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LES JOUEURS D'ECHECS-1977-
Nationalité : Inde
Titre VO : Shatranj ke khilari
Durée : 1h53
Date de sortie en France : 05/10/1983
Réalisation : Satyajit RAY
Prise de vues : Soumendu ROY
Musique : Satyajit RAY
Nota
Premier film en langue hindi du metteur en scène
Distributeur : Films sans Frontières
Visa d'exp. : 57803
Résumé
Nous sommes en 1856, dans la contrée du royaume musulman d'Oudh que la Compagnie Britannique des Indes veut annexer. Grave problème politique que Mir et Mirza, deux amis de longue date, confortables propriétaires terriens, indiffère, tellement leur passion pour le jeu d'échecs leur paraît au-dessus de toute chose. Même leurs épouses comptent moins que "le roi des jeux, le jeu des rois" et son échiquier magique.
Critiques et Commentaires
Critique de Jean-Claude pour Cinéfiches
Note Cinéfiches : 17/20
Une oeuvre chaleureuse et tranquille, drôle et plaisante. Un vrai régal.
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Critiques - Commentaires Public
inconnu(e)
L'histoire se déroule au milieu du 19e siècle, dans le lointain royaume musulman d'Avadh que les Anglais veulent définitivement annexer à l'Empire britannique. Sur ce fond historique, deux joueurs d'échecs, Mir et Mirza, sacrifient tout à leur ravageuse passion. Avec une surprenante habilité, le metteur en scène se sert de l'espace, des règles et de la thématique échiquéennes pour dévoiler, expliquer, la réalité économique, psychologique et sociale de l'opposition du monarque hindou avec l'occupant anglais. Du travail d'orfèvre, d'une simplicité bienvenue, drôle, humain et un excellent moment de cinéma.
Un film qui tiendra une place de choix parmi les oeuvres anti-colonialistes, et qui brille par ses touches d'humour (qui viennent nuancer sa gravité de fond notamment en ce qui concerne les (non-)rapports des deux joueurs avec la réalité, leur relation à leurs épouses délaissées, mais aussi l'évolution de leurs propres rapports), par son absence de manichéisme (à noter la présence du lieutenant britannique féru de culture et de poésie hindi) ainsi que par son esthétique (les plans de l'échiquier, du roi aux danseuses, de l'invasion britannique notamment). Dommage, surtout vers la fin, que Ray soit autant amateur de zooms.
Bibliographie