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THE ENDLESS-2017-
Nationalité : États-Unis
Titre VO : The endless
Durée : 1h51
Genre : FANTASTIQUE
Scénario : Justin BENSON
Prise de vues : Aaron MOORHEAD
Musique : Jimmy LAVALLE
Résumé
Après la réception d'une cassette vidéo en provenance d'une communauté ufologue que Justin et Aaron Smith avaient quittée depuis une dizaine d'années redoutant un possible suicide collectif de leurs membres, les deux frères décident, sur l'insistance du second, de retourner sur les lieux de leur séjour pour tenter de comprendre et de clarifier ce que l'aîné a toujours pris pour une secte qui sous des apparences débonnaires et baba cool, cachait un mystérieux et terrible secret. Sur place, accueillis avec gentillesse et sollicitude par leurs anciens compagnons, les deux frangins sont effectivement subjugués par l'harmonie qui règne dans le groupe au-delà de certains faits incompréhensibles qui se manifestent dans la banalité du quotidien, comme cet étrange distraction avec une corde à tirer, l'impression d'un mirage ou d'une mystification avec l'apparition de deux lunes, peut-être une illusion provoquée par cette succulente bière autoproduite que tout le monde déguste. Aux nombreuses questions posées par la curiosité du grand frère au dénommé Hal qui semble être le leader du groupe, on lui répond que la vérité se trouve peut-être au fond du lac.
Critiques et Commentaires
Critique de Jean-Claude pour Cinéfiches
Note Cinéfiches : 15/20
Malgré un scénario lourdement tarabiscoté et des pans entiers de l'intrigue laissés dans le mystère d'un ésotérisme passe-partout, on reste tout de même séduit par l'émergence de quelques notions fantasmagoriques comme l'éternel retour, l'inévitable répétition des cycles, la bilocation et son double, la suicidaire régénération, l'immortalité itérative, les boucles spatio-temporelles, dans cette œuvre visionnée avec bonheur lors de la 10e édition du Festival Européen du Film Fantastique de Strasbourg.
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Critique/Commentaire
Critiques - Commentaires Public
Un retour aux sources ou tout semble obéir à des comportements incompréhensibles. Une corde projetée en l’air en pleine nuit sans être maintenue par quoi que ce soit n’étonne plus personne.Ce ciel nocturne accompagné de plusieurs lunes est-il véritable ou bien la conséquence d’un isolement finissant par matérialiser certaines perceptions ?L’endroit reste convivial tout en restant déconcertant.L'accueil sympathique ne dévoile-t'il pas en catimini les parcelles d'une récupération sous un dôme presque inanimé automatisé par ses procédures courtoises.De nombreux sourires semblent éternels, faux et déplacés dans un endroit à la frontière de l’inertie.Quelques entités ne semblant plus encadrées périclitent.Tout parait sous la dominance d’une force mystérieuse, malicieuse et récupératrice se divertissant dans l’anonymat de tous les dysfonctionnements qu’elle génère.L’envie d'entreprendre ou de se prélasser sans but dans l’existence s’oppose dans un contexte singulier dont l’essence reproduit certainement une sorte de duplicata de nos rapports quotidiens de plus en plus entamés par l’absence d’un véritable naturel.Cette secte beaucoup plus robotisée qu’affective ne délivre qu’une superficialité derrière laquelle se camoufle des esprits ne désirant plus communiquer que par un sensitif automatisé.Un endroit aride, instable, dérangeant, étouffant malgré son étendue ou l'on se sent cruellement seul entouré de toute une apparence sans véritable autre mission que celle d'entretenir son énigme à l'aide des différents codes de son concept.Une antichambre inquiétante dirigeant vers l'intelligence artificielle celles et ceux ne réagissant plus que par l'absence de véritables vibrations.