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UNE FEMME DOUCE-2017-
Nationalités : Allemagne / France / Lituanie / Pays-Bas
Titre VO : Krotkaya
Durée : 2h23
Date de sortie en France : 16/08/2017
Genre : DRAME
Réalisation : Sergei LOZNITSA
Scénario : Sergei LOZNITSA
Prise de vues : Oleg MUTU
Distributeur : Haut et Court
Visa d'exp. : 144346
Résumé
C'est à son retour au domicile, qu'une femme découvre un avis du bureau de poste lui indiquant un paquet en retour, non récupéré par le destinataire, qu'elle est invitée à rechercher incessamment au guichet. Il s'agit en fait d'un envoi adressé à son mari, incarcéré dans une prison éloignée, pour un meurtre dont il se dit innocent et qui contenait vêtements et denrées alimentaires de première nécessité. Fort inquiète de cette incompréhensible réexpédition, elle décide de se rendre sur place. Après un long et fastidieux périple, elle arrive au pénitencier, pour se voir finalement, sans aucune explication, refoulée par l'irascible et grincheuse préposée de service. Le lendemain, même réaction de la part des autorités judiciaires qui refusent de prendre en charge le fameux paquet ou de fournir le moindre renseignement sur la situation carcérale du destinataire. Entre les deux abruptes tentatives de conciliabule, notre opiniâtre jeune femme aura été contactée par maintes personnes lui offrant leur aide et leurs relations pour contourner ou dépasser les rigueurs et les absurdités administratives. Entre une vieille marâtre qui lui propose un hébergement digne d'un Goya dégénéré en pleine démente inspiration, un sinistre personnage proxénète aux louches connaissances, un vague ponte mafieux de la région et une représentante des Droits de l'Homme plutôt équivoque et déconcertante, l'enfer est pavé de bien mauvaises intentions.
Critique
Critique de Jean-Claude pour Cinéfiches
Note Cinéfiches : 15/20
Troisième long métrage de fiction d'un réalisateur biélorusse qui a fait essentiellement ses armes dans le documentaire, cette œuvre souvent tératologique, suffocante et barbare, dénote l'inquiétante déliquescence d'un pays ubuesque et halluciné qui côtoie l'incohérence kafkaïenne avec des perturbants détours chez Fellini, en particulier dans la longue scène rêvée d'un banquet symptomatique et saugrenu.
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