Premier long métrage d'un jeune réalisateur américain noir de vingt-sept ans qui commet une oeuvre de qualité, assez classique dans son déroulement et sa description du vécu et du quotidien, somme toute plutôt ordinaires, durant vingt-quatre heures, d'un individu lambda, dans un microcosme déjà bien souvent abordé au cinéma, et qui prend une réelle amplitude tragique dans le dernier quart d'heure filmé avec un parfait sens de la dramaturgie et de l'espace scénique, en l'occurrence un banal quai de métro.