Critique(s)/Commentaire(s) de Jean-Claude (Administrateur Cinefiches)

Voir ses 42 films notés

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  • IL ETAIT UNE FOIS UN FLIC (1971)
    Note : 11/20
    Réalisation commerciale bien ficelée, avec des acteurs pour une fois à la hauteur de leurs prétentions, font de ce film une agréable réussite globale. Une mention spéciale au petit Hervé Hillien, émouvant de naturel, qui arrive parfaitement à tenir la dragée haute au couple Michel Constantin / Mireille Darc.
  • À NOUS QUATRE CARDINAL (1973)
    C'est fort décevant, très peu de scènes provoquent le rire tant attendu. On peut se mettre à rêver d'une version avec les Marx Brothers. Il est vrai que la série aura eu un énorme succès populaire, signifiant de la "réceptivité culturelle" d'un certain public.
  • L'HOMME DE LA LOI (1970)
    Note : 11/20
    Quelques vedettes confirmées dans un petit western bien ficelé, tourné par un metteur en scène prometteur à l'époque, et qui malheureusement a vite sombré dans l'auto-défense "bronsonienne" et sanglante.
  • ASCENSEUR POUR L'ECHAFAUD (1958)
    Note : 17/20
    Un des meilleurs films de Louis Malle, qui est devenu un classique du film noir français, magnifiquement scandé par le génial Miles Davis et son orchestre.
  • HO ! (1968)
    Film bien moyen qui révèle certains seconds rôles, et qui malgré de longs passages à vide, plein d'invraisemblances, peut se regarder, à défaut de mieux et de plus dynamique. Un metteur en scène à la production qualitative, en dents de scie.
  • AU NOM DE TOUS LES MIENS (1982)
    Note : 9/20
    L'enfer nazi, la tourmente et l'extermination du peuple juif sont présentés avec beaucoup de véracité et une constante émotion dans la description du désarroi et de l'absurdité d'une époque "démoniaque". Pourtant malgré une honnêteté rigoureuse et une scrupuleuse reconstitution, dans la narration événementielle, le film est totalement insignifiant face au chef-d'oeuvre de Claude Lanzmann, "Shoah".
  • L'HEURE DU LOUP (1967)
    Note : 17/20
    Film d'une désespérance totale, d'une noirceur inouie où même l'art (ici la peinture) n'a plus de fonction d'exutoire, de décantation du subconscient. L'artiste meurt d'un excès de solitude et d'incommunicabilité. A voir absolument (et qu'on ne parle pas de cinéma élitiste, comme certains enragés du bis).
  • INDISCRETIONS (1940)
    Note : 20/20
    Du cinéma comme on n'en fait plus depuis belle lurette, qui distille, presque deux heures durant, un véritable bonheur jubilatoire, une subtile incandescence pour le spectateur subjugué par la verve et la pétulance d'un réalisateur délicieusement inspiré et la faconde de deux scénaristes débridés. Vraiment un incontestable chef-d'oeuvre d'humour et d'humeur en particulier, parmi bien d'autres séquences inoubliables, la scène nocturne entre James Stewart, légèrement éméché et Cary Grant, fort dubitatif.
  • LES HÉROS DE TELEMARK (1965)
    Note : 14/20
    Une oeuvre volontairement commerciale qui manque de véracité historique.
  • L'INSPECTEUR NE RENONCE JAMAIS (1976)
    Note : 14/20
    On est pourtant loin de l'auto-défense et de la loi du talion chères à Bronson dans ses rôles de justicier flingueur. Du bon spectacle sans temps mort pour cette troisième apparition de Clint Eastwood après "l'Inspecteur Harry" et "Magnum force" dans son rôle fétiche de redresseur de torts au service de la loi.
  • FRENZY (1972)
    Note : 16/20
    Début d'un scénario extrêmement brillant avec "l'éternel retour" du thème favori, le faux coupable qui nous donne pour son 52eme et avant-dernier film, un véritable festival de suspense, d'humour macabre et de jeunesse. Un vrai régal pour cinéphile !
  • L'INTROUVABLE (1934)
    Note : 16/20
    Un foudroyant et justifié succès de l'époque auquel la troisième roue du sympathique triumvirat (un chien surdoué surnommé Asta) n'est pas étranger. Lassie, Rintintin et autres Milou en crèvent de jalousie ! La sympathique série se poursuit avec "Nick gentleman détective" (1936) "Nick joue et gagne" (1939) "L'introuvable rentre chez lui" (1944) "Meurtre en musique" (1947).
  • L'INCORRIGIBLE (1975)
    Le "bon" cinéma français, sans grande finesse, aux dialogues "lourdingues" et facile, avec un acteur qui finira par nous faire oublier ses excellentes prestations passées. Mais cela plaira à beaucoup de monde et les chaumières seront béatement ravies de cette indigente réalisation. On a les spectateurs qu'on peut.
  • JEREMIAH JOHNSON (1972)
    Note : 16/20
    Tourné à l'époque du grand frémissement écologique et du pseudo épanouissement dans le retour à la nature, cette oeuvre reste hautement remarquable et d'une beauté constante. Sydney Pollack est égal à lui-même.
  • IL BIDONE (1955)
    Note : 15/20
    Un classique inamovible des anciens ciné-clubs paroissiaux. Il faut l'avoir vu pour comprendre le cheminement cinématographique de Federico Fellini mais de là à parler de chef-d'oeuvre absolu comme certains inconditionnels idolâtres.
  • LES FEMMES S'EN BALANCENT (1953)
    Bagarres à profusion dans cette réalisation menée tambour battant, qui ne s'embarrasse aucunement de véracité et qui semble avoir pris un sérieux coup de vieux quant à l'intérêt suscité auprès du spectateur. En fait, on "s'en balance" un peu de cette production désormais un peu trop poussiéreuse !
  • LA HORSE (1969)
    Note : 8/20
    Pas de quoi sortir son flingue pour défendre ce film réactionnaire et facile, malgré des acteurs confirmés et une dynamique cinématographique honorable. Que ne faut-il pas supporter pour se distraire. On est bien sur loin du grand talent passé d'un Jean Gabin aujourd'hui cantonné dans des films sans âme.
  • LA RENTRÉE (1963)
    Note : 15/20
    Sympathique et drôle. Serge Korber avait encore tous ses moyens et la mafia des producteurs n'avait pas encore assassiné son réel talent.
  • L'HORLOGER DE SAINT-PAUL (1973)
    Note : 14/20
    Film fort sympathique sur la difficulté de communiquer, la relation parentale, le désir et le danger d'un certain idéalisme. Quelques passages un peu longuets qui s'effacent devant une excellente dernière demi-heure où l'émotion est permanente.
  • LA RUE SANS JOIE (1925)
    Note : 18/20
    Mélodrame social allemand, réaliste et dramatique au possible, qui est devenu un classique du cinéma teuton des années 1920 et une rareté incontournable qu'il est urgent de voir ou de revoir, toutes affaires cessantes. Souvent considérée comme le meilleur film de G.W. Pabst, cette oeuvre essentielle reste inoubliable de par la noirceur permanente de son propos et l'éblouissante interprétation de ses principaux protagonistes, traversée par une remarquable distribution fort cosmopolite.
  • LA GRANDE ILLUSION (1937)
    Note : 18/20
    Un éternel et inestimable chef-d'oeuvre du cinéma français qui eut l'étonnant privilège d'être le seul film français classé parmi les douze meilleurs films du monde, liste établie à Bruxelles en 1958 par les plus hautes sommités du 7ème Art de l'époque.
  • RIVE DROITE RIVE GAUCHE (1984)
    Note : 8/20
    Du cinéma bien léché, à la mode du temps et de l'époque qui séduit par son clinquant et sa prestance, mais qui en définitif reste bien trop superficiel voire insidieusement insipide. On reste étrangement dubitatif. Il y a bien des lustres que Philippe Labro ne fait plus illusion. "Tout peut arriver".
  • L'ENTRAINEUSE (1938)
    Note : 16/20
    Du grand mélodrame fort bienvenu, dans la pure tradition des films d'avant-guerre où rayonnent les dix-huit ans charmeurs et rayonnants de la séduisante Michèle Morgan, sous couvert d'un discret réalisateur de qualité.
  • SACRED GROUND (1983)
    Note : 16/20
    Inédit en France (janvier 1987), un chef d'oeuvre humaniste, mélange de "Jérémiah Jonhson" et d'"Un homme nommé Cheval", en mieux. Ce qui n'est pas peu dire. Vivement une distribution sur nos écrans de ce petit bijou cinématographique.
  • ALLONS DONC PAPA (1951)
    Note : 16/20
    Un agréable moment de cinéma plein de fantaisie et d'humour !
  • LE SCHPOUNTZ (1938)
    Note : 17/20
    Un festival "Fernandel" dans une superbe interprétation de "doux-dingue" dont tout le monde se moque et qui finit pourtant par se révéler grand acteur.
  • ALEXANDRE LE BIENHEUREUX (1967)
    Note : 14/20
    C'est brillamment mené, avec un réjouissant hymne à la nonchalance et au farniente bucolique, pour un film de bout en bout drôle, réfractaire et subtilement hédoniste. Une mention spéciale au chien Kaly, fidèle compagnon du brave Alexandre. Une philosophie à méditer face aux obsédantes harangues sarkozistes "Travailler plus, pour gagner plus" qui rappellent d'autres affirmations premières : "Arbeit macht frei".
  • 747 EN PERIL (1974)
    Note : 11/20
    Encore un film catastrophe, cette fois-ci plutôt bien réussi dans le genre et le suspense, qui malgré son traitement fort conventionnel et des personnages lourdement archétypaux, tient pourtant le spectateur en haleine. En fait, biplan, dirigeable ou sous-marin, c'est du pareil au même. Les héros-sauveteurs modernes, surtout s'ils sont yankees, demeurent invincibles et quasiment immortels.
  • ON A TRAHI UN FLIC (1974)
    Note : 17/20
    Excellent en tous points, en évitant les pièges grossiers de la justice expéditive. Une urgente distribution dans l'hexagone s'impose.
  • LE SERMENT DU CHEVALIER NOIR (1955)
    Note : 13/20
    Film d'aventure de cape et d'épée, non dénué d'intérêt.
  • LA BELLE ET L'EMPEREUR (1960)
    Note : 9/20
    Un mélodrame de cinquième zone, pailleté et princier, plein de clichés épuisants et d'archétypes navrants. Aussi la fin de la catastrophique époque, dans la filmographie de Romy Schneider, où elle était confinée sans cesse dans des rôles de princesse naïve et innocente ou d'amoureuse béate, systématiquement.
  • LA TERRE (1930)
    Note : 17/20
    A travers cette poésie champêtre et bucolique, Dovjenko rajoute comme en surimpression toute la dimension politique des réformes agraires à travers l'opposition des paysans du village et des riches koulaks.
  • C'EST MA VIE APRÈS TOUT (1982)
    Note : 16/20
    Sur le délicat thème de l'euthanasie, un film émouvant et solide, évitant adroitement les écueils du mélodrame larmoyant et de la mièvrerie sucrée.
    Touchant et sincère. Que viva la muerte.
  • LE TRAITRE DU TEXAS (1952)
    Partant de l'axiome que tous les films de Boetticher sont à voir ou à redecouvrir, cette réalisation efficace et mouvementée mérite la confiance du spectateur.
  • LES CASSE-PIEDS (1948)
    Note : 12/20
    Les exemples choisis pour illustrer le propos dénotent un incontestable sens de l'humour du cinéaste, mais les trucages et autres animations ponctuant le film sont d'une lourdeur et d'une banalité affligeantes. Dommage, à vouloir trop faire, trop démontrer, on risque de devenir "le casse-pieds" du pauvre spectateur malmené.
  • UNE AFFAIRE D'HOMMES (1981)
    Note : 13/20
    Du cinéma commercial de bonne facture, dans une honnête moyenne, pour un premier long métrage. Il est vrai que le trio Claude Brasseur / Jean-Louis Trintignant / Jean Carmet connait parfaitement son métier.
  • LE CARROSSE D'OR (1952)
    Note : 15/20
    Un classique du grand Renoir fastueux, mélodramatique et quelquefois pompeux.
  • UN HOMME QUI ME PLAIT (1969)
    Une autre leloucherie indigeste et passable qui manque totalement de consistance et de réalité. En plus du lourd maniérisme habituel du réalisateur, nous devons subir un vrai dépliant touristique des States, en long et en large. Un film qui nous déplaît.
  • CAPITAINE SANS LOI (1952)
    Note : 15/20
    Spencer Tracy est comme à son habitude époustouflant de maîtrise et de présence dans le rôle d'un capitaine intransigeant et sans pitié, qui va, au fur et à mesure de la traversée, se laisser influencer par la foi et l'amour de ses passagers.
  • LA VALISE (1973)
    Du cinéma commercial bien ficelé, une certaine légèreté de ton et de réalisation, mais le tout manque de consistance et de puissance. En fait, Lautner n'a jamais été d'une extrême brillance, depuis bien trop longtemps déjà.
  • SUR UN ARBRE PERCHÉ (1970)
    Note : 4/20
    Sommes-nous en présence d'un film "psychologique" sur le thème de l'enfermement ? d'un huis clos sartrien, version cinématographique ? D'une approche filmée heureuse, sur l'instinct de survie ? Nenni, platitude pseudo-comique dans laquelle s'est étonnement égarée Géraldine Chaplin.
  • LA VALLEE DES ROIS (1954)
    Réalisation correcte, une reconstitution solide, un film honorablement sympathique.
  • LA CHASSE AU RENARD (1921)
    Note : 18/20
    Acerbe critique du milieu snob, guindé et artificiel des nouveaux riches et autres mondains arrivistes ou d'origine, dans ce film lumineux, vrai morceau d'anthologie quant aux exploits cynégétiques de notre héros.
  • LA VIE EST UN ROMAN (1982)
    Note : 15/20
    Film d'une extrême densité, nécessitant plusieurs lectures parallèles, ayant pour thème central la notion de bonheur et baigné d'un constant humour, où se côtoient l'ironie mordante et le pessimisme serein.
  • LE CHOIX DES ARMES (1981)
    Note : 8/20
    Un scénario déjà cent fois (mal) traité, remâché et qui, même avec le sérieux et la compétence d'un Alain Corneau, ne donne qu'un film fort moyen, d'un conventionnel souvent fastidieux et hautement surestimé par la critique. En prime, l'insupportable cabotinage narcissique d'Yves Montand. Un metteur en scène qui part en quenouille et dont il est fort à parier de l'inintérêt de ses films à venir.
  • LE VIEIL HOMME ET L'ENFANT (1966)
    Note : 14/20
    Oeuvre sobre et pleine de tendresse diffuse qui raconte en demi-teintes la profonde complicité entre un gamin perturbé par ses origines et un vieillard en manque d'affection et de reconnaissance. Du bon cinéma français en toute simplicité.
  • ZERO DE CONDUITE (1933)
    Note : 16/20
    Poème anarchiste et anti-bourgeois, un film magique devenu un classique.
  • LES VISITEURS DU SOIR (1942)
    Note : 17/20
    Classique des classiques du cinéma français, un film quasiment incontournable, qui, par delà le temps, les époques et les modes, reste un excellent moment de cinéma.
  • JE VOUS AIME (1980)
    Note : 8/20
    Un film fort décevant, d'une platitude générale en dépit de l'effort des principaux acteurs pour croire en leur rôle et malgré aussi certains thèmes fort a la mode, la difficulté de communiquer, la crise du couple, la sexualité etc ... Une oeuvre qui manque hélas vraiment de punch et d'intérêt dans sa pesante description d'une femme instable et de son environnement masculin en crise.
  • LES JOYEUX HERITIERS (1932)
    Note : 8/20
    Pas vraiment de quoi s'enivrer de plaisir !