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L'INCORRIGIBLE-1975-
Nationalité : France
Durée : 1h38
Date de sortie en France : 15/10/1975
Genre : COMÉDIE
Réalisation : Philippe DE BROCA
Inspiration : D'après le roman Ah, mon pote de Alex VAROUX
Prise de vues : Jean PENZER
Cadrage : Jean-Paul SCHWARTZ
Musique : Georges DELERUE
Attaché de Presse : René CHATEAU
Distributeur : CCFC
Visa d'exp. : 44186
Résumé
A peine sorti de prison, Victor Vauthier, alias Jean-Paul Belmondo, reprend ses nombreuses et lucratives activités d'escroc pseudo-génial, en utilisant les déguisements les plus divers et les plus farfelus pour arriver à ses délictueuses fins.
Critiques et Commentaires
Critique de Jean-Claude pour Cinéfiches
Le "bon" cinéma français, sans grande finesse, aux dialogues "lourdingues" et facile, avec un acteur qui finira par nous faire oublier ses excellentes prestations passées. Mais cela plaira à beaucoup de monde et les chaumières seront béatement ravies de cette indigente réalisation. On a les spectateurs qu'on peut.
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Critique/Commentaire
Critiques - Commentaires Public
Hymne à la marginalité intensive, "L’incorrigible" frise parfois la démence par ses incohérences. Victor Vauthier, dans la peau d’un personnage fantasque, incontrôlable, dispatche ses conseils pour le franc symbolique tout en pilotant à vue entre la roulotte et le prince de Galles. Une quatrième dimension fantaisiste illumine le regard d’une jeune et belle assistante sociale, tentant dans un premier temps de gérer un courant d’air permanent avant de s’y intégrer.En interne d’extravagances presque métaphysiques, se cache un noyau sensible, le texte cristallin de Camille écorché vif, amant déçu, tragédien au delà du bonheur, heureux d’entretenir son malheur passé grâce à une prose adéquate.En rebondissant sans cesse, suite à des procédures instantanées, adaptées à une conjoncture créé de toutes pièces, un personnage déconnecté d’un branchement conditionnel classique s’entretient en cheminant sur des retombées de situations extravagantes porteuses de sensations hors normes.La faune "énarquée" semble aux bottes de cet exclu volontaire d’une société sans repères d’excès. Le bougre n’est pas méchant, il se distrait dans un monde manquant cruellement de débordements.Le contemporain manipulé, à la réplique calculée, reste docile, consentant, presque en admiration devant ces panoplies de faux marin pécheur, de moustaches décollées et de prostituée mal rasée.Bebel recyclé dans la comédie de boulevard, comblé par le déguisement incessant, souffle un peu en amorçant un virage plus sédentaire, un gite complaisant offert à un corps usé par les cascades. Une transition annonçant le potentiel d'un terrible boulet, "Joyeuses Pâques" se profile à l'horizon."L’incorrigible", distrayant par un coté irrationnel des choses, se consomme comme une sympathique utopie laissant à son protagoniste principal la liberté de se délecter de ses fantasmes.
Bibliographie