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UN AMOUR DE SWANN-1983-
Nationalité : France
Durée : 1h50
Date de sortie en France : 22/02/1984
Réalisation : Volker SCHLÖNDORFF
Prise de vues : Sven NYKVIST
Décors : Jacques SAULNIER
Distributeur : Gaumont
Visa d'exp. : 57297
Résumé
D'une petite "tranche" légèrement remaniée de l'oeuvre gigantesque et monstrueuse de Marcel Proust, "A la recherche du temps perdu", Volker Schlondorff tente de nous montrer la passion ravageuse de Charles Swann, hobereau et dilettante, pour une demi-mondaine, Odette De Crecy, hantant les salons guindés de la haute société, symbolisée par les Guermantes et autres satellites plus ou moins nobiliaires.
Critiques et Commentaires
Critique de Jean-Claude pour Cinéfiches
Note Cinéfiches : 10/20
Malgré une intelligente et superbe interprétation des principaux comédiens et une restitution fidèle voire entomologique d'un monde fermé voué à la perdition et à la mort, l'esprit de Marcel Proust est absent de cette réalisation.
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Critique/Commentaire
Critiques - Commentaires Public
inconnu(e)
C'est très beau et très soigné mais ça manque de vie et de fluidité. Dommage que des personnages tels que Charlus (je ne le reconnais pas en Delon qui fait ce qu'il peut) et le "salon de Mme Verdurin" (sa petite bande), qui donnent tant de sel au texte, soient si peu exploités. Ceci dit, pour qui a lu le roman, c'est fort intéressant d'en voir une rare représentation cinématographique.
Bassesse et décadence. Un monde où tout n'est qu'apparence, futilité, où l'on va à l'opéra comme on prendrait le thé. L'ennui qu'éprouvent ceux qui ont tout, transpire à chaque détail. Ils ne vivent pas, ils circulent... Dans la lente agonie de ce microcosme, Swann le juif errant s'essaie à la "normalité", mais pour lui, la passion de l'Egypte n'a que faire des décors de théâtre. Il y laissés sa santé à défaut de son âme. Quant à Charlus, aristocrate homosexuel, il domine cette médiocrité du haut de toute sa classe naturelle car assumée, justifiée par une véritable culture d'honnête homme et non de salons. Delon y est tout simplement prodigieux. Ce film, incompris, est une merveille.
Bibliographie