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LE MYSTERE DU VOILE-1960-
Nationalité : Inde
Titre VO : Chaudhvin Ka Chand
Durée : 2h49
Genre : MÉLODRAME
Réalisation : M. SADIQ
Scénario : Saghir USMANI
Prise de vues : Nariman A. IRANI
Musique : Ravi
Résumé
Le nawab (titre donné à un aristocrate d'origine musulmane) Pyare Mohan se sent profondément transporté par une jeune fille dont il a fortuitement entrevu le visage, habituellement voilé, lors d'une traditionnelle manifestation festive, entre marché populaire, foire carnavalesque et fête foraine. Notre amoureux transi charge un de ses fidèles amis, le pondéré Aslam, d'identifier la splendide créature dont il détient un petit bout de voile qui s'était légèrement déchiré, dans son furtif mouvement de se couvrir à nouveau les traits. Lorsque enfin la supposée propriétaire du fameux bout de tissu est retrouvée, une dramatique situation se met en place, les protagonistes masculins ignorant que la jeune femme qui avait retrouvé ses condisciples dans le traditionnel gynécée, venait d'échanger sa voilette avec une autre demoiselle présente, une pratique semble-t-il fort courante. Parallèlement, la mère de Pyare, gravement malade, demande au religieux musulman de son quartier de faire le fameux pèlerinage Hajj à sa place, étant bien trop faible pour ce long et fastidieux déplacement. En échange, elle promet que son fils épousera la fille de ce dernier, encore célibataire. Bien sûr, le garçon follement amoureux de sa belle inconnue, n'est guère enchanté de ces épousailles conciliées et demande à son ami Aslam de se marier à sa place. Ce que tout le monde ignore encore, c'est que la mystérieuse femme à la voilette, prénommée Jameela, est en fait la fille de notre ecclésiaste sollicité pour le pèlerinage vers la Mecque.
Critique
Critique de Jean-Claude pour Cinéfiches
Note Cinéfiches : 15/20
Séduisant mélodrame indien, avec un Guru Dutt cette fois-ci seulement acteur, mais toujours aussi séduisant dont on peut regretter l'absence et la fulgurance comme réalisateur, dans cette œuvre brillante et subtile, traversée par la solide présence de l'ineffable et fantasque Johnny Walker, une sorte de facétieux Darry Cowl hindou.
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