Du cinéma comme on n'en fait plus depuis belle lurette, qui distille, presque deux heures durant, un véritable bonheur jubilatoire, une subtile incandescence pour le spectateur subjugué par la verve et la pétulance d'un réalisateur délicieusement inspiré et la faconde de deux scénaristes débridés. Vraiment un incontestable chef-d'oeuvre d'humour et d'humeur en particulier, parmi bien d'autres séquences inoubliables, la scène nocturne entre James Stewart, légèrement éméché et Cary Grant, fort dubitatif.