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MAR ADENTRO-2004-
Nationalités : Espagne / Italie / France
Titre VO : Mar adentro
Durée : 2h05
Date de sortie en France : 02/02/2005
Genre : DRAME
Themes
Milieu judiciaire et juridique
- cinéma espagnol -
Suicide
- cinéma espagnol -
Radios
- cinéma espagnol -
Rêves et cauchemars
- cinéma espagnol -
Handicapés moteurs
- cinéma espagnol -
Poisons
- cinéma espagnol -
Distributeur : UGC Distribution
Visa d'exp. : 109037
Résumé
Cloué dans son lit depuis vingt-huit longues années, après un malencontreux plongeon lors d'un inattendu ressac qui l'a rendu tétraplégique, Ramon Sampedro voudrait aujourd'hui mourir dignement. Hélas pour lui, comme dans la majorité des pays, en Espagne, l'euthanasie n'est pas légalisée. Il espère pourtant, grâce à l'aide d'une sympathique avocate, Julia, arracher aux tribunaux l'autorisation de choisir sa mort. Cette dernière, atteinte d'artériopathie cérébrale, une maladie dégénérative irrémissible, envisage d'ailleurs, un temps, de se suicider avec lui, après la parution de son livre, "Mourir pour vivre". Mais se sera finalement, Rosa, une mère célibataire, animatrice d'une radio locale, qui lui permettra, en lui procurant une dose mortelle de cyanure de potassium, d'échapper à sa terrible condition grabataire et meurtrie.
Critiques et Commentaires
Critique de Jean-Claude pour Cinéfiches
Note Cinéfiches : 15/20
Le cinéaste réussit parfaitement à nous rendre témoin et lucide d'une douloureuse problématique dont tout le monde devrait être conscient et concerné, et qu'on évacue prestement de ses pensées par une évidente peur panique d'une possible réalité.
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Critique/Commentaire
Critiques - Commentaires Public
Note : 17/20
Revu en v.o. sous-titrée au 18ème Festival du Cinéma Espagnol de Nantes (mars 2007). On répugne tous à imaginer la dégradation physique sévère pour soi-même ou un de ses proches, un retour au néant semble doux en comparaison (bien dans l'air du temps en France actuellement avec ce scoop journalistique d'une malade incurable demandant qu'il soit légiféré, un genre d'autorisation avant passage à l'acte, ça remue les tripes des autorités, on est à cent lieues du Droit !). L'instant du passage sur l'autre rive ne saurait être légiféré, y participer au grand jour (et en dehors des guerres !) implique qu'on n'en pipe mot, à la rigueur, invoquer le "cas par cas"... En dehors de la souffrance décrite ou sous-entendue ici, s'ouvre cette fenêtre sur "celui d'avant l'accident", serait-ce un petit fil vital suffisant ?... Pour l'ultime vieillesse, quand les jours sont comptés, que "le corps n'est plus votre copain", admettons. Mais rien à voir comparé au calvaire d'un être encore jeune, sans autonomie depuis des années et qui réclame l'apesanteur une bonne fois pour toutes. Dans les esprits, la personne l'aidant à passer de l'autre bord oscille, quoi qu'on y fasse, entre la damnation pure et simple et la fraternité absolue, je pense à cette mère d'un jeune accidenté de la route du Nord de la France réduit à l'état de légume... Autre traitement de ce sujet qui attire et fait fuir en même temps, le film canadien "Les invasions Barbares". Mar adentro est une prouesse d'acteurs indéniable, les dialogues aussi sont de haute volée, rien d'étonnant que Javier Bardem ait été récompensé de toutes parts.
Bibliographie