Critique(s)/Commentaire(s) de Jean-Claude (Administrateur Cinefiches)

Voir ses 49 films notés

Page 15 sur 332 (16566 critiques au total)

  • PREY (2016)
    Note : 10/20
    On a beau chercher de quoi rugir de plaisir dans cette œuvre batave et bâtarde qui dans la pitoyable incapacité de susciter de l'intérêt et de la considération, fait étalage de scènes gore, irréalistes et risibles. C'est ainsi que toute la séquence nocturne qui se déroule dans la morgue de l'hôpital se présente comme un anthologique sommet du ridicule et un imposant mépris envers le spectateur pris pour un imbécile, entre autre dans la scène de l'amputation censée détourner le fauve de sa proie.
  • LE JARDIN DES DÉLICES DE JERÔME BOSCH (1980)
    Note : 14/20
    Intéressante approche d'une œuvre picturale majeure.
  • LA JALOUSIE (2013)
    Note : 19/20
    Philippe Garrel et le cinéma de l'incandescence qui dévoile avec simplicité et sincérité l'incoercible et fragile mouvance des affects dans une étonnante appréhension du quotidien et de la banalité que la pertinente caméra de l'octogénaire Willy Kurant débusque et magnifie constamment. Et peu à peu se dégage une sorte d'enchantement cinématographique, rehaussé par cette merveilleuse loquacité des silences et la puissante narration des regards toujours opiniâtre et diserte. Et c'est avec une singulière intelligence scénaristique que l'intensité douloureuse d'un moment de vie nous est présentée uniquement à travers le comportement de Louis, restant dans une parfaite évocation elliptique de l'amant, de ses prérogatives et des relations du nouveau couple. Une exceptionnelle densité de l'image sur une primitive épure narrative, avec comme résultante une oeuvre unique qui frise une étrange et tranquille perfection.
  • UN DRAME AU STUDIO (1928)
    Note : 17/20
    Premier long métrage d'un réalisateur britannique essentiel surtout dans sa période muette dont on appréciera fortement la subtilité et la perversité du scénario ainsi que la séquence finale censée se dérouler bien des années après le dramatique tournage. Un bijou cinématographique découvert au 30e festival "Il Cinéma Ritrovato" de Bologne.
  • THE ENDLESS (2017)
    Note : 15/20
    Malgré un scénario lourdement tarabiscoté et des pans entiers de l'intrigue laissés dans le mystère d'un ésotérisme passe-partout, on reste tout de même séduit par l'émergence de quelques notions fantasmagoriques comme l'éternel retour, l'inévitable répétition des cycles, la bilocation et son double, la suicidaire régénération, l'immortalité itérative, les boucles spatio-temporelles, dans cette œuvre visionnée avec bonheur lors de la 10e édition du Festival Européen du Film Fantastique de Strasbourg.
  • LES PHOTOS D'ALIX (1980)
    Note : 11/20
    Dieu que cette photographe est insupportable de prétention et de narcissisme !
  • ZULU (2012)
    Note : 15/20
    Sur une solide et noble thématique, le pardon et l'oubli face aux anciennes exactions de l'apartheid, le film se construit et se déconstruit dans cette orientation miséricordieuse se révélant finalement impossible devant le déchaînement de violence et la douloureuse reviviscence des affects faussement apaisés.
  • TOTO ET SES SOEURS (2014)
    Note : 15/20
    Une étonnante œuvre documentaire d'une confondante brutalité, sans apitoiement insistant ni moralisme accablant, qui impose son persistant constat, sans fioritures ni folklore sociologique, nous questionnant au détour, sur les responsabilités collectives et politiques de nos propres gouvernants pour ce marasme économique et social.
  • THE CRESCENT (2017)
    Note : 15/20
    Une intéressante programmation de la 10e édition du Festival Européen du Film Fantastique de Strasbourg (2017) pour une intrigue quelque peu sophistiquée qui incite à une seconde vision et oblige à reconsidérer entièrement le déroulement scénique d'une histoire ambiguë dans sa fausse linéarité et ses fallacieuses énonciations.
  • LA BELLE (1969)
    Note : 14/20
    Mignon petit film lituanien, parsemé de petites scènes anecdotiques et souvent touchantes qui incitent à mieux connaître la filmographie de cette lointaine contrée.
  • THE PURCHASE PRICE (1932)
    Note : 13/20
    Barbara Stanwyck écrase littéralement, de par son jeu scénique et sa prestation d'actrice, la performance plutôt moyenne de ses deux partenaires masculins, Lyle Talbot et George Brent, dans une oeuvre bienvenue, mais malgré tout plutôt mineure du grand William Wellman, décidément un metteur en scène de grande classe.
  • SPOTLIGHT (2015)
    Note : 15/20
    Quelle que soit la nécessité impérieuse de dénoncer les ignominieuses turpitudes de ces malfaisants "hommes en noir" qui conduiront à décerner le fameux Prix Pulitzer aux journalistes, on est loin de partager l'enthousiasme dithyrambique pour l'adaptation cinématographique qui ne commet qu'un bon film, sobre, méticuleux et quelquefois même pesant, tout juste formaté pour les traditionnels Oscars.
  • Y A-T-IL UNE VIERGE ENCORE VIVANTE ? (2015)
    Note : 10/20
    C'est tellement absurde, farfelu et ridicule que cela en devient une plaisante curiosité.
  • WATCHTOWER OVER TOMORROW (1945)
    Note : 14/20
    Instructif.
  • A TOUCH OF SIN (2013)
    Note : 15/20
    mpitoyable et sombre kaléidoscope de la Chine d'aujourd'hui, à travers quatre histoires adaptées en partie de quelques fait divers réels qui illustrent avec une certaine froideur, en forme de constat clinique et cinématographique, l'état de déliquescence d'une société qui n'a pu gérer l'émergence massive de la modernité, engendrant ainsi de graves disparités humaines et sociales et l'apparition de plus en plus fréquente d'une forme de violence radicale, teintée d'un sourd désespoir et d'une haine tenace.
  • A SECOND CHANCE (2014)
    Note : 16/20
    Evitant avec doigté et métier les tentants écueils du mélodrame larmoyant, la réalisatrice aborde, une nouvelle fois, avec intelligence et force, ses thèmes récurrents de la perte et de la douleur affective. Après une longue incursion filmique aux States, on note avec bonheur son retour réussi dans sa Scandinavie natale.
  • SPLIT (2016)
    Note : 15/20
    Avec une étonnante et magistrale composition protéiforme et surprenante, l'acteur James Mac Avoy nous assène une réelle performance artistique proche de la perfection, sans pourtant occulter l'interprétation toute en finesse et en rigueur de la jeune Anya Taylor-Joy qui nous avait déjà séduit dans une œuvre précédente.
  • HALTE (2018)
    Note : 15/20
    Il semblerait que soient désormais révolus les fascinants plans-séquences qui s'étiraient jusqu'à l'épuisement, générant un diffus mais tenace envoûtement visuel et scénaristique, désormais le prédominant aspect financier oblige à raccourcir la durée du film pour le faire entrer dans le créneau commercial d'une projection en salles. En attendant le metteur en scène Lav Diaz peut toujours bégayer un vague projet d'une seconde version du film durant cette fois-ci environ sept heures.
  • SUZANNE (2013)
    Note : 15/20
    Même si la fin du film s'égare un peu, en pointillé et queue de poisson sur une autoroute en perspective, dans une incompréhensible et navrante banalité scénaristique, on salue vivement une évidente et intense prestation des acteurs principaux (et même secondaires) qui servent magnifiquement une histoire passionnelle et passionnante, parfaitement maîtrisée par une réalisatrice à suivre.
  • THE BEAST (2014)
    Note : 14/20
    Une insidieuse et constante atmosphère opaque et oppressante pour une histoire qui grenouille dans le glauque et le sordide, retraduisant avec brio l'ambiance et la tonalité du roman de Mo Hayder, une écrivaine à découvrir de toute urgence dont l'adaptation peut être considérée comme une indéniable et glaçante réussite.
  • LE PLOMBIER (1979)
    Inquiétant et sympathique téléfilm australien quelquefois projeté en salles.
  • LES HEROS SONT IMMORTELS (1990)
    Note : 13/20
    Absurde nocturne en répétitif.
  • LE GÉANT EGOÏSTE (2012)
    Note : 15/20
    Dans la mouvance des films à connotations sociales ancrées dans une réalité quotidienne âpre et rugueuse, mettant en scène et en crise des êtres marginalisés et surtout des enfants livrés aux incertitudes familiales et aux vicissitudes économiques, une oeuvre exemplaire, dans la luminosité affective et dénonciatrice d'un Ken Loach ou d'un Bill Douglas, en profonde résonance et filiation communes.
  • LA CASAQUE VERTE (1917)
    Note : 12/20
    Censée durer une heure vingt minutes, cette œuvre muette de Maurice Tourneur visionnée en 2015, disponible dans un coffret édité par Bach Films, ne nous octroie plus que 48 minutes de projection et de ce fait se présente comme lourdement parcellaire, à peine cohérente et donc forcément insatisfaisante.
  • FAUTE D'AMOUR (2017)
    Note : 15/20
    Rien de bien nouveau sous l'ère Poutine qui globalise parfaitement tous les travers de la société capitaliste avec son individualisme forcené, ses téléphones portables comme seul faux contact virtuel et spasmodique, le culte du corps et de la performance physique et l'obsédante conformité aux normes communes, qu'elles soient professionnelles, sociétales ou comportementales, tout en cultivant un individualisme rageur teinté de nombrilisme narcissique et de taiseuse soumission.
  • LA SAISON DU DIABLE (2018)
    Note : 16/20
    Cette tragédie humaine, circonscrite à l'environnement d'un petit village (notion géographique facilement extrapolable à l'ensemble du pays) renforce son ampleur dramatique par une abrasion systématique des dialogues qui sont commutés, subjugués par des échanges chantés a capella, souvent répétés, de part et d'autre des protagonistes, tels des incantations hypnotiques, instaurant une distanciation quasi brechtienne qui politise les faits et les gestes, avec force et conviction.
  • LE VILLAGE DE CARTON (2011)
    Note : 12/20
    Une des dernières réalisations d'un des plus grands metteurs en scène transalpins qui ne laissera guère de traces indélébiles dans sa conséquente filmographie, les bons sentiments ne faisant pas toujours les bons films. Même si l'interprétation de Michael Lonsdale demeure irréprochable dans ce genre de rôle qu'il affectionne depuis fort longtemps, on peut déplorer une certaine forme de schématisation des personnages et des situations qui tendent vers une simplification un peu béate de la dramaturgie, pourtant réelle, pouvant desservir la cause même de son propos.
  • CAROL (2015)
    Note : 17/20
    Rarement au cinéma, la sidération amoureuse n'aura été filmée avec un telle acuité émotionnelle, dans une subtile et gracile préciosité affective qui donne aux sentiments leur intangible primauté, quelles que soient leur nature, leur affirmation et leur durée.
  • DEPRESSIVE COP (2017)
    Note : 3/20
    D'une confondante bêtise qui fait du pire film de Jean Rollin, un chef-d'oeuvre absolu.
  • MIDSOMMAR (2019)
    Note : 16/20
    Malgré certaines longueurs et quelques digressions guère préjudiciables à l'ensemble, ce second long métrage d'un réalisateur subjuguant, confirme la "talentuosité" d'un jeune cinéaste dont le synopsis lorgne du coté de "Robin Hardy"
    sans pour autant s'en inspirer ou en piller les scénaristiques circonvolutions, nous gratifiant, en prime et en beauté, de fort magnifiques chorégraphies visuelles.
  • FRUITVALE STATION (2013)
    Note : 15/20
    Premier long métrage d'un jeune réalisateur américain noir de vingt-sept ans qui commet une oeuvre de qualité, assez classique dans son déroulement et sa description du vécu et du quotidien, somme toute plutôt ordinaires, durant vingt-quatre heures, d'un individu lambda, dans un microcosme déjà bien souvent abordé au cinéma, et qui prend une réelle amplitude tragique dans le dernier quart d'heure filmé avec un parfait sens de la dramaturgie et de l'espace scénique, en l'occurrence un banal quai de métro.
  • LA 5ÈME VAGUE (2015)
    Note : 13/20
    Si l'on fait abstraction des foisonnantes invraisemblances qui parsèment l'histoire et les clichés habituels inhérents aux différents personnages, on peut se laisser surprendre par la dynamique et l'énergie de quelques séquences fort bien enlevées, voire bluffantes de part ses effets spéciaux souvent impressionnants.
  • DOUBLE DATE (2017)
    Note : 13/20
    Un premier long métrage débridé, mené à un train d'enfer qui allie avec un certain bonheur de tonitruantes scènes de castagne et de succulentes plages d'humour en cascades, particulièrement dans la séquence hilarante de la rencontre avec la famille de Jim pour fêter en chansons, son trentième anniversaire. Une bienheureuse et bienvenue combinaison entre deux genres a priori opposés, consacrée par l'Octopus d'Or au 10e Festival Européen du Film Fantastique de Strasbourg.
  • LE MYSTERE DU VOILE (1960)
    Note : 15/20
    Séduisant mélodrame indien, avec un Guru Dutt cette fois-ci seulement acteur, mais toujours aussi séduisant dont on peut regretter l'absence et la fulgurance comme réalisateur, dans cette œuvre brillante et subtile, traversée par la solide présence de l'ineffable et fantasque Johnny Walker, une sorte de facétieux Darry Cowl hindou.
  • QUATRE FILLES ET UN JEAN (2004)
    Note : 13/20
    Sympathique petit film américain ciblé vers un public féminin typiquement adolescent, que l'on pourrait qualifier de "mignon tout plein" et qui effleure mille problèmes sociétaux ou relationnels, avec une aimable superficialité posant les limites même de ce genre de production lénifiante et parfois bêtifiante.
  • NORTE, LA FIN DE L'HISTOIRE (2013)
    Note : 17/20
    Deux cent cinquante minutes d'enchantement cinématographique qui, sur une trame élémentaire voire universelle, nous propose, en densité et simplicité, une fulgurante création artistique qui rappelle, en écho et résonance littéraires, la richesse sémantique et spirituelle d'un Fédor Dostoïevski en pleine grâce créatrice.
  • KALEIDOSCOPE (2016)
    Note : 10/20
    Malgré notre sympathie initiale pour l'étonnant et perturbant acteur Toby Jones dont quelques interprétations antérieures nous avaient subjugués, on reste largement désappointé, voire dépité par cette entreprise familiale (le cinéaste est le frère de notre louable comédien) qui patauge dans le huis clos terne et le cafouillis glauque, bien trempée dans une lourde mélasse à connotation psychanalytique plutôt hasardeuse.
  • LE TOCARD DE LA FAC (2010)
    Note : 8/20
    Bête et ridicule !
  • NYMPHOMANIAC VOLUME 1 (2013)
    Note : 1/20
    Entre puante hypocrisie et grossière roublardise, d'entrée de jeu, pour se dédouaner de toute critique acerbe et malvenue, Lars von Trier nous prévient, par un solide carton introductif, que son film tourné en deux parties, a été censuré et que cette version était réalisée avec son consentement, mais sans son implication (nuance cruciale !) En attendant bien sûr l'inévitable version director's cut, qu'on nous promet déjà. C'est donc avec un parfait cynisme de mécréant et une mauvaise foi de faraud soudard que le petit Lars nous fait part de ses malingres frustrations sexuelles, auprès de demoiselles toujours consentantes et fiévreuses aux basiques phantasmes catatoniques, vaguement turgescents d'un réalisateur en évidente déliquescence maladive. Ce n'est même pas mauvais, mais cruellement pathétique, tout juste déplorable, d'une affligeante tristesse, souvent involontairement grotesque et ridicule, et d'une incongruité besogneuse dans ses malséantes incrustations, ses répétitions abusives et ses dénombrements fastidieux. Et au final, on se retrouve en fait devant un presque sexagénaire vagissant, vaguement angoissé par une lourde absence de créativité et probablement terrifié par la femme (comme par les avions qui l'enverraient en l'air) embarrassé par un paradoxal conservatisme moralisateur dissimulé vaille que vaille derrière une prétendue ouverture d'esprit et de braguette.
  • DEATH IN THE LAND OF ENCANTOS (2007)
    Note : 18/20
    Sur fond de désolation apocalyptique, d'une farouche beauté primitive, une terrible histoire de mort et de folie, avec comme sournois maîtres d'œuvre, les anonymes sbires d'un pouvoir politique répressif ou le dérangé prince des nains noirs, selon.
  • LAISSEZ BRONZER LES CADAVRES (2017)
    Note : 8/20
    Troisième avatar cinématographique de l'insipide tandem Hélène Cattet / Bruno Forzani, qui se voudrait un hommage à un certain cinéma transalpin des années 1970, entre le giallo besogneux et le saumâtre western spaghetti, et qui ne propose que du clinquant de série Z et de l'esbroufe bon marché gonflés en outrance et prétention, un conglomérat d'images risibles et quelconques, d'interminables fusillades répétitives, le tout ponctué par un continuel et stupide affichage métronomique censé donner un semblant d'intensité au déroulement d'une histoire pesante et vaseuse.
  • UNE FOLLE NUIT (1926)
    Note : 15/20
    Une nouvelle œuvre bienvenue d'un des réalisateurs allemands de l'époque, des plus constants et des plus compétents, généreux et prolifique, pouvant aborder tous les genres cinématographiques avec une même élégance, doublée d'une efficacité jamais en défaut et qui verra son étonnante carrière brisée par la montée du nazisme.
  • L'AMOUR EST UN CRIME PARFAIT (2013)
    Note : 13/20
    Une étonnante composition de Mathieu Amalric, quelques pulpeuses créatures en jeunesse et en démonstration, une intrigue savamment éparpillée dans d'hivernales possibilités et un pitch final étonnant ne suffiront pas à faire de cette production, une oeuvre inoubliable, encore moins incontournable.
  • DREAM HOME (2010)
    Note : 11/20
    Adaptée d'un fait divers local, cette édifiante histoire de dérive morale et criminelle, dans l'air du temps, n'est qu'un fallacieux prétexte à peaufiner quelques scènes gore bien épicées sans bien sûr une once de mise en cause sociétale et politique.
  • JUSTE LA FIN DU MONDE (2016)
    Note : 16/20
    Récompensé au Festival de Cannes 2016 par le Prix du Jury Œcuménique et le Grand Prix du Jury, cette sixième réalisation de Xavier Dolan s'impose avant tout par l'étonnante interprétation de l'ensemble des acteurs, avec une mention spéciale à Vincent Cassel d'une écrasante présence, renversante et magnétique.
  • NE CROYEZ SURTOUT PAS QUE JE HURLE (2019)
    Note : 17/20
    Film de montage hors normes d'une efficace et troublante intelligence qui nous rappelle avec enthousiasme et conviction un court métrage du même réalisateur "Le soleil et la mort voyagent ensemble" construit, une décennie auparavant selon une structure d'émiettement visuel identique, qui garde (encore) notre ardente préférence.
  • DU SANG ET DES LARMES (2013)
    Note : 15/20
    C'est avec son habituelle efficacité, redoutable et radicale, que le prolifique réalisateur américain, touche-à-tout dans la galaxie cinéma, nous concocte un puissant cocktail de "sang et de larmes" en hommage à des combattants de l'extrême finalement guère moins endoctrinés que leurs retors adversaires d'en face.
  • ÇA S'EST PASSÉ À ROME (1960)
    Note : 15/20
    Un tableau sombre et désespéré de la nature humaine, sur fond de milieu social gangréné, d'affairisme sournois et d'immoralisme permanent, dans lequel on perçoit avec netteté et conviction, l'âpre et tranchant style d'un Pasolini en gestation.
  • A DARK SONG (2016)
    Note : 9/20
    Fastidieux huis clos qui égrène jusqu'à la saturation les codes et les canons d'une longue et lourde incursion dans le domaine du surnaturel ésotérique et nous laisse finalement bien penaud et fort désappointé, confronté à tant d'inconsistance scénaristique qui nous incite à lancer un mauvais sort au piteux metteur en scène.
  • THE BEACH HOUSE (2019)
    Note : 9/20
    Premier long métrage d'un ancien régisseur général qui s'est découvert soudainement d'imaginaires talents de réalisateur, pour nous proposer une œuvre quelconque, d'une stupéfiante banalité scénaristique, avec des acteurs pesants et inutiles qui plombent un ensemble bavard, aux trucages mornes et sans conviction, visionnée au 12e Festival Européen du Film Fantastique de Strasbourg (2019).
Notes de Jean-Claude
(par valeur décroissante)
FilmNote
LA JALOUSIE (2013) 19
DEATH IN THE LAND OF ENCANTOS (2007) 18
UN DRAME AU STUDIO (1928) 17
CAROL (2015) 17
NORTE, LA FIN DE L'HISTOIRE (2013) 17
NE CROYEZ SURTOUT PAS QUE JE HURLE (2019) 17
A SECOND CHANCE (2014) 16
JUSTE LA FIN DU MONDE (2016) 16
LA SAISON DU DIABLE (2018) 16
MIDSOMMAR (2019) 16
ZULU (2012) 15
A TOUCH OF SIN (2013) 15
SUZANNE (2013) 15
LE GÉANT EGOÏSTE (2012) 15
FRUITVALE STATION (2013) 15
DU SANG ET DES LARMES (2013) 15
TOTO ET SES SOEURS (2014) 15
SPOTLIGHT (2015) 15
ÇA S'EST PASSÉ À ROME (1960) 15
THE ENDLESS (2017) 15
THE CRESCENT (2017) 15
SPLIT (2016) 15
FAUTE D'AMOUR (2017) 15
HALTE (2018) 15
LE MYSTERE DU VOILE (1960) 15
UNE FOLLE NUIT (1926) 15
THE BEAST (2014) 14
LE JARDIN DES DÉLICES DE JERÔME BOSCH (1980) 14
LA BELLE (1969) 14
WATCHTOWER OVER TOMORROW (1945) 14
THE PURCHASE PRICE (1932) 13
QUATRE FILLES ET UN JEAN (2004) 13
L'AMOUR EST UN CRIME PARFAIT (2013) 13
LA 5ÈME VAGUE (2015) 13
DOUBLE DATE (2017) 13
LES HEROS SONT IMMORTELS (1990) 13
LE VILLAGE DE CARTON (2011) 12
LA CASAQUE VERTE (1917) 12
DREAM HOME (2010) 11
LES PHOTOS D'ALIX (1980) 11
PREY (2016) 10
Y A-T-IL UNE VIERGE ENCORE VIVANTE ? (2015) 10
KALEIDOSCOPE (2016) 10
A DARK SONG (2016) 9
THE BEACH HOUSE (2019) 9
LAISSEZ BRONZER LES CADAVRES (2017) 8
LE TOCARD DE LA FAC (2010) 8
DEPRESSIVE COP (2017) 3
NYMPHOMANIAC VOLUME 1 (2013) 1