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Nationalité :
Grande-Bretagne251
Titre VO : The selfish giant
Durée : 1h31
Date de sortie en France : 18/12/2013
Distributeur : Pyramide
Visa d'exp. : 138466
Résumé
C'est lors d'une nuit d'escapade, après avoir "emprunté" le canasson d'un ferrailleur du coin, que le fébrile Arbor Fenton, âgé de treize ans, et son rondouillard copain de quartier, surnommé Swifty, découvrent un étrange manège illégal et largement répréhensible sur une voie de chemin de fer, en l'occurrence deux discrets quidams, revêtus de la tenue d'agents de maintenance, en train de récupérer de lucratifs câbles en cuivre, servant au réseau ferroviaire, qu'ils auront auparavant fait cisailler par un anonyme train de passage. Fort débrouillards et plutôt malins, les deux garçons parviennent à récupérer le butin métallique et à le refourguer au responsable d'un casse de la région, un certain Kitten, qui va leur apprendre à ôter la gaine plastique entourant les câbles, porteurs d'un gênant numéro d'identification. Ce dernier est aussi propriétaire d'un cheval de race qu'il fait driver en sulky par un de ses employés, dans d'intrépides courses clandestines sur certaines portions d'autoroute, le soir tombé. Les deux gamins, de plus en plus déscolarisés, se mettent à récupérer dans les quartiers environnants de la ville de Bradford, tout ce qui ressemble de près ou de loin à du métal, quitte à dérober une encombrante bobine de câbles téléphoniques à des employés en service de maintenance sur la voierie publique. Bientôt le pataud Swifty, qui montre de remarquables aptitudes pour approcher et s'occuper des chevaux, est désigné par Kitten pour être son nouveau jockey lors de la prochaine course qui devrait se dérouler incessamment. De son côté, l'insatiable Arbor, qui arnaque régulièrement son "employeur", se sent de plus en plus en de pendables et coupables dispositions pour s'attaquer à du plus gros matériel : par exemple, les énormes conduits souterrains d'une centrale électrique a priori désaffectée.
Critiques et Commentaires
Critique de
Jean-Claude pour Cinéfiches
Note Cinéfiches : 15/20
Dans la mouvance des films à connotations sociales ancrées dans une réalité quotidienne âpre et rugueuse, mettant en scène et en crise des êtres marginalisés et surtout des enfants livrés aux incertitudes familiales et aux vicissitudes économiques, une oeuvre exemplaire, dans la luminosité affective et dénonciatrice d'un Ken Loach ou d'un Bill Douglas, en profonde résonance et filiation communes.
Critiques - Commentaires Public
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inconnu(e)
Il est certain qu'un tel sujet aurait gagné à être raconté par un Ken Loach ou un Mike Leigh car le film manque d'humanité à force d'être traité de façon monolithique et d'oublier qu'il met en scène des enfants. Il manque fraîcheur, innocence, légèreté qui auraient précisément chez Ken Loach servi le propos et tendu vers le drame final qui aurait été plus poignant encore et le changement opéré chez Arbor plus fort. Parfois ennuyeux, on regrette aussi que les personnages secondaires soient si peu incarnés. Bref, je suis allée voir ce film avec mon ado de 15 ans et elle a dit n'avoir pas été touchée par cette histoire. A force d'être sobre en évitant tout risque de pathos, l'ensemble est très sec.