. Une redécouverte bienvenue.
  • DES GENS SANS IMPORTANCE (1955)
    Note : 13/20
    Le duo Jean Gabin / Françoise Arnoul, lui, routier sur le trajet Paris-Bordeaux, elle serveuse de nuit dans un resto-relais sur la nationale, provoque notre sympathie, malgré une psychologie simpliste et une dramaturgie à l'eau de rose et aux larmes amères. Spécimen signifiant d'une certaine époque du cinéma français où le pessimisme et la noirceur étaient fréquents voire récurrents.
  • LA MÉLODIE DU BONHEUR (1965)
    Adapté d'une célèbre comédie musicale "La Famille Trapp" le film fut un succès phénoménal dès sa sortie américaine (cinq oscars dont celui de la meilleure photographie, de la meilleure réalisation, du meilleur son, des meilleurs effets spéciaux et du meilleur film) et reste un des incontournables piliers cinématographiques systématiquement programmé pour les fêtes de fin d'année, à l'époque de la Nativité. Kitsch à souhait. Les inconditionnels adoreront !
  • DIABOLO MENTHE (1977)
    Note : 14/20
    Film drôle et léger maniant la finesse et la bonne humeur avec efficacité. Loin d'être un chef-d'oeuvre inoubliable, une bonne soirée est tout de même garantie, grâce à l'étonnante fraîcheur / véracité des principales comédiennes adolescentes.
  • SUPERMAN 3 (1983)
    Tierce réalisation du genre, de loin la plus mauvaise, malgré un honorable souci du metteur en scène d'axer le scénario sur l'humour et une certaine forme de dérision.
  • DOCUMENTEUR (1981)
    Note : 16/20
    Admirable petite production faite de finesse et de spontanéité !
  • UN, DEUX, TROIS (1961)
    Note : 16/20
    Excellente comédie grinçante et souvent féroce, maniant avec allégresse un anti-communisme rageur (et primaire) à un rythme soutenu, voire effréné, ne faisant fi, ni de la caricature grossière, ni de la démonstration idéologique hasardeuse.
  • DON CAMILLO EN RUSSIE (1965)
    Note : 7/20
    Cinquième et dernière adaptation (avec les mêmes deux principaux acteurs) des personnages de Guareschi, médiocre, stupide, insupportable et totalement insipide.
  • A TRAVERS L'ORAGE (1920)
    Note : 18/20
    Classique et chef-d'oeuvre de Griffith, aux scènes émouvantes et réalistes (inoubliable séquence de la rupture des glaces) qui se regarde sans aucune hésitation.
  • DUEL (1971)
    Note : 16/20
    Un film coup de poing, à l'origine tourné pour la télévision, qui prouve encore une fois, qu'avec très peu de moyens techniques ou financiers, il est possible de faire une oeuvre haletante, incontournable et dans le genre, jamais égalée. Depuis, le "petit" Spielberg a fait son chemin et bien que son cinéma soit devenu plus commercial, il reste un remarquable spécialiste du cinéma fantastique.