Critique(s)/Commentaire(s) de Jean-Claude (Administrateur Cinefiches)

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  • LA POUPEE DIABOLIQUE (1964)
    Note : 11/20
    Pas vraiment de quoi frissonner dans ce lourd pensum fantastique tourné en noir et blanc, dont nous ne garderons que l'excellente prestation de Bryant Haliday dans le rôle du méchant et la royale présence d'Yvonne Romain, trop rare sur le grand écran au détriment des sempiternelles séries télévisées britanniques.
  • UN RAT (2005)
    Note : 10/20
    C'est un peu léger et un peu quelconque, pour mériter une attention.
  • LES CHÂTIMENTS (2007)
    Note : 12/20
    A priori, cela fait un peu bizarre de retrouver Hilary Swank, l'émouvante héroïne du film de Clint Eatwood "Million dollar baby" en pourfendeuse de faux miracles, mais à regarder de près sa filmographie, on sera moins étonné de ses digressions vers le fantastique ou le bis. Quant au film même, il est loin d'être détestable, sortant même du lot des nombreuses productions du genre, hormis peut-être un pyrotechnique et millénariste final des plus risibles et des plus stupides.
  • SERGE LIFAR MUSAGETE (2005)
    Note : 13/20
    Même si le monde du ballet peut rester ignoré par bien du monde, laisser indifférent voire exaspérer bien des personnes, on ne peut nier une farouche volonté du metteur en scène de montrer et d'expliquer la fascination qu'exerça Serge Lifar sur ce milieu et l'apport indéniable de son talent et de sa maîtise pour la danse, fort bien explicité par Jean Cocteau : "Chaque fois que danse Lifar, je vois du sang, ses genoux sont meurtris, sa bouche est une blessure, ses veines s'ouvrent. Il ruisselle littéralement de ce sang de l'âme dont la perte nous épuise et qui est sueur d'amour. Alors la danse, qui est un art assez ridicule, retrouve son caractère sublime et religieux" ...
    Nota : le terme de "musagète" dans le titre fait référence au ballet en deux tableaux, composé entre 1927 et 1928 par Igor Stravinski, "Apollon musagète" et appelle ainsi à se souvenir de la beauté plastique du grand danseur, aujour'hui disparu...
  • DISTANCE (2001)
    Note : 15/20
    Une oeuvre lente et forte, commise par un réalisateur primordial, qui nécessite une grande disponibilité d'esprit et une "écoute" visuelle large et continue, n'excluant pas la possibilité d'une seconde vision plus attentive, plus accrocheuse.
  • LE GARDE DU CORPS (2005)
    Note : 15/20
    Etonnant Julio Chavez dans un difficile rôle de composition dont les silences sont plus loquaces et plus tonitruants que les plus démonstratives paroles et les révoltes, liées à la fonction et au milieu, mortellement extrêmes et névrotiques, comme ce fut aussi le cas pour le dénommé Marcos, chauffeur d'un général dans "Bataille dans le ciel", un autre film sud-américain étonnamment inspiré.
  • LES DERNIERS MOTS (1995)
    Note : 14/20
    C'est méchant et grinçant et mérite entièrement notre bénédiction !
  • LA CHAMPIGNONNE (1974)
    Note : 13/20
    Première utilisation de la Louma pour le réalisateur qui, par un travelling de plus de cinq cents mètres, distille une efficace atmosphère d'angoisse et de peur.
  • LES AMITIES MALEFIQUES (2006)
    Note : 14/20
    Une oeuvre sympathique, plutôt de bonne facture, avec quelques légères lourdeurs scénaristiques, pour un ensemble qui se tient et se regarde avec un certain bonheur, à défaut de l'inverse. En tous cas, un réalisateur à suivre.
  • DANS LA VALLÉE D'ELAH (2007)
    Note : 14/20
    Sur une bienvenue et nécessaire thématique dénonciatrice, en deshonneur de l'armée qui transforme souvent l'individu en une immonde bête sauvage, glorifiant de minables comportements pseudo-guerriers qui engendrent d'hallucinées épaves psychologiques en période de démobilisation, le réalisateur Paul Haggis, réactualisant un fait divers réel, conscienscieusement étouffé par l'armée américaine, expose avec efficacité, non sans quelques longueurs peu préjudiables à l'ensemble, l'impasse dans laquelle se trouvent les forces yankees dans l'absurde conflit irakien et l'extrême inhumanité de toute guerre, fut-elle sainte ou approuvée par l'ensemble de la nation...
    Nota : le titre du film réfère explicitement à un épisode biblique narrant le titanesque combat opposant le jeune David, un jeune berger israélien, armé de sa seule fronde, au redoutable géant philistin Goliath, lors d'un affrontement homérique.
  • TRAHISON (2003)
    Note : 9/20
    On connaît depuis des années la lourdeur cinématographique de ce tâcheron du Septième Art continuant à surnager entre médiocrité totale et besogneuses réalisations.
  • JESUS CAMP (2006)
    Note : 16/20
    Un des meilleurs films d'horreur de la décennie !
  • WATER (2005)
    Note : 17/20
    Un petit bijou de film, contre le stupide obscurantisme religieux, l'ancestral machisme hindouiste et la constante oppression exercée sur les femmes depuis leur plus jeune âge, avec des scènes douces et fortes comme celles de la complicité dansée entre Kalyani et Chuyia, rythmée par une pluie ruisselante, celle de la fête du Festival des Couleurs, émouvantes et tristes, comme celles de cette petite vieille qui radote, se souvenant de ce qu'elle a mangé (des rasgullas bien dodus, de succulents gulabs jamuns, des ladoos tout jaunes pur beurre) à l'âge de sept ans, lors de son lointain mariage, dramatiques et douloureuses aussi, balayées par la violence et la peur toujours insidieusement présentes, en force, en durée, en fréquence...
  • SI J'AVAIS UN MILLION (1932)
    Note : 16/20
    Même si l'ensemble des différents sketches est de qualités plutôt inégales, on ne peut qu'applaudir à cet étonnant film à tiroirs fort bienvenu et de facture classique.
  • MAR ADENTRO (2004)
    Note : 15/20
    Le cinéaste réussit parfaitement à nous rendre témoin et lucide d'une douloureuse problématique dont tout le monde devrait être conscient et concerné, et qu'on évacue prestement de ses pensées par une évidente peur panique d'une possible réalité.
  • TYPHOON (2005)
    Note : 11/20
    Superproduction sud-coréenne bénéficiant d'une forte participation financière américaine par le biais de la maison de production Dreamworks et qui se regarde sans ennui ni déplaisir, lourdement lestées par les inévitables stéréotypes du genre.
  • GEORGIA (1994)
    Note : 14/20
    Une oeuvre sensible et subtile par un réalisateur qui nous avait habitué à nettement moins enthousiasmant.
  • 13 TZAMETI (2005)
    Note : 13/20
    Jeune metteur en scène d'origine georgienne dont le père, Temur Babluani s'était déjà fait une place, il y a quelques années, dans la réalisation, Gela nous propose un sombre thriller en noir et blanc qui décoiffe et décapite le spectateur et les protagonistes dans un sanglant divertissement pour candidats au suicide et pervers friqués en manque d'adrénaline. Un scénario tranchant et direct comme une balle traçante, entre esthétisme formel et viduité conceptuel, qui balance entre véritable création artistique et bluff médiatique à connotation hautement commerciale. Une séquelle du film est prévue pour 2008. C'est tout dire.
  • PHÉNOMÈNES (2007)
    Note : 11/20
    Un sujet en or et "vert" massifs que le metteur en scène infantilise et politise inutilement (retour aux vieilles valeurs traditionnelles de l'ordre, de la famille, du savoir-vivre) avec en prime négative, une actrice insupportable (Zooey Deschanel qui surjoue lamentablement) et une surabondance de gros plans sur les visages, d'une étonnante et constante niaiserie technique. Après le discutable "It's all about love" de Thomas Vinterberg, sur une thématique quelque peu similaire et tout aussi médiocrement traitée, Night M. Shyamalan nous assène, avec une réelle lourdeur et effarant puérilisme, un message forcément inquiétant, plus proche d'une réalité possible et à venir que d'un vague concept bâtard de science-fiction.
  • LA MALEDICTION DE LA MOUCHE (1965)
    Note : 12/20
    Quelques moments d'angoisse parfaitement réussies !
  • HORS DE PRIX (2006)
    Note : 14/20
    Une oeuvre humoristique et sentimentale plutôt agréable, doublée d'un estimable succès commercial, avec un excellent Gad Elmaleh, silhouette lunaire et pathétique, une kyrielle de situations drôles et délicieusement coupées au cordeau, un constant rythme allègre et fort bien mené, mais aussi un in(volontaire) hommage aux incontournables comédies américaines d'antan.
  • RÊVE ET RÉALITÉ (1920)
    Note : 15/20
    Une superbe histoire à l'eau de ros(s)e, parfaitement réalisée par un prolifique metteur en scène aujourd'hui méconnu (environ cent trente productions), avec une extraordinaire Mary Pickford, comme souvent transfigurée par son rôle d'ingénue rêveuse et naïve (au point d'en faire parfois de trop, de surjouer) qui nous laisse une souriante et diffuse impression de légèreté et de candeur.
  • PASSEZ MUSCADE (1918)
    Note : 15/20
    C'est drôle, rapide et fort moral !
  • SHOOTER TIREUR D'ÉLITE (2006)
    Note : 12/20
    Pour une fois, on va fermer un oeil (mais pas le bon) sur toutes les invraisemblances qui gesticulent et pétaradent durant le film et oublier les nombreuses incohérences cinématographiques qui déboulent et s'amoncellent à longueur de pellicule, pour se contenter d'une réalisation efficace et hautement nerveuse, sans temps mort, même si les cadavres et les dépouilles s'accumulent outrageusement.
  • LA NOUVELLE VIE DE MONSIEUR HORTEN (2007)
    Note : 14/20
    Figure emblématique de l'impassibilité tranquille et de la décontraction flegmatique, entre un Tati débonnaire et son inséparable bouffarde et un Keaton imperturbable et sa légendaire raideur, Baard Owe alias Odd Horten rejoint la mémorable galerie des personnages gentiment déjantés qui traversent avec bonheur et lévitation tous les films du norvégien Bent Hamer.
  • MON AMI LE VOISIN (1919)
    Note : 11/20
    On a connu Harold Lloyd bien mieux inspiré.
  • A CASA NOSTRA (2006)
    Note : 13/20
    La tendance actuelle est au "film choral" (si l'on fait exception des sempiternelles et inutiles bavures lelouchiennes) dont les meilleurs fleurons restent "21 grammes" et "Babel" tous deux réalisés par Alejandro Gonzalez Inarritu qui cette fois-ci se conjugue et se décline à la manière transalpine, mais en mode mineur et bancal, traversé par certains personnages, souvent flous voire inconsistants, eux-mêmes côtoyés par d'autres protagonistes convaincants et convaincus, à la présence certaine. Mais les voix sont dissonantes et la mayonnaise italienne a tourné. Vanitas vanitatis.
  • LA PIÈCE SCELLÉE (1909)
    Note : 14/20
    Thématique justicière souvent abordée dans le cinéma et la littérature fantastiques, qui garde ici entièrement son potentiel d'horreur et de machiavélisme, parfaitement exposé et maîtrisé par un prolifique Griffith toujours aussi éclectique et persuasif.
  • INVASION MARTIENNE (1959)
    Note : 10/20
    Tout est (passablement) sympathique, jusqu'à l'apparition de la gargone géante, jusqu'au dénouement d'une médiocrité affligeante.
  • TRES BIEN MERCI (2006)
    Note : 13/20
    On ne peut qu'être effrayé de l'incroyable spirale des événements, psychologiquement mortifères, qui s'enchaînent et se déchaînent dans l'existence de ce quidam un peu trop sûr de son bon droit et de ses prérogatives d'honnête citoyen. On peut aussi se demander si l'expédient prôné par la réalisatrice pour sortir notre "héros" de ses fâcheuses difficultés existentielles, induisant un message plus que discutable -la meilleure et peut-être la seule manière de s'en sortir, c'est de tricher- est l'adéquate réponse à l'évident malaise sociétal qui fait les beaux jours des apprentis facho-libéraux d'avant, mais surtout de l'après 6 mai 2007, en discrets prémices d'une rampante sarko-dictature, élégante et camouflée.
  • SHADOW (1969)
    Note : 16/20
    Dix minutes d'une exceptionnelle qualité cinématographique !
  • QUEL NUMÉRO DEMANDEZ-VOUS ? (1920)
    Note : 16/20
    Un festival Harold Lloyd où les gags se déchaînent et s'enchaînent.
  • DESTRICTED (2006)
    Note : 6/20
    C'est stupide et consternant à souhait. D'une lourde et constante bêtise. On est loin du joyeux délire érotico-technologique possible entre l'homme et la machine ou de la tranchante hébétude d'un Ballard inspiré...
    2) "Balkan erotic epic" de Marina Abramovic : selon d'ancestrales et séculaires traditions à la pertinence et à la véracité fort discutables, dans toutes les régions du monde (ici les proches Balkans) l'énergie sexuelle et les mythes de guérison, les croyances de fertilité et de protection ont toujours été prégnants, même en dehors d'un certain folklore érotico-magique pompeux et vaniteux...
    >>> Si les séquences animées sont les bienvenues, le reste côtoie sans aucune gêne, le ridicule le plus complet avec, entre autres, cette risible mascarade de pseudo-paysannes qui se paluchent les seins en extase céleste ou se trémoussant sous la pluie dans des gesticulations qui se veulent obscènes et ne sont que grossières et faciles plaisanteries exhibitionnistes et météorologiques...
    3) "House call" de Richard Prince : une jeune femme, aux plantureux implants mammaires attend la visite d'un mâle praticien pour soigner son exigeante libido en carence d'assouvissement phallique...
    >>> Prenez un extrait d'un vieux film porno des années 80, Recadrez le sur un écran de télévision après un studieux refilmage pour en modifier la granulation, rajoutez une musique décalée et on criera au génie créatif, entre prétendue intensification de la pulsion érotique et supposée stimulante distanciation artistique.
    4)"Impaled" de Larry Clark : le réalisateur organise un casting de jeunes hommes, les interrogeant sur leur perception de la sexualité et du substrat de plus en plus dominant dans leur existence, l'incontournable pornographie qui anime et ranime leur fantasmes.
    Instructive et intéressante plongée dans le signifié sexuel et le signifiant érotique, à travers le désir et le phantasme de quelques énergumènes post-adolescents. Mais pourquoi "désagrémenter" les propos par une studieuse et obligée fornication démonstrative et gratifiante pour l'heureux élu ?
    5) "Sync" de Marco Brambilla : le cinéaste "accouple" durant une minute des centaines d'extraits de films, en progressive gradation, du simple baiser passif à la copulative étreinte passionnée, et vice versa, dans un frénétique et forcené aller-retour visuel...
    >>> Grâce à un découpage millimétré au couteau ou plutôt à la table de montage, le réalisateur obtient une bienvenue sarabande des ébats amoureux. Sauf que l'entreprise est à la portée du premier étudiant venu d'une quelconque école de cinéma...
    6) "Death Valley" de Sam Taylor-Johnson : un jeune homme, en improbable balade (?!) dans la caniculaire et californienne "Vallée de la Mort" se branle avec une tranquille application et une courageuse obstination...
    >>> On est toujours un peu consterné et profondément insatisfait de n'avoir rien compris au sens profond de cette studieuse démonstration masturbatoire que nous inflige avec ostentation et démangeaison cette assommante vidéaste-plasticienne-photographe. Peut-être une implicite référence à la poche-révolver d'un fringant John Wayne toujours prompt à dégainer son colt, ou bien une insipide et galvaudée métaphore sur la Mère-Terre qu'il faut féconder dare-dare à "douilles" rabattues ou tout simplement un inattendu et gênant prurit, d'origine allergique ou entomologique qu'il faut d'urgence soulager devant la caméra ?...
    7) "We fuck alone" de Gaspard Noé : une gracieuse poupée de chair se caresse avec son docile ours en peluche, rêvassant peut-être, nonchalamment d'un film dans lequel un couple s'adonne à de torrides ébats, que regarde avec avidité un inquiétant quidam efflanqué, tout en raideur et voracité, crispé sur sa complaisante poupée gonflable qu'il articule et bouscule, en toute équité de son phallus et de son arme à feu. Dilemme érectile incontournable pour le pauvre énervé : je tire ou j'éjacule ?...
    >>> Certainement l'oeuvre la plus troublante et la plus troublée de l'ensemble, une sorte d'obsédant triptyque du plaisir, distillant un insistant et curieux malaise, de par sa musique syncopée et ses fastidieux effets stroboscopiques, mais surtout par sa sournoise approche in(consciente) des insoupçonnables arcanes du rêve et de la libido, sa tranquille évidence des tortueux et torturés méandres de Thanatos forniquant avec Eros, et du discret rappel en filigrane, de l'immense et tonitruante solitude qui nous entoure et nous habite, au-delà de toute sexualité implicite ou explicite...
    >>> En (provisoire et discutable) conclusion, autant revoir les superbes films pornographiques de Gérard Damiani ou relire l'oeuvre de Georges Bataille et Pierre Louÿs. Et j'aurai plutôt envie d'évoquer les harmonieux gazouillis diurnes d'un hochequeue insouciant que cette pénible démonstration montrant bien que tout reste à faire et à défaire dans l'approche cinématographique de la sexualité, malgré les louables tentatives d'une Breillat ou d'un Wakamatsu et que la relève (présentée) est, de toute évidence, inexistante. On pense à l'implacable et rêveuse rhétorique de Stéphane Mallarmé : La chair est triste et j'ai lu tous les livres (vu tous les films) Je sens que des oiseaux sont ivres d'être parmi l'écume inconnue et les cieux !".
  • AYEZ DONC DES GOSSES (1921)
    Note : 15/20
    Quelques moments succulents où les gags fleurissent à qui mieux mieux.
  • QUAND L'EMBRYON PART BRACONNER (1966)
    Note : 12/20
    Datant des lointaines années 1960, cette œuvre polémiste et outrancière, véhiculant des propos perturbants et perturbés, aurait pu s'éviter son chapelet d'outrances sadiques sans pour autant perdre la pertinence de son discours antinataliste et son constat négatif sur toute naissance comme une intrinsèque violence, une brutalité naturelle inutile. Une considération extrémiste dans la pure et dure lignée du cinéaste.
  • MA FILLE EST SOMNAMBULE (1920)
    Note : 14/20
    Une honnête prestation !
  • UNE JEUNESSE CHINOISE (2006)
    Note : 16/20
    Il serait largement simplificateur et un brin (de muguet) réducteur d'appréhender uniquement le film dans sa stricte dimension politico-érotique, sans prendre en compte et en émotion, l'extraordinaire interprétation de la plupart des acteurs ainsi que l'intense et pénétrante mélancolie qui se dégage, s'insinue et perdure, dans les coeurs et les esprits, comme une tenace et fidèle appréhension, une persistante menace (post-électorale), bien après la fermeture nocturne des cinémas (et des bureaux de vote).
  • FEUX CROISÉS (1918)
    Note : 12/20
    Une oeuvre plutôt moyenne dans la vaste filmographie de l'étonnant comique.
  • A VOT' BON COEUR (2004)
    Note : 14/20
    Légitime et nécessaire indignation d'un metteur en scène génial sur ses moult difficultés à tourner, qui reste cette fois-ci, un peu en-deçà de ses habituelles fulgurances cinématographiques qui nous ont tellement fascinés.
  • MODERN PALACE (1918)
    Note : 11/20
    Guère de gags drolatiques ou transcendants dans ce court métrage, hormis peut-être la démonstration de l'aménagement d'une chambre apparemment nue et vide.
  • LE MARCHÉ DE LA FAIM (2006)
    Note : 15/20
    Documentaire prodigieusement salutaire qui ne s'emballe point dans de fastidieuses diatribes militantes, mais démontre avec simplicité et conviction les ravages d'un capitalisme prédateur, symbolisé avec morgue et arrogance par Peter Brabeck, le Président Directeur Général de la multinationale alimentaire Nestlé. Dans la foulée, vous reprendriez bien une bouchée de perche du Nil en revoyant dare-dare "Le cauchemar de Darwin" un autre film hautement appétissant.
  • LESSONS FROM A CALF (1991)
    Note : 14/20
    Cela se regarde et s'apprécie !
  • LA BOMBE (1962)
    Note : 16/20
    Excellent court métrage, précis et concis, d'une amère et sourde violence latente, magistralement interprété par deux gamins plus véridiques que nature, qui est la première incursion de Mai Zetterling dans la réalisation, après une étonnante et solide carrière d'actrice dans le cinéma suédois et britannique.
  • I JUST WANTED TO BE JAPANESE (1992)
    Note : 13/20
    Un moyen métrage somme toute courageux, sur une récurrent problématique nipponne et qui semble à juste titre mettre le doigt sur une forme latente mais réelle d'un racisme ancien, toujours vivant dans certaines mentalités japonaises.
  • SOPHIE SCHOLL - LES DERNIERS JOURS - (2005)
    Note : 15/20
    Une oeuvre politique remarquable qui stigmatise un des mouvements d'opposition intérieure les plus connus, sujet d'ailleurs déjà abordé au cinéma en 1982 par Michael Verhoeven, "La rose blanche" qui confirme le renouveau du cinéma allemand et nous oblige aussi, insidieusement à nous poser la cruciale question : Et nous, qu'aurions-nous fait à leur place ? Et demain, que ferons-nous ?
  • LUI EST UN FAMEUX TÉNOR (1918)
    Note : 11/20
    Une oeuvre plutôt moyenne !
  • HONOR DE CAVALLERIA (2006)
    Note : 9/20
    Mon Dieu, que c'est barbant ! Sous prétexte de faire un film sur l'idéalisme et de se croire saintement imprégné par (dixit le réalisateur) Bresson, Pasolini, Ozu, Sokurov, Paradjanov, Rossellini (excusez du peu !) notre limpide et sobre metteur en scène, licencié en Philologie Espagnole et Théorie de la Littérature, nous fait subir un saturant et lénifiant pensum durant 107 interminables minutes. Il est vrai qu'entre deux discrets bâillements psychosomatiques, quand les synapses endoloris s'abandonnent à l'hébétude, exténués par tant de viduité formelle, prétexte à faire du pseudo-contemplatif qui n'est plus qu'un vague concept intellectuel, et trois plans fixes qui se veulent hiératiques avec en prime le bruissement d'un vent artificiel qui se voudrait un troublant hymne aux forces de la nature, on devine vaguement les nobles intentions avortées du pénétrant Serra qui ferait bien de quitter ses brillantissimes conceptualisations du cinéma et voir de toute urgence les grandes envolées sensuelles d'un Flaherty, d'un Ivens ou d'un Sucksdorff qu'il ignore certainement.
  • ODILON REDON (1995)
    Note : 11/20
    Film hommage au peintre français Odilon Redon (1840-1916) grand peintre symboliste et réputé coloriste, qui n'arrive pas à nous insuffler la magie de certains films du cinéaste.
  • LA RAISON DU PLUS FAIBLE (2006)
    Note : 16/20
    D'après un fait divers authentique, une oeuvre largement dans l'air du temps, épiphénomène d'un capitalisme monstrueux qui génère ponctuellement ces désespérés à la petite semaine, petits-fils impuissants de Baader, Mesrine et Robin des Bois, dans une oeuvre de qualité qui confirme à nouveau l'excellence d'un Lucas Belvaux décidément incontournable dans sa démarche de revendication citoyenne.
  • HAROLD RÉGISSEUR (1919)
    Note : 13/20
    Plaisant sans plus !
Notes de Jean-Claude
(par valeur décroissante)
FilmNote
WATER (2005) 17
SI J'AVAIS UN MILLION (1932) 16
QUEL NUMÉRO DEMANDEZ-VOUS ? (1920) 16
JESUS CAMP (2006) 16
UNE JEUNESSE CHINOISE (2006) 16
LA BOMBE (1962) 16
LA RAISON DU PLUS FAIBLE (2006) 16
SHADOW (1969) 16
DISTANCE (2001) 15
PASSEZ MUSCADE (1918) 15
AYEZ DONC DES GOSSES (1921) 15
LE GARDE DU CORPS (2005) 15
MAR ADENTRO (2004) 15
LE MARCHÉ DE LA FAIM (2006) 15
SOPHIE SCHOLL - LES DERNIERS JOURS - (2005) 15
RÊVE ET RÉALITÉ (1920) 15
GEORGIA (1994) 14
MA FILLE EST SOMNAMBULE (1920) 14
LESSONS FROM A CALF (1991) 14
LES AMITIES MALEFIQUES (2006) 14
HORS DE PRIX (2006) 14
A VOT' BON COEUR (2004) 14
LES DERNIERS MOTS (1995) 14
DANS LA VALLÉE D'ELAH (2007) 14
LA NOUVELLE VIE DE MONSIEUR HORTEN (2007) 14
LA PIÈCE SCELLÉE (1909) 14
LA CHAMPIGNONNE (1974) 13
I JUST WANTED TO BE JAPANESE (1992) 13
HAROLD RÉGISSEUR (1919) 13
13 TZAMETI (2005) 13
A CASA NOSTRA (2006) 13
TRES BIEN MERCI (2006) 13
SERGE LIFAR MUSAGETE (2005) 13
LA MALEDICTION DE LA MOUCHE (1965) 12
FEUX CROISÉS (1918) 12
LES CHÂTIMENTS (2007) 12
SHOOTER TIREUR D'ÉLITE (2006) 12
QUAND L'EMBRYON PART BRACONNER (1966) 12
MON AMI LE VOISIN (1919) 11
MODERN PALACE (1918) 11
LUI EST UN FAMEUX TÉNOR (1918) 11
ODILON REDON (1995) 11
LA POUPEE DIABOLIQUE (1964) 11
TYPHOON (2005) 11
PHÉNOMÈNES (2007) 11
UN RAT (2005) 10
INVASION MARTIENNE (1959) 10
TRAHISON (2003) 9
HONOR DE CAVALLERIA (2006) 9
DESTRICTED (2006) 6