Aucun résultat pour cette recherche
LE DERNIER MÉTRO-1980-
Nationalité : France
Durée : 2h10
Date de sortie en France : 17/09/1980
Genre : DRAME
Themes
Deuxième Guerre Mondiale
- cinéma français -
Récompenses
Césars 1980 : meilleur film, actrice pour Catherine Deneuve, acteur pour Gérard Depardieu, réalisateur, scénario, montage, décor, son, musique, photo
Distributeur : Gaumont
Visa d'exp. : 51161
Résumé
Sous l'occupation allemande, un metteur en scène de théâtre, un certain Lucas Steiner, obligé de se cacher, car étant juif, continue malgré tout à diriger en catimini sa petite troupe, par l'intermédiaire de son épouse Marion, depuis les sous-sols et autres coulisses, aménagés pour la circonstance.
Critiques et Commentaires
Critique de Jean-Claude pour Cinéfiches
Note Cinéfiches : 12/20
Encore une oeuvre hautement encensée par les critiques de l'époque (et même actuellement) qui nous laisse dans l'indifférence la plus courtoise. Point de vue mûrement réfléchi, sans iconoclastie nécrophile.
Ajouter Votre
Critique/Commentaire
Critiques - Commentaires Public
inconnu(e)
Bien joué, bien interprété. Aucune surprise : Le cinéma classique qui hérité des années 50.
inconnu(e)
Une véritable merveille dont on ne se lasse pas. Le film le plus abouti de François Truffaut. Interprétation magistrale de tous les comédiens avec une mention spéciale pour Catherine Deneuve, impériale et si belle .
Privé de mouvement suite à ses origines, Lucas Steiner végète dans un sous-sol de théâtre. Au dessus de lui des corps et des voix s’agitent et répètent. Des passions virtuelles, couchées sur papier, émeuvent peu à peu ces comédiens, tyrannisés par des incessantes coupures de lumière.Marion Steiner s’agite entre sous-sol et surface. Epouse modèle, elle se sent récupérée néanmoins par la fougue lumineuse de Bernard Granger, coureur de jupons et redresseur de tort.En ses années de guerre le pouvoir est détenu par la chaleur et la lumière. La chaleur se découvre dans les salles obscures où les Parisiens se réfugient quelques heures avant de retrouver un logis glacial.La lumière est imprévisible, elle s’arrête soudainement en pleine répétition, occasionne des angoisses à cette troupe de théâtre devant conserver son sang-froid devant la double adversité de l’ombre soudaine et de la plume terrible et hypocrite du critique d’art Daxiat, collabo et antisémite envers la masse, mais sympathisant au cas par cas.Les efforts de Raymond le régisseur, homme à tout faire, et de Germaine Fabre, rétablissent un relationnel familial basé sur la sincérité des responsabilités.Lucas, en chef d’orchestre cloîtré, bénéficie de sens plus développé, il perçoit la sensibilité et les limites des comédiens, jouant au dessus de lui, il corrige, prend des notes que Marion de plus en plus attirée par Bernard, néglige de consulter. Bon prince il encourage leur union."Le dernier métro" pouvoir alternatif de l’ombre et de la lumière, rapproche une sensibilité mutuelle établie dans un premier temps par un texte de théâtre, qui lentement déstabilise les fonctions premières de deux comédiens, dont l’une se doit de respecter ses engagements de base.La présence indisposante de l’occupant est à gérer dans un contexte sympathisant où ces gens aux métiers artistiques ont la chance inouïe d’être sur les planches et non sur le front des combats.La liberté de s’exprimer par le théâtre est une manière de survivre dans un Paris momentanément privé d’indépendance.Certaines arrogances cachent une force, la passion de vivre intensément de peur que tout s’arrête subitement. C’est le message principal de ce film, une lumière vacillante qui ne doit s'éteindre sous aucun prétexte.