Critique(s)/Commentaire(s) de Jean-Claude (Administrateur Cinefiches)

Voir ses 28 films notés

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  • LA FOLLE HISTOIRE DU MONDE (1981)
    Note : 11/20
    Film somme toute tonitruant et d'une verve comique indéniable. Le rire est garanti à tous les étages et à toutes les époques et la dérision historique fort bienvenue et constamment entretenue. Une œuvre de détente et de franche rigolade.
  • LE PALTOQUET (1986)
    Note : 15/20
    Un film étrange, quelquefois envoûtant, entre rêve et polar, logorrhée mentale et rigueur théâtrale, d'une approche parfois déroutante, qui nous a séduit par ses richesses multiples et la pluralité des facettes de ses possibles.
  • LE BUISSON ARDENT (1959)
    Sombre drame avec adultère et euthanasie à l'appui, qui tournerait au mélo pleurnichard sans la mise en scène appliquée et le jeu des acteurs. Richard Burton fait une magnifique création et Barbara Rush donne du relief à son rôle de femme brûlante et passionnée. Malgré l'absurdité du récit, cette oeuvre est traitée avec franchise et vigueur, sans jamais décevoir pleinement.
  • AUX YEUX DU SOUVENIR (1948)
    Retrouvailles entre une hôtesse de l'air et un pilote de ligne qui s'étaient follement aimés quelques années auparavant. L'intrigue est conventionnelle et les personnages ont une psychologie sommaire, mais le film bénéficie du professionnalisme de Jean Delannoy. La beauté de la photographie, la rigueur de la réalisation et l'interprétation du couple Morgan / Marais sauvent ce drame sentimental de l'ennui total. Pour spectateurs indulgents donc.
  • PREMIERS PAS (1984)
    Note : 11/20
    "Premiers pas" d'un adulte dans son enfance, ou régression oedipienne ? .....
    C'est assez bien réussi dans l'ensemble malgré un manque de rigueur dans la réalisation et une absence passagère de clarté dans la démonstration. On attend la suite.
  • POPULATION ZERO (1971)
    Au départ, un scenario d'une sympathique originalité. Après une heure trente de projection, un film parfaitement raté, par manque de moyens techniques et par absence évidente de talent.
  • LA BATAILLE DE MARATHON (1959)
    Cette reconstitution para-historique ne manque pas d'ampleur. On y a employé le nombre de figurants nécessaires à la restitution de l'atmosphère des grandes batailles et du grouillement des peuples sur l'Acropole. Les costumes et les décors ont été soigneusement choisis. Si l'histoire est un peu malmenée, on sent néanmoins le souci de vraisemblance dans la recherche archéologique. Un film bien soigné, bien interprété, qui offre aussi quelques morceaux de bravoure.
  • LA VENGEANCE DU SERPENT JAUNE (1962)
    Note : 5/20
    Tous les ingrédients habituels pour faire une (excellente) adaptation d'une œuvre d'Edgar Wallace. Cette fois-ci, à nouveau, c'est complètement et définitivement raté, d'une indigence catastrophique, pour un semblant de film à l'ennui mortel qui atteint parfois le degré zéro de l'écriture cinématographique.
  • REVANCHE A BALTIMORE (1979)
    Un petit film sympathique et remuant mais décevant comparé à "l'arnaqueur" de Rossen et "la couleur de l'argent" de Scorsese sur le même thème.
  • ZIGZAG (1970)
    Note : 16/20
    A part quelques abus dans le ralenti, le film mérite largement une distribution française.
  • SAIGON L'ENFER POUR DEUX FLICS (1987)
    Note : 14/20
    Une enquête policière rondement menée avec certes, beaucoup d'invraisemblances et de naïveté et des personnages souvent archétypaux, mais la distraction, le dépaysement et l'action sont garantis.
  • AU FOND DE MON COEUR (1954)
    Restitution parfaite réalisée avec les plus célèbres vedettes du chant et de la danse. Un film luxueux et entraînant. C'est une des plus grandes réussites de la comédie musicale américaine.
  • LE FUHRER EN FOLIE (1973)
    La débilité en pavois pour une œuvre (mais peut-on appeler ainsi ce torchon infâme ?) sans un soupçon d'intérêt, d'humour, de drôlerie. Tant de médiocrité finalement n'étonne pas d'un metteur en scène nullissime.
  • L'EMERAUDE TRAGIQUE (1954)
    Dans un cadre grandiose, une histoire solide remarquablement interprétée. Malgré certaines longueurs, c'est une œuvre satisfaisante.
  • LE VENT (1982)
    Note : 13/20
    Un des films importants du cinéma africain de ces dix dernières années, qui évite parfaitement les écueils du manichéisme et de la facilite, montrant avec objectivité le problème causé par l'industrialisation.
  • SI C'ETAIT A REFAIRE (1976)
    Encore un insipide "roman-photo" à la vaseline "Lelouch" : mélo, bobo, rideau...
  • PAIN ET CHOCOLAT (1973)
    Note : 16/20
    Un film tonique et décapant, qui égratigne en profondeur le "way of life" des Suisses, et qui détaille avec force et acidité la difficulté de vivre pour l'étranger au pays de l'emmenthal et des comptes bancaires clandestins. Démystifiant au possible comme certains bouquins de l'écrivain helvète Jean Ziegler. Une œuvre excellente, distinguée par une douzaine de récompenses diverses, méritées et justifiées.
  • LES NOUVEAUX MONSTRES (1977)
    Note : 12/20
    Joyeuse et méchante dénonciation, en douze tableaux, au vitriol, de la méchanceté humaine. Une sorte de "tranches de vie" (en mieux) à l'italienne ou nous pouvons tous nous reconnaître.
  • MON HOMME GODFREY (1936)
    Note : 17/20
    Superbe comédie américaine digne des meilleures productions de Capra ou de Lubitsch.
  • TAXI BOY (1986)
    Quelquefois émouvant, souvent désespérant, un premier film "raté" qui présage tout de même d'autres réussites à venir.
  • TERMINUS AMOUR (1957)
    Note : 9/20
    Une belle histoire d'amour comme en rêvent certaines adolescentes, à la limite de l'eau de rose et de la facilite pseudo-sentimentale.
  • L'EXECUTEUR (1976)
    Une production hybride dont l'intérêt approche le degré zéro.
  • EDITH ET MARCEL (1982)
    1) Vous prenez l'histoire mythique et médiatique de la célèbre liaison tumultueuse entre la chanteuse Edith Piaf et le boxeur Marcel Cerdan...
    2) Vous inventez une seconde histoire entre un prisonnier de guerre, son épistolaire compagnon de stalag et "leur" marraine...
    3) Vous mélangez maladroitement les deux récits en incluant lourdes fioritures et pompeux artifices pseudo-romantiques en quantité débordante...
    Et vous avez une oeuvre labelisée "Atelier 13", l'image même d'une dangereuse nullité sous des aspects culturels et baveusement humanistes.
  • MORT OU VIF (1986)
    Pas vraiment de quoi s'enthousiasmer pour une œuvre simplement honnête qui ne sort jamais des sentiers battus du genre pour notre plus grande déception.
  • MES CHERS AMIS (1975)
    Note : 14/20
    A travers le rire perce de toute évidence le tragique et l'humour est féroce. Ni famille, ni religion, ni mort ne sont respectées, car la dernière farce de l'un d'eux sera de mourir d'un infarctus. La mise en scène est brillante.
  • L'ARBALETE (1984)
    L'éternel quartier parisien de Belleville, avec l'éternel problème de dealers, junkies et autres "monte-en-l'air", scindés cette fois-ci en bandes rivales et cloisonnées (Les Noirs, les Viets, les Arabes) pour l'éternel film creux, "tape à l'oeil" et crânement insignifiant. On peut se demander à juste titre, ce que des acteurs confirmés, comme Marcel Bozuffi ou Daniel Auteuil sont allés faire dans cette sombre galère qui coule rapidement.
  • LES POSSÉDÉS (1987)
    Note : 16/20
    Une excellente adaptation fidèle, mais épurée du célèbre roman éponyme de Fédor Dostoievski, par un metteur en scène d'origine polonaise et des acteurs essentiellement français, semblait a priori une gageure difficile à relever. Il faut reconnaître que la réussite est probante et parfaite : Isabelle Huppert dans le rôle de Maria Chatov, Bernard Blier dans celui du gouverneur, Laurent Malet en Kirylov et Lambert Wilson dans le personnage "satanique" de Stavroguine, sont étonnants de naturel "slave" et de présence dramatique. Une oeuvre incontournable.
  • IRENA ET LES OMBRES (1986)
    Note : 15/20
    Malgré un scenario des plus complexes, il faut reconnaitre au metteur en scène, une indéniable personnalité. A suivre.
  • LES GRANDS FUSILS (1973)
    Une œuvre insignifiante et plate qui ne mérite aucune considération.
  • LA MAISON DES OTAGES (1955)
    Note : 18/20
    Une œuvre puissante et magistrale entre huis clos étouffant et tension permanente qui laisse pantois, confirmant à nouveau l'excellence de notre Mulhousien !
  • LE JEU DE LA MORT (1977)
    Film d'aventures / karaté qui mérite de figurer dans une rétrospective Lee, malgré certains archétypes pesants et une "mythification / déification" de l'acteur principal, surfaite.
  • BLANC DE CHINE (1987)
    A Paris, Jay, une petite Vietnamienne de vingt ans est la cible de plusieurs attentats dont les motivations remontent à la fin de la guerre du Vietnam ..... Où l'on découvre la mystérieuse influence néfaste d'un groupement secret, la Societé des Triades, qui dirige depuis la Chine, les opérations; où l'on apprend le terrible secret opposant depuis des années deux frères; où l'on constate que Denys Granier-Deferre s'est fourvoyé dans un scénario d'une criante invraisemblance et d'une grande pauvreté dans la mise en scène.
  • LE MARIN DES MERS DE CHINE (1987)
    Une sympathique déviance des films "karaté" où se mêlent humour et distrayante décontraction.
  • DAKOTA HARRIS (1986)
    Note : 8/20
    Aucun intérêt à cette réalisation australienne qui mélange maladroitement les thèmes de certains films à la mode.
  • LES FLICS NE PLEURENT PAS (1950)
    Note : 15/20
    Un excellent film noir d'un metteur en scène injustement sous-estimé.
  • THE RUNAROUND (1946)
    Note : 7/20
    Une comédie "faiblarde" sans grande vitalité ni élan humoristique.
  • VIES GACHEES (1981)
    Note : 13/20
    Une œuvre et un metteur en scène fort intéressants qui jettent un regard lucide sur le socialisme hongrois.
  • LA CASSURE (1982)
    Un quinquagenaire bien tranquille devient l'assassin de deux policiers, responsables de la mort de sa fille lors d'une bavure ..... Il se fera aider par une jeune ouvreuse de cinema pour assouvir sa soif de justice ..... Un excellent sujet : la description du cheminement tres perturbe d'un pere vengeur. Malheureusement, la progression psychologique est assez gauchement suivie par le realisateur.
  • LA MARQUE DU FAUCON (1958)
    Sur le thème des conflits raciaux entre autochtones et colons, une œuvre solide, intéressante et courageuse.
  • LES DESIRS DE MELODY IN LOVE (1978)
    De l'érotisme soft en forme de dépliant touristique.
  • HERCULE ET LA REINE DE LYDIE (1958)
    Note : 10/20
    Les héros antiques habituels, Oedipe, Ulysse, Polynice, sans respect aucun pour la vérité historique. Un peu dommage tout de même, mais cela délasse, c'est sans prétention et la caméra de Mario Bava est quelquefois étonnante. En effet, comment ne peut-on broncher en voyant le mythique Hercule porter secours à Oedipe dans un conflit l'opposant à ses deux fils pour une alternance au pouvoir. Des muscles, des félons, le charme limité de certains péplums.
  • L'HOMME A TOUT FAIRE (1964)
    Blouson noir, superbe moto et inséparable guitare, la guimauve à la Elvis Presley où l'art cinématographique est totalement absent d'une façon délibérée voire systématique.
  • LE TRANSPERCENEIGE (2013)
    Note : 16/20
    Puissante adaptation d'une bande-dessinée culte des années 1980, cet étonnant film d'anticipation coréen se présente comme un acre et désespérant constat du monde capitaliste actuel, ne se privant pas de pointer les étranges et clandestines collusions entre les pouvoirs en place et les oppositions en marge, pour maintenir un vicié système entre les démunis et les nantis, qui arrange finalement bien du monde.
  • SAN ANDREAS (2015)
    Note : 12/20
    Une œuvre plutôt plaisante et bienvenue si l'on se contente d'admirer et de savourer les impressionnants effets spéciaux, particulièrement nombreux et parfaitement réussis. Il faut donc éviter de trop s'intéresser à la psychologie des personnages, aussi primaire que celle d'un coléoptère, oublier les pesants faits de bravoure, irréalistes et un rien infantiles et la détestable morale sous-jacente du couple traditionnel, de la famille unie et du drapeau américain en pavois.
  • UNE FEMME DOUCE (2017)
    Note : 15/20
    Troisième long métrage de fiction d'un réalisateur biélorusse qui a fait essentiellement ses armes dans le documentaire, cette œuvre souvent tératologique, suffocante et barbare, dénote l'inquiétante déliquescence d'un pays ubuesque et halluciné qui côtoie l'incohérence kafkaïenne avec des perturbants détours chez Fellini, en particulier dans la longue scène rêvée d'un banquet symptomatique et saugrenu.
  • FUGUE (2018)
    Note : 14/20
    Intéressant et séduisant par l'ambivalence qui ondoie dans ce scénario partiellement étouffant et d'une imperceptible et presque permanente toxicité.
  • WORKER$ (2012)
    Note : 15/20
    Premier long métrage d'un metteur en scène mexicain infiniment séduisant qui par le biais d'un humour décalé, quelquefois nimbé de surréalistes digressions scénaristiques et d'adroites dissonances visuelles, impose son insolite et subtile vision de l'éternelle et nécessaire lutte des classes.
  • 007 SPECTRE (2015)
    Note : 15/20
    Avec une séquence d'ouverture d'une éclatante virtuosité, en hélicoptère au-dessus d'une foule en pleine réjouissance mortuaire, la réalisation de ce vingt-cinquième opus se pose comme un excellent résultat dans le genre et la série, maniant avec dextérité et savoir-faire, action, humour et rebondissements, le tout rehaussé par un soin particulier apporté aux décors et à la scénographie générale.
  • LETTRE DE SIBÉRIE (1958)
    Note : 16/20
    Une finesse et un style incomparables, une marque de fabrique de la maison Marker, qui de film en film nous séduisent, avec bonheur, durablement.
  • GRANNY'S DANCING ON THE TABLE (2015)
    Note : 14/20
    Une réalisation suédoise qui peut, par son austérité scénaristique et son perturbant sujet (la maltraitance familiale) ankyloser plus d'un spectateur dans une appréciation qui se justifie à plus d'un titre, malgré d'évidentes difficultés à se laisser immerger.