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A TOUCH OF SIN-2013-
Nationalité : Chine
Titre VO : Tian zhu ding
Durée : 2h13
Date de sortie en France : 11/12/2013
Genre : DRAME
Réalisation : Zhang-Ke JIA
Scénario : Zhang-Ke JIA
Prise de vues : Nelson YU LIK-WAI
Musique : Giong LIM
Distributeur : AD Vitam
Visa d'exp. : 138609
Résumé
1) Sans cesse en revendication et en colère contre les malversations financières et autres pots-de-vin qui gangrènent les relations entre quelques cadres privilégiés et l'ensemble des travailleurs de la petite communauté ouvrière de son village et virulent dénonciateur de l'incurie générale régnant dans la mine de charbon proche, qui malgré son appartenance à la collectivité, a été discrètement vendue à un homme d'affaires privé, l'enragé Dahai, après un violent passage à tabac perpétré par quelques sbires patronaux, lui occasionnant un nécessaire séjour à l'hôpital, décide de changer de méthode de persuasion, réglant désormais ses comptes et ses haines à l'aide de son puissant fusil de chasse aux efficaces balles perforeuses dont "bénéficieront" ad patres, l'intrigant comptable de l'usine, le retors chef de section, l'arrogant patron de l'entreprise et un stupide charretier molestant à coups de fouet un pauvre cheval rétif...
2) Ouvrier itinérant qui se déplace dans la province de Sichuan en moto, au gré d'emplois ponctuels et d'embauches occasionnelles, le mutique San'er envoie régulièrement des mandats à son épouse restée sur place s'occupant entre autres de leur pétulant jeune garçon. De passage pour l'anniversaire des soixante-dix années de son hiératique grand-mère, lors des exubérantes et traditionnelles célébrations de fin d'année, il repart dare-dare après les festivités pour une grande ville, où après avoir acheté au noir trois billets de train pour trois destinations différentes, il s'en vient épier discrètement le trafic dans une importante banque locale. Et c'est sous l'accoutrement d'un banal ouvrier manutentionnaire qu'il va opérer, abattant d'un magistral coup de révolver une riche cliente et son garde-du-corps pour la délester de son argent...
3) Alors que son amant marié, dont elle voudrait un enfant, reprend un train à grande vitesse, (qui entrera en collision avec un autre convoi ferroviaire) la dynamique Xiaoyu s'apprête à retourner à son travail, un discret sauna / salon de massage où elle oeuvre comme réceptionniste à l'accueil des éventuels usagers. Sur son trajet, presque arrivée à destination, elle est brutalement agressée par l'épouse de son petit ami flanquée de deux individus fort vindicatifs et ne devra son salut qu'à une fuite éperdue et un salvateur refuge dans une ophidienne attraction itinérante. Hélas pour elle, la traumatisante soirée va se poursuivre dans un malström d'humiliations et de violences qui iront crescendo, après avoir été molestée par un client envahissant et lourdement importun qu'elle finira par trucider de quelques décisifs coups de couteau vengeurs...
4) A peine sortie de l'adolescence, le charmant et timide Xiaohui trime dans une vaste entreprise de confection pour un travail abêtissant et routinier, qu'il quittera sans prévenir après avoir été rendu responsable de la blessure manuelle d'un camarade d'atelier, obligé de verser son salaire au blessé durant son indisponibilité. Il trouve rapidement un autre travail dans une select boîte de nuit, comme serviteur zélé d'une richissime clientèle internationale fort portée sur les prestations variées d'un important contingent de demoiselles, prêtes à bien de pressantes compromissions et autres abandons monnayés. Lorsque sa petite amie du lieu dévoilera sa vraie nature et son peu d'innocence supposée, il choisira de tout quitter pour revenir chez son ancien employeur et finalement de se suicider en se jetant du haut d'un immeuble.
Critiques et Commentaires
Critique de Jean-Claude pour Cinéfiches
Note Cinéfiches : 15/20
mpitoyable et sombre kaléidoscope de la Chine d'aujourd'hui, à travers quatre histoires adaptées en partie de quelques fait divers réels qui illustrent avec une certaine froideur, en forme de constat clinique et cinématographique, l'état de déliquescence d'une société qui n'a pu gérer l'émergence massive de la modernité, engendrant ainsi de graves disparités humaines et sociales et l'apparition de plus en plus fréquente d'une forme de violence radicale, teintée d'un sourd désespoir et d'une haine tenace.
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Critique/Commentaire
Critiques - Commentaires Public
inconnu(e)
Un tableau bien déprimant, souligné par des paysages urbains passionnants, d'une Chine en voie d'alignement sur la marche commerciale et industrielle du monde. Le seul aspect réjouissant c'est que les victimes ne l'ont pas volé.