"Ce mur n'a pas d'ouverture, mais ne s'élève pas jusqu'au ciel"Alice, sous l'emprise d'un site désolé, sans issue, mystérieux, manipulateur et taquin, confirme la visite réussie d'un fantastique dompté par un cinéaste prolifique offrant parfois quelques œuvres assoupies. Ce n'est pas le cas ici. L'ensemble est original, captivant baignant dans quelques fils rouges répétitifs, démontrant que l'on ne côtoie qu'un même concept, maitre de lieux incompréhensibles, où poser des questions de sert à rien.Il faut être patiente, passive et contemplative, en acceptant l'épreuve et la dominance d'un univers parallèle, austère en interne, touffu en externe, remplis d'apparitions illogiques soudaines.Derrière le mur que l'on désire franchir, il n'y a que la continuité de ce que l'on veut fuir.Une captivité où tout n'est que représentations et apparences, dans un contexte modulable, étrange et passionnant.