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LE VILLAGE DE CARTON-2011-
Nationalité : Italie
Titre VO : Il villagio di cartone
Durée : 1h27
Date de sortie en France : 18/12/2013
Genre : DRAME
Themes
Emigration et immigration
- cinéma italien -
Représentant(e)s du culte
- cinéma italien -
Réalisation : Ermanno OLMI
Scénario : Ermanno OLMI
Prise de vues : Fabio OLMI
Musique : Sofiya GUBAYDULINA
Distributeur : Bodega Films
Résumé
C'est avec une douloureuse impuissance et un profond bouleversement qu'un vieux prêtre assiste à la désacralisation de son église que l'on prive de ses caractéristiques attributs religieux dont une immense croix décrochée à l'aide d'un puissant chariot élévateur. Au vu de son grand âge et de sa déchirante affliction, il a obtenu des autorités ecclésiastiques le droit de continuer à séjourner dans le presbytère annexe. plus tard, dans la pénombre, quelques émigrés clandestins, venus d'un lointain pays africain s'échouer sur la côte, pénètrent dans l'église désaffectée, pour trouver un abri provisoire avant de poursuivre leur hasardeux périple vers un supposé monde meilleur. Parmi eux, un blessé que notre prêtre va faire soigner par un médecin venu en catimini, alors même que dans la cité survolée par des hélicoptères, patrouillent des hommes en haine et en armes. C'est dans la vaste nef, à l'aide de cartons, de draps et de bancs qu'ils se construisent un refuge hasardeux et précaire pour passer la nuit. Le soir même, quelques représentants de l'Ordre et de la Sécurité veulent s'introduire dans l'enceinte cléricale mais se heurtent au veto du vieux prêtre. Plus tard, son sacristain permettra aux policiers d'entrer dans les lieux alors qu'un des clandestins s'apprête à provoquer un carnage, une ceinture d'explosifs ajustée autour de la taille.
Critique
Critique de Jean-Claude pour Cinéfiches
Note Cinéfiches : 12/20
Une des dernières réalisations d'un des plus grands metteurs en scène transalpins qui ne laissera guère de traces indélébiles dans sa conséquente filmographie, les bons sentiments ne faisant pas toujours les bons films. Même si l'interprétation de Michael Lonsdale demeure irréprochable dans ce genre de rôle qu'il affectionne depuis fort longtemps, on peut déplorer une certaine forme de schématisation des personnages et des situations qui tendent vers une simplification un peu béate de la dramaturgie, pourtant réelle, pouvant desservir la cause même de son propos.
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Bibliographie